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Publié : 4 novembre 2009

Autres propositions à envisager

Selon le contexte dans lequel on agit, d’autres projets mériteraient d’être traités.

Merci de les signaler.



Tableau blanc interactif (TBI)

Ce tableau fonctionne comme un écran d’ordinateur et comme un tableau blanc. Les inscriptions manuelles peuvent être numérisées et les différentes étapes du travail sont archivées.

Ce dispositif peut être mis à profit comme lieu de discussion et d’échanges pour la classe, une sorte de forum qui réunit les étapes d’un projet.

Il peut aussi renforcer le "one man show" du professeur qui tient à enseigner de manière frontale.

pour en savoir plus, une information venue du Québec :

Du côté du Québec, l’entreprise De Marque (qui fait aussi l’infobourg, SCOOP !, Tap’Touche, l’École branchée notamment) distribue le tableau blanc interactif ACTIVboard de Promethean avec formation complète et support et français.

On peut en savoir plus en visitant le site promethean :

http://promethean.demarque.com

et le blogue promethean-> http://carnets.demarque.com/activboard ] :

http://carnets.demarque.com/activboard


madame Cynthia Lizotte,a utilisé le tableau pendant une année scolaire pour donner le cours d’histoire et éducation à la citoyenneté au premier cycle du secondaire. Elle consigne d’intéressants commentaires et réflexions sous

http://cynthia.monblogue.com/#44515/

un extrait de son blog :

Le TBI : Bilan

En septembre 2005 commençait, pour une année scolaire complète, l’expérimentation du tableau blanc interactif (TBI) Promethean dans ma classe. Ce projet, tel que présenté dans un article précédent, consistait à tester l’utilisation de cet outil technologique et d’analyser ses apports pédagogiques. Cette expérimentation se faisait en partenariat avec la compagnie De Marque qui le distribue, Monsieur Robert Bibeau de la Direction des ressources didactiques du Ministère de l’Éducation et des Sports et avec le Centre de recherche sur l’intervention éducative de l’Université Sherbrooke. L’objectif final était de démontrer la pertinence ou non de cet outil dans le contexte scolaire québécois.

Cette expérimentation s’ajoutait à un autre défi : l’enseignement du nouveau programme d’histoire et d’éducation à la citoyenneté. En d’autres termes, en plus de trouver « comment » utiliser le TBI dans ma classe, je devais étudier le nouveau programme, le comprendre et préparer des documents de travail. Ce fut une lourde tâche, et je me suis quelque peu essoufflée vers la mi-novembre, où j’ai d’ailleurs dû réduire mon rythme de travail. Je n’ai pas l’intention ici de faire une liste de mon utilisation complète du tableau, ni de rédiger un long rapport. Je vais plutôt y aller en termes de forces et de limites :

Forces :

Possibilité ...

- de faire annoter par l’élève des images (l’élève encercle les éléments d’une image et les identifie)

- de retour facile sur les hypothèses de travail par rapport à un document (l’analyse se fait de façon interactive)

- de faire surligner les mots-clés d’un texte par l’élève au tableau

- de mettre en évidence des personnages sur une image

- d’effacer ses erreurs

- d’utiliser un codage de couleurs

- d’ajouter une quantité illimité de pages (pas besoin d’utiliser une brosse à effacer ou de changer de transparent)

- d’utiliser des télécommandes pour des questions interactives (l’enseignant connaît immédiatement le résultat de ses élèves)

- de présenter des documents que l’élève peut déplacer directement sur le tableau dans le but de les placer chronologiquement

- d’écrire au tableau des mots et de les faire déplacer (par exemple, dans le but de placer des groupes sociaux dans une pyramide)

- de mettre en parallèle ou de juxtaposer

- d’avoir accès à une infinité de cartes géographiques et historiques et d’y repérer des pays ou régions

- de réaliser un ruban du temps

- d’intégrer plusieurs médias en un seul

Enfin, le tableau rend les activités plus attrayantes et a un effet certain sur la motivation des élèves. Il permet aussi une moins grande perte de temps car des pages peuvent être préparées à l’avance (devoirs, vocabulaires, notes...). Je crois que cet outil aurait avantage à se retrouver dans les classes d’élèves ayant des troubles de comportement ou d’apprentissage.

Limites :

- La réalisation d’activités intégrant le tableau exige une plus grande préparation, une connaissance des logiciels pouvant être utilisés et surtout, une grande imagination puisque peu d’enseignants utilisent ce tableau au Québec (comparativement à la France ou l’Angleterre).

- Il faut créer soi-même sa bibliothèque d’images et de fonds de cartes (une dizaine seulement étaient en lien avec l’histoire dans le logiciel de départ).

- Je crois que l’attrait associé à l’outil diminue avec le temps et avec la multiplication de l’outil (moins d’attrait si on le retrouve dans toutes les classes).

- Il faut utiliser le tableau quotidiennement si on veut qu’il soit rentable (les coûts sont très élevés).

- Peu de ressources sont disponibles.

- Dernier élément très technique : le stylet est trop fragile !

Publié par Cynthia à 2006-07-05 23:48:03

communiqué par

Audrey Miller (audrey@demarque.com)
Information pédagogique et communications - Education Project Manager