Pro Val Terbi

Ces bornes ne font pas l’unanimité, loin de là.

Voir les deux bornes.

La première marque la frontière des langues.

Welschgatterli signifie la Petite porte des Welsches

Elle marque la frontière entre l’ancien monde des Alamans et celui des Burgondes.

Une ancienne borne, peu visible hélas, posée sur ordre du Prince-Evêque Rinck de Baldenstein, au milieu du 18^e siècle marquait déjà le passage.

Les deux bornes figurent dans la photo ci-dessous.

La frontière des langues remonte très loin dans le temps. Un panneau de VTrando, placé un peu plus loin sur la crête du pâturage de la Chèvre explique cette situation.

Il a été réalisé bénévolement par les guides de VTrando.

La deuxième borne de Jura Tourisme illustre le magnifique coup d’oeil sur le Val Terbi et parle de la Terre Sainte.

Pourquoi Terre Sainte ?

Le Val Terbi tient son nom du val des trois biefs, des trois rivières : Scheulte, Chèvre et Gabiare.

Le haut du Val Terbi est appelé Terre Sainte, en raison de sa résistance aux pressions contre l’église, lors de la réforme, lors de la révolution française et lors du Kulturkampf.

Le Val Terbi a été une terre d’asile et de refuge. Prévôté Sous les Roches, il était combourgeois de Berne, comme Moutier et était considéré comme Suisse. La frontière suisse, durant l’occupation française de 1792 à 1798 se situait au Pont de Cran.

Montsevelier, était une enclave et formait alors la République de Montsevelier.

A cause de sa forme particulière, ce pâturage de l’Abaiteuse est souvent appelé la Machine à coudre !

En savoir plus sur la période française et la république de Montsevelier, un autre panneau de VTrando, placé dans le Tiergart