Publié : 14 janvier 2006

Bruit et vols nocturnes

Le mémoire reprend les chiffres enregistrés lors des vols d’essais.

Il indique aussi que la période d’interdiction des vols nocturnes ne pourra être étendue.


Le bruit

Quant aux nuisances sonores, le mémoire se réfugie derrière les dispositions légales et derrière les valeurs enregistrées lors des vols d’essai.

Deux remarques :

  • les vols d’essai ont été contestés, seule une vraie saison d’exploitation permettra de se rendre véritablement compte des nuisances. C’est ce que demande le Gouvernement.
  • le bruit reste dans des limite légale, à condition de dormir et de vivre avec des fenêtres fermées !

Si l’on considère une atténuation acoustique de 15 à 20 dB(A), les niveaux de bruit à l’intérieur des
pièces seront inférieurs ou égaux à 55 dB(A), qui représente la valeur du seuil d’éveil couramment
admise, en n’oubliant pas que les atterrissages de nuit en piste 34 sont très marginaux (cf §1.1.6).

p.19

Compte tenu de ces considérations, l’impact du projet ILS 34 n’a pas d’incidence sur la santé.


Les vols nocturnes

La demande d’étendre l’interruption des vols la nuit n’a pas été acceptée, exploitation rentable oblige.

Ce qui est plus grave, c’est l’absence ou la quasi absence du problème des vols de fret.

Ces vols ont diminué l’an dernier, IGLuftverkehr nous apprend que la compagnie coréennes d’avions-cargos n’a pas fonctionné à Bâle pendant plusieurs mois. Il y a cependant bon espoir que les affaires reprennent.

Les vols de fret ont lieu la nuit, en dehors des heures normales d’exploitation.