lieu termes signification

Folpotat, Métairie de Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse.

Gabiare, La Nom de rivière du Val Terbi, dont l'étymologie reste obscure.

Jura Du gaulois jou, juris, forêt montagneuse. Le mot est latinisé dès l'époque du César, au Ier siècle avant J.-C dans le sens d'"arc jurassien, montagnes du Jura". Le mot "joux", terme régional signifiant forêt de résineux, est issu de la même racine. Il en va de même pour la montagne du "Jorat", dans le canton de Vaud.

Le Peuchapatte Peu : dérivé probable du latin puteus, m. : puits Chapatte est un patronyme franc-montagnard.
Alle Allaine, L' Nom de rivière. Du celtique el-/ ol- qui signifie couler. Cette rivière prend sa source à Charmoille. Elle a donné son nom aux villages d'Alle (canton du Jura) et d'Allanjoie (Doubs). Elle reprend son ancien nom d'Allan lorsqu'elle entre dans le Pays de Montbéliard.
Alle Alle Ce toponyme est le même que celui de l'ancien hydronyme Alle qui désignait l'Allaine. ll est d'origine indo-européenne al/el/ol et signifie couler. Le village tire son nom de la rivière qui le traverse l Allaine, en allemand Hall, en français médiéval, " rivière d Allain ", dans le Pays de Montbéliard, Allan. Cette rivière a également donné son nom à l Ajoie (Alsegau, Pays de la Halle) et au village français d Allenjoie, près de Montbéliard.
Alle Anglards, Les Dérivé du français "angle", par allusion au quadrilatère que forme le finage dans ce secteur.
Alle Bâle, Vies de Du patois vie, f. : chemin, route. Autrefois, la route Porrentruy, Ferrette, Bâle passait par Alle.
Alle Bocat, Pré Du patois boquat, m : bouquet.
Alle Bois, Le Gros Sens évident.
Alle Bois, Noir Sens évident.
Alle Bois, Sous le Noir Sens évident.
Alle Bois, Sur le Noir Sens évident.
Alle Brésil, Le Dérivé probable du patois braisie, m. : brasier, par allusion à d'anciens défrichements par brûlis.
Alle Breuils, Gros Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées.
Alle Buisson Galant Aimable microtoponyme, typique du XVIIIe siècle.
Alle Champs Brayer Sens évident. Brayer est probablement un patronyme ou un sobriquet.
Alle Champs Françon Sens évident. Françon est un diminutif de François.
Alle Croix, Bois de la Sens évident.
Alle Domont, Côte En patois, dôs mont : sous le mont.
Alle Domont, Sur la Côte Sens évident. En patois, "dôs mont" : sous le mont.
Alle Essertiau Diminutif du français régional essert, m. : essart, endroit essarté, défriché.
Alle Fenatte Diminutif du patois fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts.
Alle Genavrats, Les Dérivé du patois dgenâvrie, m. : genévrier.
Alle Genez, Pré Sens inconnu, mais peut-être en rapport avec le toponyme "Courgenay".
Alle Monsieur, Pré Le terme "Monsieur" désigne autrefois des personnages honorés : ecclésiastiques, seigneurs, nobles, voire princes.
Alle Prés, Ferme des Sens évident.
Alle Prince, Pré au Sens évident, qui désigne ici le prince-évêque de Bâle, résidant à Porrentruy depuis 1728.
Alle Pussin, Côte Du patois pussïn, m. : poussin.
Alle Roté, Sur Sens inconnu.
Alle Varoche Peut-être du patois vâ, vai : vers et la désinence roche. La référence à val, vallée est impossible au vu de la configuration des lieux.
Alle Vasselles, Les En ancien français, vaucel, m. : vallon.
Alle Vernes, Les Du patois viene, f. : verne, aulne.
Alle Vernois, Le Dérivé du patois viene, f. : verne, aulne.
Alle Vertillat La désinence "tillat" renvoie probablement au patois tyat, m. : tilleul.
Alle Vies, Entre les Du patois vie, f. : chemin.
Asuel Asuel Toponyme d'origine incertaine.
Asuel Benale, La Dérivé possible du patois bené, m. : fontaine.
Asuel Boulet, Côte de Dérivé du patois, boule, boulie, m : bouleau.
Asuel Caquerelle, La Sens inconnu.
Asuel Château, Le Sens évident. Les seigneurs d'Asuel ont résidé sur cette colline fortifiée jusqu'au XVe siècle.
Asuel Chaumont Du pré-latin calmis : terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne est également possible.
Asuel Chètelat, Le Du patois tchété, m. : château, allusion possible à la présence 'une ancienne fortification.
Asuel Combe, La Sens évident.
Asuel Combe, Noire Sens évident.
Asuel Creux, Le Sens évident dans ce lieu-dit situé dans une dépression du terrain.
Asuel Ecouais, Les Dérivé possible, mais problématique, du patois écoûeche, f. : écorce.
Asuel Feignes, Les Dérivé probable du français faîne, f : fruit du hêtre, dont on tirait autrefois de l'huile.
Asuel Frêne, Côte du Sens évident.
Asuel Gaubes, Les Dans le Jura, les gaubes ( de l'allemand Gabe, f : don) étaient des donations de bois attribuées aux bourgeois d'une communauté.
Asuel Grangettes, Les Sens évident.
Asuel Grangiéron Autrefois "Grange Gilliéron". Gilliéron était un patronyme régional.
Asuel Gy, Le La référence au latin gypsum i, n. : plâtre est possible, mais une autre racine ancienne n'est pas à exclure.
Asuel Juifs, Cras aux Sens évident. Il est possible que, comme à Porrentruy, les marchands de bestiaux juifs passaient autrefois la nuit en ces endroits lorsqu'ils se rendaient à des foires.
Asuel Malcôte, La Sens évident. En patois, côte, f. a parfois le sens de forêt.
Asuel Malettes, Les En patois, malait, adj. : malade. A la fin du Moyen Age, un hospice de lépreux se trouvait aux Rangiers, sur la route romaine menant de Pierre-Pertuis à Mandeure.
Asuel Montbréji Dérivé possible du patois braisie, m, : brasier, par allusion à d'anciens défrichements par brûlis.
Asuel Montgremay Du latin mons, montagne, et de Grimhardus, anthroponyme germanique.
Asuel Pâture, La Sens évident.
Asuel Planchis, Sous Dérivé de planche, f. : autrefois, dans l'espace jurassien, parcelle allongée, en forme de planche.
Asuel Rangiers, Les Du patois randgie, raindgie, m. : haie vive, rangée. D'après le patoisant Biétrix, reindgie, lisière de forêt (BIETRIX, 276).
Asuel Roche au Cerf Sens évident.
Asuel Roche, Grande Sens évident.
Asuel Rondins, Les Dérivé de l'adjectif latin rotundus, a, um : rond, qu'on retrouve dans le microtoponyme "Rondez". Le qualificatif concerne soit la forme des parcelles, soit celle d'une colline, comme d'est le cas ici.
Asuel Vies, Les En patois vie, f : chemin, route.
Asuel Vigne, La Sens évident. La vigne était autrefois cultivée jusqu'en Angleterre.
Bassecourt Bassecourt Composé d'un nom de personne germanique de forme incertaine et du roman corte, domaine agricole.
Bassecourt Berlincourt De Berilo (masculin)/Berila (féminin), anthroponyme germanique, et du roman corte, propriété foncière.
Bassecourt Borbet-Dessous, Pré Du patois, boûerbet, m. : bourbier.
Bassecourt Borbet-Dessus, Pré Du patois, boûerbet, m. : bourbier.
Bassecourt Boulies, Les Du patois boulie, m. : bouleau.
Bassecourt Breuil, Champ du Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées.
Bassecourt Canton, Le Dans le sens général, canton signifie secteur, partie délimitée d'une forêt, d'un finage.
Bassecourt Cantonnement, Le Sens évident. Dans le sens général, canton signifie secteur, partie délimitée d'une forêt, d'un finage.
Bassecourt Chaibles, Côtatte des Chable : dérivé possible du vieux français chable, chaible, m. : grand abatis d'arbres.
Bassecourt Champ Ulay Ulay est probablement un diminutif d'Ulrich. On retrouve ce toponyme avec" Les Houelet", à Bourrignon.
Bassecourt Champs, Côte des Grands Sens évident.
Bassecourt Chaux, Côte de la Chaux : dérivé de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage.
Bassecourt Chétillon, Planches Planches : parcelles allongées en forme de planches. Chétillon dérive du patois tchété, m. : château, endroit fortifié.
Bassecourt Chez. Theurillat Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Theurillat est un nom d'une famille jurassien.
Bassecourt Cité Ruedin Ruedin est le nom d'une ancienne lignée de fabricants bassecourtois. Ils avaient construit ici un ensemble de maison, une "cité" pour leurs employés.
Bassecourt Coeudret, Le Du patois tieudre, m. : noisetier.
Bassecourt Cras Brûlé Du patois crât, m : crêt, talus.
Bassecourt Croisées, Les Allusion probable à une croisée de chemins.
Bassecourt Eau, La Rouge Ruisseau descendant des anciens "Lavoirs" où l'on nettoyait le minerai de fer, ce qui rendait l'eau trouble, rouge et brune.
Bassecourt Essert Jacques Essert, m. : essart, endroit défriché, action de défricher d'essarter.
Bassecourt Frénois, Côte de Sens évident. Frénois : dérivé de frêne, arbre commun dans les forêts jurassiennes.
Bassecourt Jacoterie, La Vocable récent qui fait certainement à un dérivé du prénom Jacques, sans doute l'exploitant de ce coin de terre.
Bassecourt Lémont, Le Dérivé de mons, tis, m. : montagne, colline, avec un préfixe latin inconnu.
Bassecourt Liavas, Prés Sans doute "près li aivâ", en patois : prés là en aval.
Bassecourt Lovère, La Dérivé du français louvière, endroit où se réunissaient les loups.
Bassecourt Maisonnettes, Les Sens évident.
Bassecourt Maiteneux, La D'après certaines hypothèses, amatenne pourrait signifier "lieu où l'on battait la loupe de métal sorti du bas-fourneau afin d'en éliminer les scories". Cette version renvoie à l'existence des activités sidérurgiques dans l'arc jurassien, notamment dans la Vallée de Delémont.
Bassecourt Malé, Le Dérivé probable du latin tardif melum, i, n. : pommier sauvage.
Bassecourt Méchieles, Les Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux.
Bassecourt Melnats, Les Diminutif possible du patois melîn, m. : moulin.
Bassecourt Mont Choisi Toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles, comme Bellevue, Beauregard, etc.
Bassecourt Paicheux, Sur Dérivé possible de l'ancien français régional passiau, pachau, passage aménagé dans une clôture. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186).
Bassecourt Prés, Grands Sens évident.
Bassecourt Rise, Côte de la En patois, rise, f. : chéneau pour faire glisser le bois sur une pente.
Bassecourt Rosireux, Le Dérivé du latin rosa, e, f. : rose, ici sans doute églantine.
Bassecourt Royes, Longues De l'ancien français roie, f. : sillon.
