Enjeu-Formation

Choix des polices

Attention : éviter les arbres de Noël ! Se limiter à deux polices pour un document et jouer sur les variations. Les polices jouent un rôle dans la lisibilité. En principe :

 une police pour les titres, elle peut ne pas avoir d’empattement :

Helvetica, Arial, Gill

 une police pour le texte, avec empattement !

Les empattements créent une ligne fictive au bas des lettres. Cette ligne permet d’accélérer la lecture. L’oeil glisse plus facilement sur le texte. Type de police : Times, Times New Roman, Palatino, Garamond.

Variations des polices :

Une économie du nombre des polices ne signifie pas pauvreté de présentation.

On peut jouer sur : la taille, le gras, les italiques, les formats particuliers. Attention aux pièges de lisibilité.

Utiliser les polices les plus courantes facilite la lecture du document et son impression sur des machines différentes (sinon, joindre la police au dossier ...)

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Police avec ou sans empattement ?

Par défaut, les traitement de texte utilisent une police sans empattement, Arial ou Helvetica.

Cette police convient pour les titres, mais dans le corps du texte, elle ne facilite pas la lecture.

Les polices à empattements, Times, Garamond et autres créent une ligne imaginaire en bas des caractères.

Les journaux utilisent habituellement ce genre de police.

Les polices induisent des impressions :

Polices : empattements et impressions

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Les styles habillent, colorent le message.

Les feuilles de style : belle invention ! Celui qui utilise les feuilles de style maîtrise les modifications rapides de son document !
Lors de la rédaction, on travaille en "frappe au kilomètre" : des mots et un renvoi en fin de paragraphe et rien d’autre !

Lors de la mise en page, on attribue une feuille de style à chaque élément :

- texte de base en normal,
- différenciation des titres et autres éléments.

La modification d’une feuille de style particulière permet de changer en une seule fois tous les éléments qui dépendent de ce style.

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Mise en évidence

Dans une information, tous les points n’ont pas la même valeur.

Faut-il faciliter la tâche au lecteur ?

Faut-il le laisser reconstruire lui-même la hiérarchie du document ?

— Gras : Mode le plus immédiat : il remplace le soulignement dans le manuscrit.

— Corps : Sa variation permet de marquer l’importance ou le détail.

— Italique : Le texte en italique est plus difficile à lire, mais plus "chaud" sur le plan émotionnel.

— Filet : il constitue une ligne de conduite de l’oeil. Ne pas abuser.

— Le coup de blanc : Les plages blanches apportent l’oxygène au texte. Noircir une page ne donne pas envie de lire, l’indigestion menace !

Réf. Cf. "Parker R.C. & Thérien L, Mise en page et conception graphique, Sybex/Upgrade, Québec 1991", p. 65-70

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Pièges "machine à écrire" et lisibilité...

Un texte écrit à la machine était pauvre en moyen de mise en évidence : souligné, majuscule, éventuellement une couleur. L’ordinateur permet plus de liberté et surtout plus d’efficacité.

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Majuscules ou minuscules dans les titres ?

Contrairement à ce que l’on pense habituellement, un texte en majuscule n’est pas plus facile à lire. Il vaut mieux utiliser des minuscules et augmenter la taille ou passer en gras.

Majuscules ou minuscules ?
Comment mettre un mot en évidence, comment est-il le mieux lisible ?

Majuscules ou minuscules ? à voir !

Contrairement à ce que l’on pense habituellement, un texte en majuscule n’est pas plus facile à lire. Il vaut mieux utiliser des minuscules et augmenter la taille ou passer en gras.

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Faut-il souligner un mot, une phrase ?

Le souligné perturbe la lecture, c’est un obstacle. On peut utiliser un filet, d’un bord à l’autre de la page ou de la colonne. Sinon, employer les autres enrichissements de mise en évidence.

Le code souligné est attribué aujourd’hui aux adresses internet ou aux renvois hypertexte. En général, on associe ces deux informations au bleu.

Utiliser le souligné dans un texte donne un aspect haché et ringard au document. Le filet constitue une ligne de conduite de l’oeil.

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A quoi faut-il prendre garde quand on veut être lu ?

voir Richaudeau : lecture

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Passé ou avenir ? Comment influencer la perception

Nous vivons dans une civilisation où l’on écrit et lit de gauche à droite.

Nous avons aussi une échelle des valeurs qui nous pousse du bas vers le haut.

Nous sommes imprégnés profondément par ces normes. Ceci nous incite à percevoir la dynamique vers l’avenir selon la diagonale d’un rectangle qui part du bas à gauche vers le haut à droite. Pensez à la courbe des affaires sur un graphique ...

Vers le passé ou l’avenir ?