Selon les décisions de l’Assemblée générale, une lettre a été envoyée aux autorités cantonales et communales.
Elle a pour but de recueillir l’appui du canton et des communes dans la perspective d’un recours juridique, après la décision du Préfet du Haut-Rhin.
La lettre à télécharger
Le mémoire DGAC était très attendu. Personne ne se faisait d’illusions sur la prise en compte des arguments opposés au projet ILS34.
Cette réponse laisse tout de même songeur sur la manière dont un dossier, très important quant à la qualité de vie dans notre canton, est traité.
Un aspect positif à relever : la réponse aux arguments jurassiens est celle qui prend le plus d’espace, relativement aux réponses aux autres cantons.
Le Gouvernement jurassien a posé des exigences (...)
Dès le dépôt du projet, PVT a admis qu’il était logique que la France demande à la Suisse d’assumer une partie des nuisances d’Euroairport, utilisé aujourd’hui à 55% par des Helvètes.
Toutefois, ce report des nuisances sur la Suisse peut se faire selon deux axes, situés de part et d’autre de l’axe Oensingen-Mulhouse.
Pourquoi une seule solution, celle qui pénalise le Jura, est-elle proposée ?
Des considérations techniques sont invoquées : il ne faut (...)
Le développement d’un aéroport est très aléatoire. Le trafic aérien dépend du prix du pétrole, les compagnies choisissent les aéroports qui leur sont profitables. La vie même des compagnies est incertaine, même dans l’air suisse !
Ce jeu de hasard influencera cependant la qualité de vie et donc le développement de notre canton.
L’OFAC, la DGAC, Euroairport veulent obtenir l’implantation de l’ILS 34 et ils axent la campagne de décision sur la sécurité.
En (...)
La décision de poser sur une ou l’autre piste dépend de la météo - vitesse des vents - et de l’appréciation du commandant de bord en liaison avec la tour de contrôle.
En principe, le choix d’utiliser une piste, par exemple la 34, est fait pour la journée entière.
Les considérations techniques abondent dans le mémoire.
La DGAC précise que l’utilisation plus forte de la piste Est-Ouest (la plus courte) n’est pas réaliste. Elle était destinée aux avions de (...)
La demande de rehausser le plancher des survols à 2500m au-dessus du niveau de la mer n’a pas été acceptée.
En revanche, on apprend divers détails qui n’apparaissaient pas clairement dans le dossier de présentation.
Réjouissons-nous, une bonne nouvelle !
Aucune commune du Jura n’est survolée à moins de 1150 mètres de hauteur.
ouf ! c’est bien quand même, 1150m, non ?
Quand nous aurons les avions sur notre région, ce sera trop tard pour se plaindre !
Dans (...)
Dans ses considérations générales, le mémoire relève que le Jura est déjà bien survolé.
Une carte très précise se trouve en annexes, à la page 27.
Il y a une nette amélioration par rapport au dossier de présentation. La carte est meilleure et elle supporte un agrandissement important.
Cette carte confirme les survols actuels montre le point Soulce, marqué d’un carré noir, il sert de repère et de point de passage croisé. Il se trouve à proximité immédiate du futur carrousel (...)
Le mémoire reprend les chiffres enregistrés lors des vols d’essais.
Il indique aussi que la période d’interdiction des vols nocturnes ne pourra être étendue.
Le bruit
Quant aux nuisances sonores, le mémoire se réfugie derrière les dispositions légales et derrière les valeurs enregistrées lors des vols d’essai.
Deux remarques :
les vols d’essai ont été contestés, seule une vraie saison d’exploitation permettra de se rendre véritablement compte des (...)
L’observation attentive des survols, par plusieurs organismes et personnes dignes de foi, montre que la fréquence des vols augmente déjà et que les altitudes sont fort variables.
Une structure et un processus de recours neutres sont nécessaires.
Après les vols d’essai, une observation systématique des vols a été effectuée.
Les résultats ont été transmis au Service des transports qui a répercuté ces observations à l’OFAC et à Euroairport pour demande d’information. (...)
Le dossier français est volumineux. Il est étudié actuellement par les autorités fédérales et cantonales.
Pour Pro Val Terbi, il constitue aussi un nouveau défi. Quels sont les aspects positifs, quels sont les dangers à remettre en évidence ?
Ces questions vont requérir beaucoup d’énergie. Une prochaine réunion de PVT fixera la manière de traiter ce problème.
Pour l’instant, il est simplement possible de souligner que la première année est considérée comme probatoire, (...)
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Dernière mise à jour : lundi 26 août 2024