Le délai de recours au Conseil d’Etat français, concernant la mise en place de l’ILS34 a Euroairport échoit le 22 juillet 2006.
A cette date, aucun recours jurassien n’a pu être déposé. Y a-t-il encore des actions à tenter ? Peut-on encore diminuer les nuisances que le Jura devra subir ?
Recourir contre la décision des autorités françaises était une tâche très difficile, coûteuse, et pauvre en effets escomptés. De plus, une des différences entre les droits helvétique et français consiste en l’absence d’effet suspensif en France.
Pro Val Terbi n’a pas les moyens d’engager semblable procédure.
Les communes du Val Terbi ont sollicité l’appui des communes jurassiennes et du Gouvernement. Deux communes, Ocourt et Bure ont apporté par écrit leur soutien total aux démarches des communes du Val Terbi. D’autres ont signalé oralement leur soutien. Nous les remercions tout particulièrement. Il n’était pas possible que quelques communes seulement engagent une procédure incertaine, pesant peut-être quelques dizaines de milliers de francs.
Le Gouvernement restait donc la seule possibilité réaliste. Il a jugé que les améliorations et les promesses obtenues par le ministre en charge étaient un acquis suffisant, que perturber de bons rapports avec nos cantons voisins était un risque à ne pas courir. Il regrette que les communes situées à l’extrémité Est du canton subiront des nuisances, s’engage à observer les conséquences de la mise en place du nouvel accès à Euroairport.
D’abord, constater que les actions engagées ont porté des fruits :
Ensuite, réaffirmer des objectifs :
Pro Val Terbi prend acte qu’une étape est franchie. Il ne s’agit pas pour autant d’abandonner ce dossier à ceux qui en dégagent un profit au détriment des collectivités.
Aujourd’hui déjà, le trafic aérien augmente. Les décollages qui passent à la limite des altitudes autorisées sont de plus en plus fréquents. Ils proviennent aussi bien d’Euroairport que de Zurich. Notons que les décollages ne font pas partie des négociations ILS34. Celles-ci ne concernent que les atterrissages.
Ouvrons donc l’oeil et l’oreille et soyons prêts à agir en citoyens responsables. Il s’agit de l’avenir de notre pays, de la qualité de vie que nous avons à transmettre à nos enfants.
Ce texte résume les propos tenus en Comité ouvert, à Courchapoix, le 20 juillet 2006.
Le président, Louis-Joseph Fleury
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