Bassecourt Royes, Longues De l'ancien français roie, f. : sillon.
Bassecourt Vialon, Le Contraction possible du patois : "vie âlong", soit : la chemin d'à côté.
Bassecourt Voirnets, Les Diminutif probable de voirande. Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale.
Beurnevésin Beurnevésin L étymologie de ce toponyme résiste toujours à l'analyse.
Beurnevésin Bois (Entre les) Sens évident.
Beurnevésin Bois au Prince Bois qui appartenait certainement au prince-évêque de Bâle avant 1792.
Beurnevésin Bois-Défendu Bois mis à ban, c'est-à-dire interdit au bétail et aux manants de la communauté par ordre du prince, du seigneur ou de la communauté elle-même.
Beurnevésin Borne des Trois Puissances Borne frontière qui, de 1871 à 1918, a séparé les territoires de la France, de la Suisse et de l'Allemagne.
Beurnevésin Chapelet, Le Autrefois, un chapelet était, entre autres choses, une donation qu'un veuf ou une veuve réservait à son second conjoint.
Beurnevésin Charbonnières, Les Terme renvoyant à l'ancienne présence de fours à charbon.
Beurnevésin Combe Rigat Sens inconnu. En patois, un rigat, m. est un bourreau.
Beurnevésin Côtatte, La En patois : "La petite côte".
Beurnevésin Côtes, Les Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Beurnevésin Gâbes, Les De l'allemand Gabe, f. : don, ration. Terme jurassien renvoyant à l'affouage, c'est-à-dire au droit, pour les gens du lieu, de prendre du bois de chauffage dans la forêt communale.
Beurnevésin Herbues, Les Parcelles et prairies productrices d'herbes
Beurnevésin Jabon Terme inconnu.
Beurnevésin Longennes, Les En ancien français régional, parcelles allongées.
Beurnevésin Paigres, Les En patois, paigre, m. : pâturage ; enclos destiné aux porcs.
Beurnevésin Pusnat Du patois pussenat, m. : petit poussin .Allusion probable à la modestie de cette colline.
Beurnevésin Rollie Sens inconnu.
Beurnevésin Toyers, Les Du patois toyie, m. : pin.
Beurnevésin Varais Nom d'un ancien hameau, Vareroille, disparu à la fin du Moyen Age. Trois lieux-dits renvoient, à Beurnevésin, Damphreux et Bonfol, à ce petit village.
Beurnevésin Vardat Terme renvoyant sans doute à l'adjectif vert, e en patois void, ge. Allusion possible à la verdeur de ces prairies.
Beurnevésin Varonnes Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale.
Boécourt Ameré, Go d' Go, m. : en patois, trou d'eau, gouffre. Le sens d'Ameré est inconnu.
Boécourt Aray, Combe d' Sens inconnu, qui renvoie peut-être à un ancien antroponyme.
Boécourt Bambois, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré".
Boécourt Biel, Sur le Forme orthographique archaïque de bief, m : ruisseau.
Boécourt Boécourt Toponyme composé du nom germanique Bodigast/Bodogast/Bodogis et du roman corte, domaine agricole.
Boécourt Boulies, Combe des Du patois boule, boulie, m. : bouleau.
Boécourt Boulies, Les Du patois boule, boulie, m. : bouleau.
Boécourt Chaux, Sur la De l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage.
Boécourt Chênois, Le Autrefois, chênaie : forêt de chênes.
Boécourt Coperies, Les Du patois copou, m. : bûcheron ; coupe de bois.
Boécourt Côtatte, La Diminutif patois de côte.
Boécourt Côte, Haut de la Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Boécourt Côte, La Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Boécourt Côte, La Peute Du patois peut, e adj. : vilain. En patois, côte peut avoir le sens de forêt.
Boécourt Creusaine, La Dérivé du substantif creux : trou, dépression.
Boécourt Deutes, Les Du patois deûte, f. ; dalle nacré : ; ces pierres servaient autrefois à paver les maisons. Le pluriel opine à pencher sur cette racine plutôt que sur celle du patois deute, f. : dot ecclésiale.
Boécourt Envers, Bois des Dans le parler jurassien, envers signifie ubac, pente exposée au nord.
Boécourt Esserts, Les En français, essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter.
Boécourt Fonnes, Cras des Du patois crât, m. : crêt, talus. Fonnes renvoie soit au patois fanne, m. : femme, ou alors au français faîne, fruit du hêtre.
Boécourt Froideval Sens évident
Boécourt Lavoirs, Les Référence aux installations de lavage du minerai de fer extrait jusqu'au XIXe siècle dans ce secteur de l'arc jurassien.
Boécourt Longennes, Les En ancien français régional, parcelles allongées.
Boécourt Mont Russelin "Russelin" est probablement le diminutif d'un anthroponyme médiéval. Diminutif possible du français roux, rousse.
Boécourt Montagne, Haut de la Sens évident.
Boécourt Montagne, Sur la Sens évident.
Boécourt Montavon Du latin mons, tis, m. : montagne, et de Tado, anthroponyme germanique. Hameau relevant de la commune de Boécourt. La référence à la vallée autrichienne de Montafon dont seraient originaires les premiers habitants du lieu est fantaisiste. Ce toponyme jurassien (Montaon) existait déjà au Moyen Age.
Boécourt Montoyes, Les Dérivé du français mont, montagne.
Boécourt Montrallat La désinence "rallat" renvoie peut-être à un ancien patronyme.
Boécourt Moulin, Le Sens évident.
Boécourt Ordon, L' Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers.
Boécourt Ordons, Les Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers.
Boécourt Pâle, La En patois, pâle, m. : le piquet, le pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux.
Boécourt Pépinière, La Sens évident.
Boécourt Queue, Courte Sens évident, qui renvoie à la forme du finage dans ce lieu-dit.
Boécourt Ravières, Forêt des Ravière : autrefois, parcelle ensemencée de raves.
Boécourt Ravières, Les Autrefois, parcelles ensemencées de raves.
Boécourt Séprais Hameau relevant de la commune de Boécourt. Nom composé qui dérive peut-être su patois "sats prés" : les prés secs.
Boécourt Tever Microtoponyme à rapprocher de "Sur Tevie" à Vicques, mais à l'étymologie tout aussi inexplicable.
Boécourt Tramont Du latin trans montem, "au-delà du mont", de l'autre côté de a montagne.
Boécourt. Séprais, Finage de Le finage est l'ensemble des terres cultivées d'une communauté rurale. Séprais est un hameau relevant de la commune de Boécourt.
Boncourt Angles, Les Référence à des parcelles pointues ou situées dans un angle.
Boncourt Bataillard Signification inconnue.
Boncourt Bois de Cinq Sols Littéralement : le bois de cinq sous. Renvoi possible à la faible valeur de cette forêt.
Boncourt Bois de la Côte Signification évidente.
Boncourt Bois de Mont Michel Il n'y a pas de Mont Michel signalé sur la carte, mais il y a certainement eu un toponyme de ce genre autrefois. Sens évident.
Boncourt Bois, Le Neu Sens évident. En patois, neu, ve, adj. : neuf.
Boncourt Boncourt Dérivé de l anthroponyme germanique Bobo/Boso et du substantif roman corte, domaine agricole.
Boncourt Boulaies, Les En vieux français, boulaie, f. : bois de bouleaux.
Boncourt Champ du Pont Signification évidente, encore qu'il n'y ait pas de cours d'eau dans ce secteur.
Boncourt Châtillon Diminutif du patois tchété, m. : petit château.
Boncourt Chésal Dans le parler régional ancien, un chésal est une parcelle sur laquelle on peut construire une maison, ou sur laquelle une maison habitée est déjà construite. Dans un sens plus général, "chésal" renvoie au latin casalis, is m/f : maison, enclos, tenure.
Boncourt Coires, Les Du patois, câre, m. : angle, coin.
Boncourt Combe de Voillenard Le sens de combe est évident. "Voillenard" dérivé peut-être du patois voyïn, m. : regain ; la référence à un anthroponyme n'est cependant pas exclue. Voillemard renvoie soit à un anthroponyme d'origine germanique, soit à une voie (chemin) suivi d'un complément de phrase du genre ès ... (aux ...).
Boncourt Courbevaux En français moderne : vallon de forme courbe.
Boncourt Déridez Interprétation difficile. Hypothèse : du francique rîdan, tourner, vieux français ridel (pron. ridé) : rideau au sens large, repli de terrain, série de collines, petite élévation entre deux pièces de terre, palissade de charmille, arbres plantés en haie, etc.
Boncourt Grande Combe, La Sens évident.
Boncourt Grands Bois Signification évidente.
Boncourt Les Goulattes Du latin gula, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit.
Boncourt Longines, Les Parcelles allongées.
Boncourt Milandre L'étymologie de ce toponyme est inconnue. Vestiges (tour) de l'ancien château et seigneurie de ce nom, mentionné dès le XIIIe siècle.
Boncourt Mont Renaud Colline où un seigneur local du XVe siècle, Renaud de Boncourt, dit d'Asuel, était certainement possessionné.
Boncourt Montgénaux Le renvoi au patois dgenâtche, f. : sorcière est possible, mais pas certain. "Génaux" peut également renvoyer à un anthroponyme d'origine germanique, comme dans le cas voisin du Mont Renaud.
Boncourt Pommerats, Les Terme renvoyant à la présence de pommiers, en patois pommie. m.
Boncourt Queue au Loup Terme renvoyant à la forme de ce saillant enfoncé dans le territoire de Lebetain (France).
Boncourt Réchesat Ce microtoponyme a peut-être un rapport avec le toponyme Réchésy, en France voisine (biens de cette église paroissiale à Boncourt, etc. ).
Boncourt Rochette, La Référence à un endroit rocheux.
Boncourt Rondbois, Le Sens évident.
Boncourt Rondbois, Le Sens évident.
Boncourt Rouges Terres Signification évidente. Ces terrains contiennent sans doute des argiles. Il est également possible que ce toponyme renvoie aux déchets de minerai d'une activité sidérurgique ancienne.
Bonfol Baimbo En patois, bois banal : autrefois, bois réservé au seigneur et interdit aux villageois. Synonyme : "Le Bois Juré". Actuellement, il n'y a plus un seul arbre dans cet ancien bois banal.
Bonfol Bois Banal Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince.
Bonfol Bois des Boulats Bois situé à côté du lieu-dit "Les Boulats" qui renvoie à une ancienne forêt de bouleau.
Bonfol Bois du Médecin Sens évident.
Bonfol Bois Juré, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Synonyme : "Le Banbois".
Bonfol Bonfol Dérivé du latin bonus fagus, "le bon hêtre". Ce toponyme est en fait roman, fô m. signifiant en patois ajoulot : hêtre.
Bonfol Boré En vieux français, bourré, m. : fagot de menues branches. Cette acception est plus plausible dans le cas de cette forêt éloignée des plans d'eau.
Bonfol Borne, La Haute... Ici, l'adjectif "haute" qualifie la borne elle-même et non pas sa position géographique.
Bonfol Boulats, Bois des En ancien français, boulaie, f. : forêt de bouleaux.
