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Publié : 24 septembre 2008

Sur les traces des verriers : les travaux de Léon Daucourt

L’histoire des verriers est fascinante. Avec le fer et la chaux, le verre est un produit du feu. Il a toujours représenté une activité humaine riche de science et de savoir-faire.

Léon Daucourt consacre à cette aventure l’essentiel de son temps. Il suit la piste de nos verriers dont on trouve des traces également dans le Val Terbi.

Pour en savoir plus sur les verriers

Une verrerie à Envelier

Je lis dans Verriers et verreries en Franche-Comté au XVIIIe siècle de
Guy-Jean Michel ce qui suit :

La présence d’une autre verrerie est attestée à Envelier par le
microtoponyme « Chez le verrier », confirmé par le bail de Court de 1673, qui
mentionne Hans et Stoffel Flury comme originaires de « Vellier sur Verme » et
par une requête qu’ils présentent au prince-évêque de Bâle à la fin de 1672 :
ils s’y donnent comme verriers et "bourgeois de votre Chestellenie de
Delémont« , et l’invitent à prendre en considération »qu’eux, leur pere et
grand pere sont tousiours esté verrier sur les terres de son Altesse*.

Il semble qu’il en ait existé d’autres dans la haute vallée de la Scheulte si
l’on en croit la tradition locale et les actes qui font venir Georges Godard
cofondateur de Lobschez, de Mervelier.

Les documents font défaut ; les registres paroissiaux, notamment ont disparu. Il est, par suite, difficile de préciser d’où étaient originaires ces Flury (Flory, Fleury)- dont on
trouve des homonymes également verriers dans la région de Bienne - et ces
Godard.

Dans son dictionnaire généalogique des verriers, Guy-Jean Michel parle
durant 4 pages A4 des Fleury verriers dont un est par exemple fondateur de
la verrerie du Bief d’Etoz près de La Goule.


Léon Daucourt continue :

Sur mon site schmid-verrier.ch, on comprend pourquoi j’aimerais en savoir plus, car ces verriers vont à Chatey près de
Pont-de-Roide.
Je suis déjà allé sur place, à Envelier, plusieurs fois, mais les lieux sont en mauvais état ...

J’avance dans mes recherches : un fascicule de 36 pages avec autant de photos
sortira la semaine prochaine. Il concerne l’origine de « mes » Schmid partis
de Schafmatt et Rüschgraben près de Welschenrohr.

Par Léon Daucourt d’après Verriers et verreries en Franche-Comté au XVIIIe siècle de
Guy-Jean Michel

Chez le verrier, Envelier