Après avoir longtemps été décriées, les classes rurales montrent dans diverses études, qu’elles fournissent une voie scolaire privilégiée !
Café pédagogique du 4 février 2009 propose diverses études
voici la présentation du sujet dans café pédagogique :
« Dans le milieu rural, il existe une mobilisation sociale très forte autour des questions scolaires. Cette implication des parents, des collectivités est très visible au moment de la carte scolaire et du refus des fermetures de classes. Cette réalité est la même en Europe et on a observé les mêmes phénomènes au Vénézuela ». Est-ce là la clé du succès des écoles rurales ? Dans Fenêtres sur cours n°324, un dossier laisse découvrir ces écoles qui savent se fondre dans leur communauté. Des instits en montrent les particularités. Un maire témoigne de son attachement. Yves Alpe (Université de Provence) tente d’expliquer cette réussite.
Car l’école rurale réussit mieux que l’école des villes. Plusieurs évaluations en témoignent, jusqu’au collège ses élèves ont des résultats meilleurs que ceux des petits citadins. Mieux encore, elle est moins discriminante que l’école des villes : les enfants pauvres y ont plus de chances de réussite qu’en ville.
C’est un phénomène nouveau. Car, sous la IIIe République, l’école rurale était l’école de l’échec. La réussite au certificat primaire était nettement plus rare qu’au chef lieu du département. Les conditions de vie des instits étaient très rudimentaires. Malgré l’effort d’équipement qui a couvert le pays d’écoles dans les années 1880-1900, la qualité des bâtiments laissait souvent à désirer. Les instits logeaient dans des appartements de fonction dans un état déplorable. Souvent ils voyaient partir leurs élèves aux champs avant 11 ans.
Aujourd’hui, leur taux de réussite, l’identification des communes à leur école, leur valent un fort regain affectif. L’énorme succès « d’Etre et avoir » en témoigne. Pour Yve Alpe ce succès est un peu insaisissable. On ne sait pas si elles pratiquent une pédagogie différente. Dans quelle mesure bénéficient-elles de l’effet communautaire, bien repéré à l’étranger comme un facteur de réussite scolaire ? L’école française est encore trop indifférente à cette dimension pour que ce soit estimé. D’autant que l’appartenance locale a ses limites. « Si l’école rurale est ancrée dans son territoire, sa survie se joue aussi ailleurs » note Yves Alpe. Il faut souvent saisir le bonheur avant le regroupement ou la fermeture…
voir pp. 15 à 20
Café pédagogique :
Pours’abonner à Café pédagogique
2005-2024 © Pro Val Terbi - Tous droits réservés
Ce site est géré sous SPIP 3.0.17 [21515] et utilise le squelette EVA-Web 4.2
Dernière mise à jour : vendredi 25 octobre 2024