Bonfol Boulats, Les Du vieux français, boulaie, f. : bois de bouleaux.
Bonfol Chéchion Du vieux français chechillion, m. : sorte de champs
Bonfol Chêtre, Le Dérivé possible du patois, çhyâtre, f. : crête (d'un coq, d'une poule). Peut-être également du latin castrum, i, n. : fortification.
Bonfol Combe Guerri, La Guerri est probablement un dérivé de l'anthroponyme germanique Waro (masculin), Wari (féminin) que l'on retrouve dans le toponyme "Gerwiller" (de Wari/Waro et du latin villare, domaine foncier) dans le village voisin de Pfetterhouse. Ces lieux-dits perpétuent souvenir de la localité de ce nom, disparue à la fin du Moyen Age.
Bonfol Creux de la Pâle, Sur le Du vieux français pal, pieu, m. : palissade.
Bonfol Creux de Marne Sens évident. La marne servait autrefois d'engrais.
Bonfol Creux, Sur les Sens évident.
Bonfol Croix de Damphreux, La Sens évident. Cette croix se trouvait probablement sur la route menant de Bonfol à Damphreux.
Bonfol Essert, Bois de l' Essert, m. : essart, lieu défriché, essarté.
Bonfol Etang du Milieu et Neuf Etang Sens évident. Celui appelé "du Milieu" l'était avant le début du XXe siècle par rapport à un grand étang situé à l'ouest, asséché depuis lors, et au Neuf Etang situé à l'est.
Bonfol Etaye, L' Du vieux français estal, estel, estail, m. : pieu, poteau.
Bonfol Fahy, Le Autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres.
Bonfol Fahy, Le Forêt de hêtre (en français régional, foyard, du latin fagus, i, m. : hêtre)
Bonfol Haut du Ban "Ban" a ici le sens, régional, de territoire communal.
Bonfol Largin, Le Terme tiré du nom de la rivière qui marque la frontière franco-suisse, la Largue. Larga est une localité déjà connue à l'époque romaine.
Bonfol Les Fondrins Terme dérivé du patois fondrayie, f. : mare.
Bonfol Maitie Sens inconnu.
Bonfol Manche (Champs de...) Sens inconnu.
Bonfol Mâran, Le En patois, ran, m. : talus. Ici : "le mauvais talus".
Bonfol Mertenant, Sur Probablement un diminutif du prénom Martin, en patois Maîtchïn. On retrouve ce terme dans le toponyme jurassien "La Joux Mertenat", ancien nom de Lajoux.
Bonfol Moncevi Du latin mons, tis, m. : montagne, et d'un désinence indéterminée renvoyant peut-être à un anthroponyme.
Bonfol Pendants (Champs) Allusion possible à des champs pentus situés sur les flancs d'un coteau.
Bonfol Pertuis En vieux français, pertuis, m. : trou, ouverture. Dans les lieux-dits, le terme désigne un passage étroit.
Bonfol Prérat, Rond Allusion probable à un petit pré de forme arrondie.
Bonfol Roies, Longues De l'ancien français roie, f. : sillon.
Bonfol Rougeat, Etangs Rougeat : diminutif de rouge, qui fait peut-être référence à la couleur de la terre de ce lieu-dit. A Bonfol, les étangs ont été créés par les princes à la fin du Moyen-Age.
Bonfol Sacé, En Du vieux français saussaie, f. : bois de saules. En patois, lai sâce, f. : le saule, l'osier.
Bonfol Saint-Fromont De Frodimund, anthroponyme germanique. Chapelle où, selon la tradition, saint Fromont, ermite du Haut Moyen Age, vivait près de Bonfol.
Bonfol Troncheré Nom d'un village, Truncheré, disparu à la fin du Moyen Age aux environs de Bonfol.
Bonfol Troncheré Nom d'un ancien hameau disparu à la fin du Moyen Age, en même temps que Vareroille et Gerwiller, dans les environs de Bonfol.
Bonfol Vannet Dérivé probable du celtique vanno : sommet, pente escarpée. Ce lieu-dit est fréquent dans tout l'espace régional
Bonfol Varaille Nom d'un ancien village disparu à la fin du Moyen Age, appelé "Vareroille". On retrouve le même lieu-dit à Beurnevésin : Varais.
Bourrignon Bellevue Toponyme typique du XIXe siècle.
Bourrignon Bois, Noir Sens évident.
Bourrignon Bourrignon Il n'y a pas actuellement d'explication plausible du toponyme Bourrignon et de son exonyme Bürgis.
Bourrignon Bruyères, Les Sens évident. Microtoponyme moderne (XVIIIe XIXe siècle).
Bourrignon Burgisberg, La En allemand, "La Montagne de Bourrignon". Ce village se trouve à la frontière des langues.
Bourrignon Cerneux, Le Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Bourrignon Chaux, Sur la Dérivé du pré-latin calmis, pâturage, endroit déboisé.
Bourrignon Chésel Chésal : dans le Jura, bien-fonds sur lequel on peut bâtir une maison d'habitation.
Bourrignon Chétion Diminutif probable du substantif français "châtillon".
Bourrignon Chez les Houelet Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Houelet : variante probable du patronyme Huelin.
Bourrignon Combattes, Les Diminutif patois de combe.
Bourrignon Combe Juré Renvoi probable au caractère banal, c'est-à-dire interdit sous serment de l'accès de cette combe au bétail de la communauté de Bourrignon.
Bourrignon Coperie, La En patois, copou, m : bûcheron.
Bourrignon Côtes, Les Sens évident. En patois, côte, f, peut avoir le sens de forêt.
Bourrignon Courcelles, En Diminutif du roman corticella, f. : petite ferme.Ce terme est dérivé du bas-latin curtis : domaine agricole.
Bourrignon Grabe, La De l'allemand Grab, n. : tombe. A rapprocher du patois fôsse, f. : tombe. La question de savoir si ces toponymes renvoient à la présence de tombes ou de simples tranchées reste posée.
Bourrignon Graindgeattes, Les En patois, "Les Grangettes".
Bourrignon Liotons, Champs Liotons renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet.
Bourrignon Lucelle Nom d'une rivière qui prend sa source à Bourrignon et qui se jette dans la Birse à Laufon. L'étymologie de cet hydronyme, qui est également un toponyme, est incertaine. Le terme a son équivalent en allemand : Lützel.
Bourrignon Mai, Côte de Renvoi possible au patois mè, maie, f : pétrin, par référence à la forme régulière et allongée de la combe
Bourrignon Mermets Dessous, Les En ancien français, mermet, petit. Par extension, le mot est devenu un sobriquet et un patronyme.
Bourrignon Mermets Dessus, Les En ancien français, mermet, petit. Par extension, le mot est devenu un sobriquet et un patronyme.
Bourrignon Mont Sens évident.
Bourrignon Mont, Droit Mont exposé au droit, c'est-à-dire, en français, à l'adret.
Bourrignon Moulin, Le Sens évident.
Bourrignon Ordons, Forêt des Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par dérivation, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers.
Bourrignon Ordons, Les Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par dérivation, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers.
Bourrignon Pâture, La Sens évident.
Bourrignon Pierque, Le Sens inconnu.
Bourrignon Plainbois, Les Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Bourrignon Planches, Les Autrefois, parcelles allongées, en forme de planches.
Bourrignon Poussin, Pré Sens évident qui renvoie à l'ancienne présence de volailles.
Bourrignon Prîre, La En patois, prîere, f. : carrière de pierres.
Bourrignon Roches, Grandes Sens évident.
Bourrignon Scie, La Sens évident.
Bourrignon Scie, La Sens évident.
Bourrignon Stockweid En allemand, "La prairie des souches". Bourrignon ne se trouve pas loin de la frontière des langues..
Bourrignon Vâ, Cras de En patois, crât, m : crêt, talus ; vâ, m. : val. vallée.
Bourrignon Vanné, Fin de Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. Vanné dérive probablement du celtique vanno, sommet, pente escarpée. Ce lieu-dit est fréquent dans tout l'espace régional
Bourrignon Zenzesserts, Les Diminution probable de "Cent Esserts". Essert : essart, endroit essarté, défriché.
Bressaucourt Bétchailat, Le Du patois tchaîlat, m. : chalet. Bé, adj. : beau. Le beau chalet.
Bressaucourt Bressaucourt Composé d'un prénom germanique du genre Bersold/Bersoard et du suffixe roman corte, domaine agricole.
Bressaucourt Chalembert, Dos Châ, chaux : dàrivé de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Dans l'espace jurassien, large fond de vallée dépouillé d'arbres. Lambert renvoie à un ancien anthroponyme médiéval, Lambert.
Bressaucourt Chété, Côte du Du patois tchété, m. : château.
Bressaucourt Chété, Sous Du patois tchété, m. : château.
Bressaucourt Chételat, Le Diminutif du patois tchété, m. : petit château. La présence d'un endroit fortifié de la fin du Xe siècle a été attestée par la trouvaille d'une monnaie de cette époque.
Bressaucourt Côte, Peute Du patois peut, e, adj., : vilain. En patois, côte peut renvoyer à : forêt
Bressaucourt Côte, Sur la Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Bressaucourt Echaux Dérivé probable du patois échie, m. : essart. Peut-être également "Es çhiôs" : aux vergers, aux clos.
Bressaucourt Fosses, Les Du patois, fôsse, f. : tombe. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc.
Bressaucourt Franc, Mont Ici, l'étymologie du terme Franc n'est pas claire
Bressaucourt Laives, Les Laive, f. : en patois, grandes pierres plates, naturelles ou taillées ; dalle nacrée.
Bressaucourt Laives, Sous les En français régional, lave, laive, f. :, grande pierres plate de calcaire, naturelle ou travaillée ; dalle nacrée..
Bressaucourt Mavalau. Diminutif probable de "La mauvaise Vallée". Du patois mâ. adj. : mal et vâ, m. : val.
Bressaucourt Morlat, Sous les Champs Morlat renvoie probablement à un anthroponyme.
Bressaucourt Mort, Echelle de la Allusion à un passage étroit et dangereux.
Bressaucourt Moulin, Champ du Sens évident.
Bressaucourt Noye, La Du patois nô, m. : bassin de fontaine, abreuvoir. Parfois également, terrain marécageux.
Bressaucourt Pichisson Du patois, piçhie, pisser. Par dérision, défilé où coule un ruisseau.
Bressaucourt Pré Guenin Guenin est ici un patronyme ou un prénom.
Bressaucourt Pré Guenin, Sous Guenin est ici un prénom ou un patronyme.
Bressaucourt Prés, Peuts Du patois peut, e, adj. : vilain.
Bressaucourt Roches, Sous les Sens évident.
Bressaucourt Terres, Noires Sens évident, renvoyant à la couleur des terres de cet endroit.
Bressaucourt Tertre, Plain Plain, m. : en français régional, terrrain plat. Tertre : petit monticule de terre. Littéralement " le replat sur le petit monticule".
Bressaucourt Tuilerie, La Sens évident. Les tuileries se répandent dans les villages jurassiens dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, lorsque l'obligation de couvrir ses toits de tuiles entre peu à peu dans les faits.
