Un pays vert, un Jura ouvert, un lieu où il fait bon vivre : tout le Jura pâtira de ce projet même si on laisse croire que quelques communes du Val Terbi seulement seront touchées.
Le plan d’extension de la zone de survol part de Porrentruy, Alle, Courgenay et traverse tout le Jura en direction de Balsthal. Les zones d’accès passent par l’Ajoie et les Franches-Montagnes. Les zones d’attente se trouvent au-dessus de la vallée de Delémont et de la Montagne de Moutier.
Un bon nombre de citoyens jurassiens ont choisi de vivre ici, malgré un temps journalier de déplacement parfois fort long, pour pouvoir bénéficier d’un cadre de vie choisi. Aujourd’hui déjà, la cadence des vols a augmenté. Leur altitude est plus élevée que ceux qu’on nous annonce et déjà, nous trouvons que c’est désagréable.
Le Jura en général, est considéré comme une région à survoler sans souci. C’est la vision des centres sur les périphéries, parce que la densité de la population jurassienne est faible.
Ces régions périphériques sont pourtant indispensables à la vie des centres urbains. Ce sont des poumons, des espaces de ressourcement et des lieux privilégiés d’habitation.
Le projet constitue une atteinte grave à la richesse principale, l’habitat calme dans un pays vert.
Une majorité forte financièrement, impose les nuisances causées par ses besoins à une minorité déjà pénalisée par ses faibles ressources.
Le Val Terbi, région la plus menacée par le projet d’après la loi, est une zone d’habitation en constante progression depuis le début du 20e siècle. De nombreux pendulaires habitent cette région, à proximité du noeud de communications de Delémont.
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Dernière mise à jour : vendredi 25 octobre 2024