Bressaucourt Vaberbin Vaberbin : du patois vâ, m. : val et Berbin, sans doute un anthroponyme.
Bressaucourt Vaberbin, Ru de En Romandie, ru, ruz : ruisseau. Vaberbin : du patois vâ, m. : val et Berbin, sans doute un anthroponyme.
Bressaucourt Vaillay, Combe L'étymologie de Vaillay est inconnue. Elle renvoie au terme français Voillard, qui dérive sans doute d'un anthroponyme germanique.
Bressaucourt Verdat Dérivé probable de l'adjectif vert, pour souligne la qualité des prairies à cet endroit. La forme patoise, probablement originelle, est "Voidgeat", de voi (dge), vert(e).
Bressaucourt Côte, Sous la Sens évident. Côte peut également signifier la forêt, en patois.
Buix Blouchies, Les Du français régional blouche, f. : prune. En patois : blouchie, m. : prunier.
Buix Bois, Le Petit Sens évident.
Buix Buix Dérivé probable du latin buxus, i, m : buis. Cet arbuste est fréquent dans les forêts de ce village.
Buix Bure, Vies de En patois, vie, f. : chemin.
Buix Cantons, Sous les En ancien français régional, canton : portion de terrain délimité par des bornes.
Buix Champs, Grands Sens évident.
Buix Charbonnières, Les Allusion évidente à la présence d'anciennes meules à charbon.
Buix Charrière, Sur la Du vieux français charrière, f : route praticable avec des chars.
Buix Cherme Du patois tchairme, m. : charme. Bois de charmes.
Buix Combatte, La En patois, "La petite combe".
Buix Combe Saint-Jean Sens évident. L'allusion renvoie peut-être au une chapellenie possessionnée dans cette combe.
Buix Côte, La Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Buix Crans, Les Possible diminutif du patois crât, m : ravin. L'endroit est effectivement raviné. Peut-être également un diminutif du latin creta, f. : craie.
Buix Creppes, Les D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé du prélatin crepp, rocher.
Buix Maira, Le Diminutif probable de mare. On retouve ce toponyme à Vendlincourt, "Le Merras". Le Maira est un hameau relevant de la commune de Buix.
Buix Ménagies, Les Du patois ménaidge, m. ménage. Allusion probable à la présence ancienne de jardins potagers que la commune accordait aux ménages nécessiteux au XIXe siècle.
Buix Montfrégy Le Mont de Frégy. Frégy est probableme l'anthroponyme germanique Frigis, Frigila, que l'on retrouve dans le toponyme Fregiécourt.
Buix Planches, Les Planche : dans la région, parcelle de forme allongée.
Buix Prairie-Dessous Sens évident.
Buix Prairie-Dessus Sens évident.
Buix Rang, Sur le En patois, ran, m. : talus.
Buix Recet, Le Dérivé possible du verbe latin recipere, recevoir ; le substantif roman recet, receit, m. signifie refuge, asile, lieu où l'on se refugie.
Buix Saprés En patois, sa, satche, adj. : sec." Les prés secs".
Buix Seineu, Le Diminutif probable de seigneur. Allusion possible à un bois seigneurial. La référence au français régional cerneux, endroit à défricher, est peu probable dans cette forêt.
Buix Sollery Peut-être un diminutif du français régional solier, m. (en patois sôl'rat, m.). Le solier est, entre autres choses, un grenier à foin.
Buix Tourlats, Les Probablement un diminutif du patois toéré, m. : taureau.
Buix Valle, La Grande Sens évident.
Buix Vâloin Du patois vâ, m. : le val, mais également vâ : vers. Le sens de la désinence "loin" ne se laisse pas deviner ; peut-être éloigné, lointain mais aussi là, là-bas.
Buix Vaugiray, Cras En patois, crât, m. : talus, ravin. Vaugiray : "Val de Gérard (Vaugirard)".
Bure Bois de Bure Sens évident.
Bure Bouenes, Es En patois : "Aux Bornes". L'endroit se trouve sur la frontière franco-suisse.
Bure Boverie, Lai En patois : la bouvière, la pâture des boeufs.
Bure Buratte Diminutif patoisé de Bure. Nom d'une ancien quartier de Bure abandonné à la fin du Moyen Age.
Bure Bure L'étymologie de ce toponyme résiste encore aux analyses.
Bure Champ Boudat Boudat renvoie peut-être à un anthroponyme.
Bure Champex En patois, champi, m. : champ transformé en pré et labouré l'année suivante. Microtoponyme identique à Corban : "Les Champés".
Bure Champs Montants Sens évident.
Bure Combalats, Les Diminutif patoisé de combe.
Bure Combattes, Les En patois, "Les petites combes".
Bure Combe Baidire Baidire se rapporte peut-être à un patronyme ancien (Badier ?).
Bure Fâ, A En patois : "Au faux", faux étant ici masculin. Probable allusion à la présence d'un fou, fô, fol, m. : hêtre. Du latin fagus, i. m : hêtre.
Bure Falat, Le En patois, fâle, adj. : fauve, qui tire sur le roux ; fallat, m : boeuf de poil jaune-clair.
Bure Fontaine Sens évident.
Bure Fouchard, Champs Fouchard est ici sans doute un nom de famille.
Bure Haut du Mont Sens évident.
Bure L'Enclos Sens évident.
Bure Lâche, La Dérivé probable du patois lâtche, f. : carex, laîche, plante poussant dans les lieux humides.
Bure Maira, Es Vies di En patois : Aux chemin du Maira".
Bure Massonnère, La Dérivé possible de "moisson". Terroir propice aux emblavures.
Bure Montbion Si le sens de Mont est évident, celui de sa désinence en -bion reste inconnu : renvoi à une caractéristique orographique ? à un anthroponyme ?
Bure Nalé Dérivé possible du vieux français nielle, nelle, etc. f. : nielle (plante qui croît dans les blés semés dans des champs humides. Vénéneuse, elle rend mortelle la consommation de pain à base de farine "niellée".)
Bure Paradis, Le Microtoponyme sans doute assez récent d'une ferme bien située.
Bure Patets, Les D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé de l'illyrien palta, boue (voir "Sur le Patai" à Rocourt). Cette étymologie reste cependant obscure.
Bure Pierres, Combe des Sens évident.
Bure Purgatoire, Le Microtoponyme moderne, sans doute créé par allusion à la ferme du "Paradis"
Bure Rondat, Derrière le Dérivé du latin rotundus, rond, sans doute par allusion à la forme des parcelles ou à la géomorphologie des lieux.
Bure Rondat, Le Dérivé du latin rotundus, rond, sans soute par allusion à la forme des parcelles ou à la géomorphologie des lieux.
Bure Saipois Dérivé d'essert, m. : essart, endroit défriché, essarté. On retrouve cette racine dans Essapeux., à Coeuve.
Bure Scieutche, En lai En patois : "A la cloche". Allusion difficile à saisir.
Bure Sin, Combe le Si le sens de combe est bien connu, celui de "Sin" ne se laisse pas deviner.
Bure Table, La Allusion probable à un monument, naturel ou construit en pierre, de type dolmen.
Bure Tchênet, Devaint En patois : "Devant la forêt de chênes".
Bure Tcherteau Dérivé possible, mais pas certain, du vieux français certeau, m. : variété de poire.
Bure Tenie, La Diminutif de tenure, f : bien-fonds concédé autrefois en bail héréditaire. On retrouve la même racine "Es Tennements" à Lajoux.
Bure Teurion Sens inconnu. Dérivé possible de l'ancien français turet, turel, m. : colline, éminence.
Charmoile Côte, Sur la Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Charmoille Aidjolats, Les En patois : "Les Ajoulots". Charmoille se trouve à la frontière des langues, mais également des anciens bailliages d'Ajoie et de Delémont.
Charmoille Beau Site Sens évident d'un toponyme typique du XIXe siècle.
Charmoille Bois Défendu Autrefois, bois banal, et dont l'accès est interdit aux membres d'une communauté sans la permission du seigneur ou des autorités locales.
Charmoille Charmoille Diminutif en -icula du terme ancien calmis : terrain inculte, pâturage.
Charmoille Chenois, Le Du français chênaie, f. : forêt de chênes.
Charmoille Chênois, Le Comme son voisin "Chenois", ce toponyme renvoie au français chênaie, f. : forêt de chênes.
Charmoille Combe Quelore Sens évident. Quelore est un ancien patronyme régional.
Charmoille Corbeau, Roche au Sens évident.
Charmoille Craie, En Dans l'ancien français régional, craie, f. : terrain rocailleux.
Charmoille Essert Angellin Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché. Angellin est probablement le nom d'un tenancier de cet essart.
Charmoille Fontaine Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source.
Charmoille Gaubes, Les Vieilles Dans le Jura, les gaubes ( de l'allemand Gabe, f : don) étaient des donations de bois attribuées aux bourgeois d'une communauté.
Charmoille Lucelle Nom d'une ancienne abbaye cistercienne du XIIe siècle. Etymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique.
Charmoille Lucelle, Mont Sens évident. Lucelle : étymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique.
Charmoille Lucelle, Prés de Sens évident. Lucelle : étymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique.
Charmoille Miserez-Dessus Sens évident. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins.
Charmoille Miserez, Mont de Sens évident. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins.
Charmoille Mont, Sous le Sens évident.
Charmoille Montbreux En patois, "Montebreû" : dérivé probable du latin mons, montagne, et d'un anthroponyme difficilement identifiable.
Charmoille Montevie Du patois vie, f. : chemin. Allusion au caractère escarpé de ce chemin qui relie Charmoille à Lucelle.
Charmoille Paigre, Le En patois, paigre, m : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré.
Charmoille Paigre, Planche du Planche : autrefois, parcelle allongée, en forme de planche. En patois, paigre, m : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré.
Charmoille Perrou, Mont Du vieux français perroux, adj. : pierreux.
Charmoille Pré, Le grand Sens évident.
Charmoille Rochattes, Les Diminutif patoisé de "rochettes".
Charmoille Scholis Terme germanique d'origine inconnue. Charmoille se trouve sur la frontière des langues.
Charmoille Touillère, La Du patois toulîere, f. : tufière, soit carrière de tuf. Autrefois, le tuf était une pierre utilisée pour la construction des cheminées, mais également comme détergent.
Charmoille Tuilerie, Vieille Sens évident.
Charmoille Val, Devant le Sens évident.
Charmoille Vigne, La Autrefois, cet endroit était certainement planté de vignes.
Châtillon Banbois, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré".
Châtillon Bois, Champs des Sens évident
Châtillon Châtillon Dérivé et diminutif du patois tchété, m. : château. Le terme renvoie probablement à l'existence d'un ancien lieu fortifié, en latin castellum, i, n.
Châtillon Claverie, La Du patois çhiaivie, m. : sacristain. Référence probable aux revenus afférents à l'entretien d'une sacristie et/ou d'une église.
Châtillon Corbions, Les Allusion possible à la forme courbée des parcelles.
Châtillon Côte, Sous la Sens évident. En patois, côte peut également signifier forêt.
Châtillon Crât, Peut Du patois, crât, talus, ravin et peut, e, adj. : vilain.
Châtillon Fenatte, La Diminutif du patois fïn, f : finage, ensemble des terres cultivées.
Châtillon Mai, Côte de la Du patois, mè, maie, pétrin. Allusion probable à la géomorphologie des lieux.
Châtillon Metteneux, La Ce lieu-dit pourrait renvoyer à ès matenne/mètenne : lieu où l'on battait la loupe de métal sorti du bas-fourneau afin d'en éliminer les scories, lieu où l'on travaille la gueuse de fonte pour la mater, l'homogènéiser. Cette hypothèse renvoie à l'existence des activités sidérurgiques dans l'arc jurassien, notamment dans la Vallée de Delémont.
Châtillon Montagne, La Sens évident.
Châtillon Ponts, Forêt des Vieux Renvoi possible au terme pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux.
Châtillon Prairie, La Sens évident.
Châtillon Rocher, Le Blanc Sens évident
Châtillon. Cendre, Forêt de la Renvoi possible au vieux français cendre, f. : incendie, par allusion à d'anciens abattages d'arbres pour les brûler en vue d'obtenir du charbon. (Voir également "Bois Brûlé" à Delémont).
Chevenez Barrières, Les Dans le Jura, le vocable barrière, barre s'appliquait aussi bien aux haies qu'aux barrières proprement dites.
Chevenez Bois de Monin Monin peut renvoyer à la personne d'un "meunier" ou à ce patronyme courant dans l'espace français.
Chevenez Bois, Petit Sens évident.
Chevenez Bois, Grand Sens évident.
Chevenez Bottenier, Le Du patois bottenie, m. : églantier.
Chevenez Bruyère, Haut de la Sens évident.
Chevenez Champ Cuenin Sens évident. Cuenin, anthroponyme d'origine germanique, est devenu au XVIe siècle un patronyme courant dans l'espace jurassien.
Chevenez Champ delà Champ éloigné, situé au-delà d'une limite implicitement connue du locuteur.
Chevenez Champas, Le Dérivé probable du français régional champois, m. : pâturage.
Chevenez Champs Montants Sens évident.
Chevenez Chapelle, Sous la Sens évident. La chapelle du Saint Nom de Jésus se trouve au bord de la route Chevenez-Rocourt.
Chevenez Charbonnières, Les Allusion à l'ancienne présence de meules à charbon.
Chevenez Chèbre Sens inconnu.
Chevenez Chevenez Composé du prénom latin Cavinius et du suffixe toponymique celtique - akos/-acum.
Chevenez Coiratte, La Du patois câre, m. : le coin. "Le petit coin de terre".
Chevenez Coire Du patois câre, m., : coin, angle.
Chevenez Combe derrière Grand Bois Sens évident.
Chevenez Combe Ronde Sens évident.
Chevenez Côte, La Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Chevenez Craie, La Dans l'ancien français régional, craie, f. : terrain rocailleux.
Chevenez Cras, Grand Du patois, crât, m. : talus, ravin.
Chevenez Creux Genat L'allusion souvent revendiquée au patois dgenâtche, f. : sorcière, n'est pas très convaincante. On retrouve cette problématique à Boncourt, Montgénaux. Genat peut renvoyer à un anthroponyme germanique.Genat/Dgenat/Dgenez/Dgenai, que l'on retrouve dans les toponymes "Courgenay/Coèrdgenaie" et "Prés-Dgenez", entre Alle et Courgenay, renvoie plutôt à un anthroponyme ancien.
Chevenez Ermont, Bas d' Ermont : dérivé de l'anthroponyme germanique Harimund et du roman corte : le domaine. On retrouve ce toponyme à Courgenay et à Porrentruy, "Cras d'Hermont" et en France voisine à Hérimoncourt.
Chevenez Foigeret Du patois fouedgiere, f. : fougère.
Chevenez Foigeret, Devant Du patois fouedgiere, f. : fougère.
Chevenez Fol, Champ du Le fol (prononcer fô) est ici un hêtre, en vieux français fau.
Chevenez Fosse, Sur En patois, fosse, f. : la tombe. Allusion possible à un ancien cimetière ou à des trous du genre emposieux.
Chevenez Genevroye, La Dérivé de genévrier ; endroit où ces plantes étaient communes.
Chevenez Goule, Combe de Du latin gula, e, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit.
Chevenez Honne, Côte de l' Peut-être du patois hanne, m. : homme.
Chevenez Libécourt De l'anthroponyme germanique Leobald et du roman corte : domaine agricole. On retrouve presque le même toponyme à Liebvillers, village du Doubs, en France voisine.
Chevenez Louvière, La Autrefois, endroit où séjournaient volontiers les loups.
Chevenez Monin, Devant Monin peut renvoyer à la personne d'un "meunier" ou à ce patronyme courant dans l'espace français.
Chevenez Montaigu Du vieux français agu, e, adj. : pointu, fin. Toponyme désignant couramment les arêtes rocheuses acérées.
Chevenez Nalé, Combe de Dérivé possible du vieux français nielle, nelle, etc. f. : nielle (plante qui croît dans les blés semés dans des champs humides. Vénéneuse, elle rend mortelle la consommation de pain à base de farine "niellée".)
Chevenez Pâles, Les En patois, pâle, m. : le piquet, le pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux.
Chevenez Patenôtre Du latin Pater Noster, premiers mots du Notre-Père. Allusion à un possible pélerinage local.
Chevenez Péquerat, Le Diminutif du patois péqui, pécat, m. : pâturage communal.
Chevenez Pré de Monnin Monin peut renvoyer à la personne d'un "meunier" ou à ce patronyme courant dans l'espace français.
Chevenez Pré Pérat Le terme Pérat renvoie soit à un nom de famille ou à un anthroponyme, soit à un dérivé du patois pîere, f. : pierre.
Chevenez Prières, Les Francisation du patois prîere, f. : carrière de pierre.
Chevenez Roches, Sur les Sens évident.
Chevenez Royes, Longues De l'ancien français roie, f. : sillon.
Chevenez Saucy, Le Autrefois, saussaie, f. : forêt de saules.
Chevenez Soleil, Au Sens évident.
Chevenez Théodoncourt Du roman corte : domaine foncier, et de Theodo, anthroponyme germanique. Ce toponyme est typique de l'époque mérovingienne (VIe-VIIIe siècle).
Chevenez Trois Poissons Allusion sans doute ironique à la sécheresse de ce lieu-dit situé près du Creugenat, qui ne coule que quelques jours par année.
Chevenez Vaillay, Côteau de L'étymologie de Vaillay est inconnue. Elle renvoie au terme français Voillard, qui dérive sans doute d'un anthroponyme germanique.
Chevenez Vannez, Sur Du gaulois vanno, pente, et par extension, sommet.
Chevenez Varu, Combe de Probablement "La Combe du Val du Ruisseau".
Chevenez Vaux, Fond de Sens évident.
Chevenez Vies, Les Grandes Du patois vie, f. :, chemin.
Chevenez Vies, Sous les Du patois vie, f. : chemin. Le lieu-dit renvoie peut-être à la présence de l'ancienne voie romaine reliant Porrentruy à Mandeure, dont un tronçon a été mis au jour à Courtedoux.
Chevenez Vigne, La Sens évident. Jusqu'à la fin du Moyen Age, la vigne est cultivée jusqu'en Angleterre. La consommation de ces vins est uniquement régionale.
Chevenez Voichoux Du patois voichaie, v. : verser. Littéralement, le verseur, allusion probable à la fréquence des précipitations dans de secteur du Lomont.
Chevenez Vuey Miclave Sens inconnu. Ce toponyme semble avoir subi de notables altérations pour arriver à son état actuel.
Chevenez Roches, Sous les Sens évident.
Coeuve Alouettes, Les Sens évident.
Coeuve Bâle, Champs de Terme tiré probablement du vieux français baile, balle, m. et f.. : enceinte fortifiée de pieux dans laquelle on se mettait à l'abri en cas de besoin.
Coeuve Bois de Sapins Sens évident.
Coeuve Bois, Coupe derrière le Bois Sens évident.
Coeuve Charme, Le Allusion à une ancienne forêt de charmes.
Coeuve Coeuvatte, La Rivière qui tire son nom du village où elle prend sa source : Coeuve. Elle se jette dans l'Allaine à Joncherey (Territoire de Belfort).
Coeuve Coeuve L'origine de ce toponyme est très incertaine.
Coeuve Combatte du Petit Bois Combatte, f. : en patois, petite combe.
Coeuve Combe de Sacy, Sur la Le terme sacy renvoie au vieux français saussaie, f. : bois de saules.
Coeuve Combes, Les Sens évident.
Coeuve Corbété En patois, corbe hêt : " hêtre tordu".
Coeuve Côtes, Sur les Sens évident. Côte peut également signifier forêt en patois.
Coeuve Cras rière la Ville Du patois, crât, m. : talus, ravin. La ville, du latin villa, f., désigne ici le village ancien.
Coeuve Epine, L' On appelait autrefois "épine" un buisson d'épineux, notamment la prunelle ou épine noire.
Coeuve Essapeux, Les Du patois essapaie : défricher.
Coeuve Gâbes, Les De l'allemand Gabe, don, ration. Terme jurassien signifiant affouage, c'est-à-dire droit de prendre du bois de chauffage dans la forêt communale.
Coeuve Hires, Les Rérivé possible du vieux français hiere, f. : héronnière.
Coeuve La Clef Du gaulois cleta, claie, porte à claire-voie.
Coeuve Le Seu Dérivé possible du gaulois suteg : abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Trou de la Sot" à Delémont). La référence au vieux français seu, m. : sureau est également envisageable. (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405).
Coeuve Longeat, Dos En patois "Sous le Longeat" : allusion probable à des champs de forme allongée.
Coeuve Meillire, La Du vieux français maillière, f. : terre de peu de rendement (allusion à maille, petite monnaie) ; également : marnière.
Coeuve Mont, Sur le Sens évident.
Coeuve Montorbé Sens dérivé de Mont, avec un qualificatif ou un anthroponyme. En vieux français orbe, adj. : sombre.
Coeuve Péqui, Le En français régional ancien, péqui, pâquis, pécal, m. : pâturage, souvent communal.
Coeuve Rangs, Sur les En patois, ran, m. : talus.
Coeuve Sapelots, Sous les Sens évident.
Coeuve Tervannes, Les Sens inconnu.
Coeuve Tètres, Sur les Terme renvoyant probablement aux tertres, petites sommités de terre.
Coeuve Vaupertin, Le Gros Vaupertin renvoie probablement au terme val, vaux suivi d'un anthroponyme, ici peut-être Bertin. Il y aurait eu un grand et un petit "Val de Bertin".
Coeuve Vendlincourt, Vies de En patois, vie, f. : chemin. Chemin de Vendlincourt.
Coeuve Vies de Grandgourt Du patois vie, f. : chemin. Chemin menant à Grandgourt.
Corban Abues, Sur les Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles.
Corban Bois Dedos En patois, dôs, dedôs : sous.
Corban Bois Rottet, Le Sens évident. Rottet est an nom de famille du Val Terbi.
Corban Camenray, Dos En patois, dos, sous. Le terme "Camenray" se rapprocherait-il du substantif carmoûetche, qui désigne, dans le patois de la région belfortaine, un éclat de souche ou de bois noueux ?
Corban Champés, Les En patois, champi, m. : champ transformé en pré et labouré l'année suivante. Microtoponyme identique à Corban : "Les Champés".
Corban Chaudron Dérivé du latin caldaria, f. : chaudière. Excavation généralement circulaire creusée par les eaux dans le roc.
Corban Chenal, Grand En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Corban Chenal, Petit En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Corban Corban Toponyme dérivé du roman corte, domaine agricole, et de l anthroponyme germanique Bado.
Corban Doux, Sur la Du patois dou, f. : source de fontaine ; bassin situé près d'une fontaine, d'une source.
Corban Envers-Mont, L' Sens évident. Dans le Jura, le terme envers signifie ubac, pente tournée vers le nord.
Corban Esserts, Les Essert : terre essartée, défrichée.
Corban Faivelies, Les Du patois faive, faivatte, faiviôle, f. : fève, haricot. Champ ensemencé de fèves.
Corban Grille, La Variante régionale du français "craie" (voir ce mot). Ce terme s'applique souvent à des endroits dont le sous-sol est très calcaire.
Corban Lieu Peter Peter est un prénom ou un patronyme. Lieu renvoie sans doute à : parcelle de...
Corban Maicheratte, La Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux
Corban Monin Allusion probable à la présence d'un meunier, en patois monnie. m., ou alors à celle d'une famille de ce nom.
Corban Morbez Sens inconnu. Peut-être Mort-Bief : le ruisseau mort, asséché, (prise d'eau pour un moulin, au-dessus).
Corban Piamont Renvoi probable à. plat, plain et à mont. Toponyme proche à Courgenay : Sur : Plainmont
Corban Piamont Steulet Renvoi probable à : plat, plain et à mont. Toponyme proche à Courgenay : Sur : Plainmont. Steulet est un patronyme courant dans le Val Terbi.
Corban Plain Fayen, Sous Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Fayen renvoie ici au vieux français fol, fau, m. : hêtre. On retrouve ce terme dans le français régional foyard, m. : hêtre.
Corban Planche, La Planche : autrefois, parcelle de forme allongée.
Corban Prospère, La Sens évident. Toponyme typique des XIXe-XXe siècles
Corban Providence, La Sens évident. Microtoponyme typique du XIXe siècle.
Corban Rome, Sur L'allusion à Rome renvoie à un terme inconnu.
Corban Sâle, Rière Dérivé possible du germanique sal, m. : maison à une pièce.
Corban Vassat, Sous Dérivé possible du patois vâ, m. : vallée, et sat, che, adj. : sec.
Corban Yeuche, En la Le sens de ce mot patois reste introuvable.
Cornol Bachat, Pré Bachat renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet.
Cornol Bois, Sous le Sens évident.
Cornol Borne, Champ de la Sens évident.
Cornol Bouteilleries, Les Toponyme incompréhensible. Les actes ne mentionnent aucune présence de verrerie à Cornol.
Cornol Chaumont Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne, est également possible.
Cornol Chênets, Les Allusion évidente à la présence d'une chênaie.
Cornol Coeudret, Le Du patois, tieudre, m. : noisetier.
Cornol Coeudret, Sur Du patois, tieudre, m. : noisetier.
Cornol Coires, Les Du patois câre, m. : coin, angle.
Cornol Corbés, Les Allusion probable à la forme courbée des parcelles dans ce finage.
Cornol Cornol Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et du prénom germanique Gundoldus,
Cornol Ecré Probablement, en patois "Es Cras". Du patois, crât, m. : talus, ravin. "Au Crêt".
Cornol Fâtre Dessous, Le Sens inconnu.
Cornol Fâtre Dessus, Le Sens inconnu.
Cornol Fontaine Sens évident, qui peut également s'appliquer à une source.
Cornol Gypsière, La Sens évident. La présence d'une carrière de gypse est attestée au XVIIIe siècle.
Cornol Longennes, Les Allusion à la longueur des parcelles dans cette partie du finage.
Cornol Mont Teri Ferme. Du latin mons, montagne, et de l'anthroponyme germanique Hari. On retrouve cet anthroponyme dans "Courtari", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri.
Cornol Mont Terri, Derrière Lieu-dit en pâturage. Du latin mons, montagne, et de l'anthroponyme germanique Hari. On retrouve cet anthroponyme dans "Courtari", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri.
Cornol Mont-Terri Du latin mons, montagne, et de l'anthroponyme germanique Hari. On retrouve cet anthroponyme dans "Courtari", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri. Le Mont-Terri ne désigne, en fait, que le piton de ce nom et non pas la chaîne dite parfois "du Mont-Terri", qui est en fait celle du Lomont. L'appellation "Mont-Terrible", donnée en 1793 au Département de ce nom, est un néologisme usité jusqu'au début du XXe siècle.
Cornol Montagne, La Sens évident, malgré l'erreur d'orthographe : " La Montage"...
Cornol Montoie, La Dérivé du français mont, montagne. Le lieu-dit n'est pas pentu.
Cornol Poirier Béni Sens évident. Les anciens toponymes font souvent référence à des poiriers plus qu'à d'autres arbres fruitiers.
Cornol Pommeret Dérivé du français pomme, ou même pommeraie : verger de pommiers.
Cornol Pran, La Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura.
Cornol Raisin, Pré L'allusion renvoie peut-être à la présence ancienne d'une vigne ?
Cornol Roches, Sous les Sens évident.
Cornol Saint-Gilles Chapelle consacrée à saint Julien au XIIe siècle. Au fil des siècles, "Julien" devint Gellin, puis Gilles.
Cornol Sassattes, Les Dérivé du patois sâce, m. : saule.
Cornol Tiau, La Référence possible au patois tyat, m. : tilleul.
Cornol Valletaine, La Diminutif probable du vieux français vallette, m. : petite vallée.
Cornol Vernois, Le Dérivé du patois vîene, f. : verne, aulne.
Courchapoix Bambois, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré".
Courchapoix Cerneux Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché.
Courchapoix Chaux, Sur la Rive de De l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage.
Courchapoix Courchapoix Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et du prénom latin Cappilius.
Courchapoix Cran, La Diminutif possible du latin creta, f. : craie, par allusion à la présence de roches calcaires.
Courchapoix Dou, La Du patois dou, f. : source de fontaine ; bassin situé près d'une fontaine, d'une source.
Courchapoix Eaux, Le Pré des Sens évident
Courchapoix Eclos, Sur les Renvoi possible au patois "ès çhiôs": aux clos, aux vergers.
Courchapoix Envers, Côte de l' En patois, côte a parfois le sens de forêt. Envers, en français régional, est synonyme d'ubac, pente exposée au nord.
Courchapoix Morcelas, Sur les Diminutif de morceau, en patois moché, m. Allusion probable à l'exiguïté des lieux.
Courchapoix Paigre, Le Du patois, paigre, m. : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré.
Courchapoix Plain Fayen Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Fayen renvoie ici au vieux français fol, fau, m. : hêtre. On retrouve ce terme dans le français régional foyard, m. : hêtre.
Courchapoix Pré communal Sens évident
Courchapoix Tiergarten En allemand, "Le Parc des Animaux". Ce microtoponyme renvoie peut-être à une réserve de chasse seigneuriale, du genre "voirande" (voir ce mot). Courchapoix est situé à la frontière des langues.
Courchapoix Val, Petit Sens évident.
Courchapoix Vevie Anciennement, en patois : "véye vie", la vieille route, le vieux chemin. Ce chemin menait du Val Terbi à Delémont, sur la rive droite de la Scheulte.
Courchavon Anes, La Côte aux Sens évident. En patois, côte, f. a parfois le sens de forêt.
Courchavon Blé, Champ du Sens évident.
Courchavon Champs, Forêt des Grands Sens évident.
Courchavon Châtelvouhay Site de l'ancien château des avoués (advocatus, vogt, vouhay) d'une église ou d'une avouerie inconnue à ce jour. En latin Castellum Advocati, en allemand Vogtsburg.
Courchavon Cheveney Diminutif probable de chènevière : chams ensemencé de chanvre.
Courchavon Courchavon Composé du nom roman corte, domaine agricole, et du prénom latin Capo, Capone.
Courchavon Envers, Les Terrains situés à l'ubac, au nord, en français régional.
Courchavon Faubourg, Le Sens évident, même dans un village, du fait de la présence ici de l'ancien château de Châtelvouhay. "Faubourg" s'entendait probablement par rapport à ce complexe castral et aux maisons situées immédiatement sous ses murs.
Courchavon Fréteux, Le Du patois fréte, m. : faîte. Mais cette étymologie ne correspond guère à la position de ce lieu-dit
Courchavon Genièvres, Les Champs des Sens évident.
Courchavon Gléresse, Bois de Bois ayant probablement appartenu à la famille de Gléresse, au service du prince-évêque de Bâle au XVIIIe siècle.
Courchavon Montes, Vieilles Allusion probable à la nature pentue de ce lieu-dit.
Courchavon Mormont Mormont. "Le Mont de Mor". De Maurus, anthroponyme germanique, et du latin mons, tis, m. : montagne. Ce toponyme se rapproche de celui d'un château-fort érigé dans la proche Alsace : Morimont / Mörisberg /Mörsberg.
Courchavon Poirerat, Le En patois, "Le petit poirier". Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont sans conteste les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Septenbouche" à Fahy, "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, " Tchertau" à Bure, etc.).
Courchavon Réchennes, Les Dérivé possible du patois rétchaince, richesse, sans doute par allusion à la fertilité de ces terroirs.
Courchavon Rougeules ; Les Allusion probable à la couleur des terres en cet endroit.
Courchavon Sapins, Bois de Sens évident.
Courchavon Tunnel, Sur le Sens évident.
Courchavon Varieu, Combe du Varieu : diminutif probable du patois vâ, m. : val ; le suffixe "Rieu" renvoie peut-être à un anthroponyme inconnu.
Courchavon Varieu, Cras du En patois, crât, m. : crêt, talus. Varieu : diminutif probable du patois vâ, m. : val ; le suffixe "Rieu" renvoie peut-être à un anthroponyme inconnu.
Courchavon Varieu, Le Si "va" renvoie au patois vâ, m. : val, lLe suffixe "Rieu" dérivé probablement d' un anthroponyme inconnu.
Courchavon Varmen, Rière L'étymologie de ce toponyme est inconnue.
Courfaivre Aimery, Forêt de l' Aimery est un dérivé de l'anthroponyme germanique Amalric. Le mot a donné son nom à l'Amérique, par référence au prénom de l'explorateur Amerigo Vespucci (1454-1512).
Courfaivre Aingles, Les Grosses Référence probable à des parcelles pointues ou situées dans un angle.
Courfaivre Aingles, Les Petites Référence probable à des parcelles pointues ou situées dans un angle.
Courfaivre Bois, Noir Sens évident.
Courfaivre Bruyé, Le Diminutif de breuil. En vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées.
Courfaivre Chambion Dérivé possible de "champ" et d'un second terme - peut-être un patronyme - non identifiable.
Courfaivre Champ Fort Référence possible à d'anciennes fortifications.
Courfaivre Champs, Neufs Sens évident. Neufs fait sans doute référence au caractère récent de ces parcelles plutôt qu'à leur nombre.
Courfaivre Chateau, Derrière le Diminutif du patois tchété, m. : petit château. Ce toponyme renvoie à celui de "Chételay".
Courfaivre Chenal, Forêt de En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Courfaivre Chenal, Pré de En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Courfaivre Chételay, Le Diminutif du patois tchété, m : château ; référence à des fortifications préhistoriques.
Courfaivre Chez les Pic Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Pic est un patronyme de Courfaivre.
Courfaivre Combe, La Sens évident.
Courfaivre Condemènes Lajus Condemène : du bas latin condamina, condomina, e. f. : terre arable, donc à labourer, appartenant à la réserve seigneuriale et exploitée en faire-valoir direct par des corvées, des ouvriers agricoles, etc. Lajus renvoie probablement à joux : du gaulois jou, juris, forêt épaisse.
Courfaivre Condemènes vers Develier, Les Condemène : du bas latin condamina, e, f. : terre arable appartenant à la réserve seigneuriale et exploitée en faire-valoir direct par des corvées, des ouvriers agricoles, etc.
Courfaivre Cortio, En Dérivé du bas-latin curtis, is, m. : exploitation agricole du Haut Moyen Age.
Courfaivre Courfaivre Du latin curtis, is : domaine agricole et fabe, r .m. : forgeron. Ce toponyme renvoie à la présence de bas fourneaux dans la vallée de Delémont durant tout le Moyen Age.
Courfaivre Droit, Le En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud.
Courfaivre Esserts, Les En français : essart, endroit essarté, défriché.
Courfaivre Forêt des Pic Pic est un patronyme de Courfaivre.
Courfaivre Geugie, La Sens inconnu.
Courfaivre Graiveratte, La Diminutif du patois graivie, m. : gravier.
Courfaivre Méchielles, Courtes Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux
Courfaivre Morcès, Les Diminutif possible du patois moché, m. : morceau, mais cette acception reste problématique.
Courfaivre Moré, Le Du vieux français morel, adj : brun foncé, noir.
Courfaivre Nabelin, En Sens inconnu. Diminutif possible du patois nô, m : abreuvoir, et de belïn, m. : bélier.
Courfaivre Robe, Pâturage de Le sens de "Robe" reste inconnu.
Courfaivre Toises, Longues La toise est une ancienne mesure de longueur d'une valeur d'environ 180 cm.
Courfaivre Tuilerie, La Sens évident.
Courfaivre Tuilerie, La Sens évident.
Courgenay Alombre aux Vaches, L' Sens évident. Contraction du français "A l'ombre".
Courgenay Berrette, Pré Berrette renvoie soit à un patronyme, soit à un diminutif du patois bèrre, f : barrière.
Courgenay Boétcherie, Bois de la En patois, boétch'rie, f. : boucherie.
Courgenay Borbet, Le Sur la carte de 1970, l'appellation est "Borbet" (dérivé de bourbier) et non pas "Bordet" comme sur la version Swiss Map... "
Courgenay Bottenier, Le Dérivé du patois botenie, m. : églantier.
Courgenay Breuyin Dérivé du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées.
Courgenay Cairfatas, Les Sens inconnu.
Courgenay Caron, Le Diminutif probable de carré, par allusion à la forme du lieu-dit cultivé.
Courgenay Champs-Pidaux Pidaux renvoie probablement à un patronyme ancien.
Courgenay Chancé Du vieux français chancel, m. : lieu fermé.
Courgenay Charbon, Champs Charbon renvoie ici à la couleur des terres, à proximité du lieu-dit "Noires Terres".
Courgenay Chêne, Derrière le Vieux Sens évident.
Courgenay Combe, Sur Sens évident.
Courgenay Courgenay Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et de la désinence Geginhard, anthroponyme germanique.
Courgenay Courtemautruy Nom d'un hameau relevant de la commune de Courgenay. Dérivé du substantif roman corte, domaine foncier, et du prénom germanique féminin Madaltrud.
Courgenay Cras Parrat Du patois crât, m : crêt, talus. Parrat est un patronyme jurassien.
Courgenay Cresson, Le Renvoi probable au cresson, variété de salade qui croît dans les endroits humides.
Courgenay Ecos, Les Renvoi possible au français "écho" que l'on retrouve, en patois, à Seleute avec le lieu-dit "Raiton".
Courgenay Essert Varé, Forêt de l' Sens évident. Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché. Varé est un patronyme ajoulot.
Courgenay Esserts, Les En français, essart, m. : endroit essarté, défriché.
Courgenay Goule, Côte de Du latin gula, e, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit.
Courgenay Grains, Champs Sens évident ; allusion probable à la fertilité de l'endroit.
Courgenay Hermont, Bas d' Hermont : Harimund, anthroponyme germanique qu'on retrouve dans le toponyme "Hérimoncourt", près de Montbéliard.
Courgenay Hermont, Cras d' Du patois, crât, m. : talus, ravin. Hermont : Harimund, anthroponyme germanique qu'on retrouve dans le toponyme "Hérimoncourt", près de Montbéliard.
Courgenay Longennes, Les En ancien français régional, parcelles allongées.
Courgenay Martinet, Le Référence à la présence ancienne d'un martinet pour battre le fer.
Courgenay Mont-Terri, Derrière Probablement "Montagne de Terri ou Tarri", antroponyme germanique. On retrouve ce terme dans "Courtary", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri. Le Mont-Terri ne désigne, en fait, que le piton de ce nom et non pas la chaîne dite parfois "du Mont-Terri" qui est en fait celle du Lomont. L'appellation "Mont-Terrible", donnée en 1793 au nouveau Département, est un néologisme.
Courgenay Montagne d'Alle Sens évident. Cette forêt appartient à la communauté d'Alle après un duel judiciaire de plusieurs siècles avec celle de Courgenay.
Courgenay Morel, Champs Morel est probablement le patronyme d'un ancien tenancier de ce champ.
Courgenay Moron, Sur Du latin mons rotundus, colline arrondie à son sommet.
Courgenay Paplemont Ici, "Pape" renvoie probablement à un anthroponyme ancien.
Courgenay Pichou, Le Du patois piçhie, : pisser, par allusion au ruisseau qui dévale la montagne.
Courgenay Pierre Percée Sens évident. Cette pierre est l'ouverture d'un ancien tumulus funéraire érigé 3000 ans avant notre ère.
Courgenay Plainmont, Côte de Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Courgenay Plainmont, Sous Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Courgenay Plainmont, Sur Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Courgenay Pré Derri Renvoi possible au patois derrie : derrière (Pré-Derrière).
Courgenay Raies, Courtes De l'ancien français roie, f. : sillon.
Courgenay Roches de Saint-Nicolas Sens évident. Nicolas est l'un des saints les plus populaires des XIIIe-XIVe siècles.
Courgenay Rotchets, Hâts Termes patois signifiant "hauts rochers".
Courgenay Rudje Dérivé probable du patois roudge, adj. : rouge, par allusion à la couleur de la terre dans ce secteur.
Courgenay Sablonnière, La Sens évident.
Courgenay Sacy Dérivé du patois sâcie, m. : saule.
Courgenay Salins, Les Renvoi possible au terme français "salin, m." : cendre de hêtre ou de fougère utilisée comme fondant dans la fabrication du verre.
Courgenay Serroye, Sur Dérivé possible du verbe latin serare, enfermer, par allusion au caractère resserré de l'endroit.
Courgenay Terre, Moulin de la Sens apparemment évident.
Courgenay Terres, Noires Sens évident.
Courgenay Toinon, Le Sens inconnu.
Courgenay Tuilerie, La Sens évident.
Courgenay Vabenau Probablement "Le Val de Bernard" (en patois Vâ Bouènaîd). C'est sans doute un doublet de "Vaboinat".
Courgenay Vaboinat Probablement "Le Val de Bernard" (en patois Vâ Bouènaîd). C'est sans doute un doublet de "Vabenau".
Courgenay Vacherie Mouillard Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. Mouillard est probablement le patronyme d'un ancien tenancier. Au XVIIIe siècle, ce domaine s'appelat "Vacherie Lintz".
Courgenay Voiny, Pré Voiny renvoie peut-être à un patronyme ou à un dérivé du patois voyïn, m : regain.
Courgenay Voiré Dérivé possible du patois voi, dge, adj. : vert.
Courrendlin Aves, Ava les Transcription approximative du patois "aivâ les âves" : en aval des eaux.
Courrendlin Bambois, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois.
Courrendlin Bellevue Toponyme typique des XIXe-XXe siècles.
Courrendlin Bergerie, La Sens évident.
Courrendlin Birse, La Nom de rivière. D'un mot protohistorique bhers, rapide, avec suffixe -ia. Cette rivière prend sa source à Tavannes et elle se jette dans le Rhin à Bâle.
Courrendlin Cendre, Forêt de la Renvoi possible au vieux français cendre, f. : incendie, par allusion à d'anciens abattages d'arbres pour les brûler en vue d'obtenir du charbon.
Courrendlin Chaives des Roches, Les "Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet.
Courrendlin Chenals, Crât des Du patois crât, m : crêt. En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Courrendlin Choindez Sens inconnu. Créé vers 1846, ce centre sidérurgique du groupe Von Roll recensait 700 habitants en 1910 contre une vingtaine seulement actuellement.
Courrendlin Closure, La Sens évident qui renvoie à un domaine autrefois enclos, clôturé.
Courrendlin Combe, La Sens évident.
Courrendlin Courrendlin Toponyme composé du nom germanique Rendelin/Rendilo et du préfixe roman corte, domaine agricole.
Courrendlin Eglise, Vers la Vieille Sens évident, qui renvoie à la présence de l'ancienne église Saint-Barthélemy de Courrendlin dans ce secteur.
Courrendlin Esserteux, Les Dérivé d'essert, m. : essart, endroit défriché, essarté.
Courrendlin Essertlats, Les Diminutif du français régional essert, m. : essart, endroit défriché, essarté.
Courrendlin Fin, Grosse Du patois fïn, f : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté
Courrendlin Fin, Petite Du patois fïn, f : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté
Courrendlin Maichières, les Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux
Courrendlin Met, La Du patois, mè, maie, f. : pétrin. Allusion possible à la géomorphologie des lieux.
Courrendlin Montchaibeux Du latin mons, tis, montagne, et probablement d'un anthroponyme germanique non identifié.
Courrendlin Montchaibeux Ici, ferme au pied de la colline du même nom. Du latin mons, tis, montagne, et certainement d'un anthroponyme germanique non identifié.
Courrendlin Montchemin Allusion possible à l'existence ancienne d'un chemin dans ce massif.
Courrendlin Pécas, Les Du français régional péqui, péqua, pâquier, m. : pâturage.
Courrendlin Pertuisat Diminutif du patois p'tchus, m. : trou.
Courrendlin Prairie, La Sens évident.
Courrendlin Pré Net Pré Net. Peut-être du patois nat, propre ; la référence à un nom propre féminin avec une désinence en -nette ( Jeannette, Annette, etc.) ne peut être exclue.
Courrendlin Roches, Moulin des Sens évident.
Courrendlin Solé, En Dérivé probable du patois solie, m. : grenier à foin, fenil.
Courrendlin Tayment, Le Référence possible au vieux français taillement, m. : action de tailler, ici de défricher.
Courrendlin Vafierdeau, Le Contraction probable du patois vâ, m. : vallée, et d'autres termes incompréhensibles, peut-être à cause d'une transcription discutable.
Courrendlin Verrerie, La Sens évident. La première verrerie de Moutier a été exploitée en cet endroit avant d'être établie à Moutier au milieu du XIXe siècle.
Courrou Pierreberg Microtoponyme mi-français, mi-alllemand. De l'allemand Berg, montagne. Courroux est situé à la frontière des langues.
Courroux Bâle, Fin de Terme tiré probablement du vieux français baile, balle, etc. : enceinte fortifiée de pieux dans laquelle on se mettait à l'abri en cas de besoin. L'allusion à la ville de Bâle n'est ici cependant pas à exclure.
Courroux Bambois, Côte sur le Autrefois, bambois : bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré".
Courroux Bambois, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées. Synonyme : "Le Bois Juré".
Courroux Bassés, Les Dérivé probable de l'adjectif bas, par allusion à la situation du lieu-dit (voir "Rondez", "Corbés", etc.).
Courroux Bellevie Du patois vie, f. : chemin.
Courroux Champs, Neuf Sens évident.
Courroux Chaumont Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne, pourrait également être retenue.
Courroux Colliard Le vocable "colliard" désigne une variété de poires autrefois très communes (en patois, coyaîe). Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont sans conteste les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Septenbouche" à Fahy, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, etc.).
Courroux Courroux Composé du roman corte, domaine agricole, et d'un prénom germanique Lutold/Liudold/Leodaldus.
Courroux Courroux, Roc de Sens évident. Courroux : du latin curtis, m. : domaine, et de l'anthroponyme germanique Lütold.
Courroux Cras, Derrière les Du patois crât, m. : crêt, talus.
Courroux Envers, Pâturage de l' Sens évident. Dans le Jura, envers est synonyme d'ubac.
Courroux Essert Beurquet Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter. Beurquet est ici sans doute un nom de famille, voire un prénom médiéval (diminutif de Bourquin).
Courroux Esserts, Les Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter.
Courroux Faratte, Dos En patois, dos : sous ; faratte : diminutif probable d'un terme ancien proche de ferrier, atelier de traitement du minerai de fer, autrefois très nombreux à Courroux.
Courroux Fortaine, La Dérivé probable de fort, dans le sens d'endroit fortifié.
Courroux Gour aux Oies, Le En ancien français go, gour : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau.
Courroux Guébin, Le Sens inconnu, probablement avec une terminaison patoise en -bïn, - bien, propriété.
Courroux Guiguerez, En Peut-être dérivé du patois tçhitçheré, m : moustique.
Courroux Hasenburg Exonyme allemand d'Asuel. Allusion possible à une terre dépendant des sires d'Asuel, en Ajoie.
Courroux Hinter Rohrberg En allemand, "Derrière la Montagne des Roseaux". Courroux est à la frontière des langues.
Courroux Horniberg En dialecte bâlois : Montagne de la cime, ou du cor. Frontière cantonale en forme de corne.
Courroux Lieu Beugnat Diminutif possible du patois, bené, m. : petite fontaine.
Courroux Marne, Creux de Sens évident. Autrefois, la marne servait à amender les sols cultivés.
Courroux Moulin, Devant le Sens évident.
Courroux Moulin, Sous le Sens évident
Courroux Nais, Les Prés Sens inconnu.
Courroux Nesselhof En allemand : La Cour des Orties. A rapprocher du lieux-dit voisin : Les Orties.
Courroux Nesserts, Les Dérivé probable du mot "essart", mal retranscrit au fil des variations malheureuses des microtoponymes depuis les années 1840.
Courroux Orties, Forêt des Sens évident.
Courroux Orties, Les Sens évident, à rapprocher du toponyme "Nesselhof", également à Courroux.
Courroux Pommeret, Sur le Pommeret : diminutif de pommier
Courroux Rochatte, La Diminutif patois de roche, rochette.
Courroux Rohrberg, Hinterer En allemand : Derrière la Montagne des Roseaux".
Courroux Rosé, Sous Dans le français régional, rosée avait le sens de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". La référence à d'éventuelles roselières ne peut cependant pas être écartée.
Courroux Ruines du Château de Soyhières Sens évident, même si ce lieu-dit se trouve sur le territoire de la commune de Courroux.
Courroux Schlössli En dialecte bâlois : petit château. Allusion possible à l'existence d'un ancien lieu fortifié.
Courroux Solvat Dérivé probable du patois solie, m. : "solier", en français régional, fenil, grenier à foin.
Courroux Violat Du patois violat, e, adj. : violet.
Courroux Viole, La Dérivé possible du vieux français viole, f. : violette.
Courroux Voites, Les De l'ancien français vouaitî, guetter. D'après le patoisant Biétry, voété, fém., garde d'un passage (BIETRIX, 374). En patois, voétie, v. : garder, veiller. Allusion possible à un corps de garde à cet endroit qui marque la limite entre la Prévôté de Moutier-Grandval et la seigneurie de Delémont.
Courroux Bellerive Sens évident. Ce toponyme est certainement récent (XVIIIe-XIXe siècle).
Courroux Quenet, Le D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé du latin cuneus, coin ; par extension, petite parcelle de terre, angle. Ce microtoponyme serait ainsi à rapprocher du patois coènat, petit coin, petite parcelle.
Courroux Vadry Ce toponyme renvoie probablement à un anthroponyme germanique, Waldheri.
Courroux. Courcelon Du roman corte, domaine agricole et du prénom germanique Sawilo. Ce petit village relève de la commune de Courroux.
Courtdoux Lâtchiere, Bô Le Du patois bô, m, : bois et laîtche, f. : laiche (carex), plante qui croît dans les zones marécageuses.
Courtedoux Bô d'Estai, Le Du patois bôs, m. : bois et hêté, m. : hêtre
Courtedoux Bô Djouvé Du patois bô, m. : bois. Jouvé et certainement un anthroponyme.
Courtedoux Botchet-Couèraie Du patois boétchet, m. : buisson. Ancienne version : Buisson Carré.
Courtedoux Botchet, Gros Du patois boétchet, m. : buisson
Courtedoux Boules, Les Du vieux français boule, m. : bouleau.
Courtedoux Combe Lovy Lovy renvoie certainement à un nom de famille ou au prénom Louis,
Courtedoux Combe Ronde, Sur Sens évident.
Courtedoux Combes, Les Sens évident.
Courtedoux Côte, Sur la Sens évident. En patois, côte peut signifier bois, forêt.
Courtedoux Courtedoux Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et du prénom germanique Holdwulf/Holdolf.
Courtedoux Dgenâvres, Dô les Du patois dôs : sous et dgenâvre ; m. : genièvre.
Courtedoux Echies Basué, Les Du patois échie, m. : essert, défrichement. Basuel est un ancien nom de famille jurassien que l'on retrouve dans le Clos du Doubs : Chez Basuel.
Courtedoux Echies, Les En patois, échie, m. : essart, défrichement.
Courtedoux Fahy, Devant le Fahy : du latin fagus, i, m. hêtre. Dans le Jura, forêt de hêtres.
Courtedoux Fin, Grand' En patois fïn, f. : le finage, ensemble des terres cultivées.
Courtedoux Giros, Les Champs Giros renvoie certainement à un anthroponyme
Courtedoux Lâtchiere, Tchu Du patois tchu : sur, et laîtche, f. : laiche (carex), plante qui croît dans les zones marécageuses.
Courtedoux Montaigre, Bois de Du latin mons, tis, m. : montagne et de l'adjectif acer : acéré, pointu.. Ici, allusion à la raideur de la pente.
Courtedoux Nova, Enson Du patois enson : sur et nova, f. : novale, autrefois terre récemment défrichées.
Courtedoux Pilay, Le Sens inconnu.
Courtedoux Pommerat, Le Diminutif du patois pommie, m. : pommier.
Courtedoux Pouche, Combe du Du patois pouche, m. : puits.
Courtedoux St-Maitchin, La Combe Du patois Maitchïn : Martin. Saint Martin est le patron de l'église de Courtedoux.
Courtedoux Sylleux, Le Bois le Le sens du terme Sylleux rester inconnu.
Courtedoux Tchafoué, Le En patois, tchafoué, m. : four à chaux.
Courtedoux Tchaimps Montaints Du patois tchaimp, m. : champ et montaint, ne, adj. montant.
Courtedoux Tchaimps Tainais, Les Du patois tchaimp, m. : champ. Tainais renvoie peut-être à un anthroponyme.
Courtedoux Tiere, Tchu Roudge Du patois roudge : rouge, et tiere, f. : terre. "Sur rouge terre", allusion probable à la couleur des terrains.
Courtedoux Varandin, Bois de Sens évident. Varandin : du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale.
Courtedoux Varandin, Le Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale.
Courtedoux Veaux, La Planche aux En français régional, planche, f. : parcelle de forme allongée
Courtemaîche Bois Carré, Le Sens évident, bien que cette forêt ne soit pas vraiment carrée.
Courtemaîche Bois Neuf, Le Sens évident. Allusion possible à une pâture retournée en bois.
Courtemaîche Champ delà Champ au-delà de..., au loin du village.
Courtemaîche Champs, Grands Sens évident.
Courtemaîche Chapelle, Champ de la Sens évident. La chapelle est peut-être celle, toute proche, de Vâloin.
Courtemaîche Chênes, Champ des Sens évident.
Courtemaîche Coeuve, Combe de Sens évident pour cette combe qui se trouve sur le chemin qui mène à Coeuve.
Courtemaîche Colombière, La Renvoi possible à la présence d'un colombier, ou à la présence de pigeons (en patois : colon, m.).
Courtemaîche Combe rière l'Eglise Sens évident.
Courtemaîche Condemennes, Les Du bas latin condamina, condomina, e f. : terre arable appartenant à la réserve seigneuriale et exploitée en faire-valoir direct par des corvées, des ouvriers agricoles, etc.
Courtemaîche Côtatte, La En patois, "La petite côte".
Courtemaîche Courtemaîche Composé de prénom féminin germanique Damaska et du suffixe roman corte, domaine agricole.
Courtemaîche Cras, Le Du patois crât, m. : talus, ravin.
Courtemaîche Damphreux, Les Vies de En patois, vie, f. : chemin.
Courtemaîche Echiouse, Grande Du patois éçhuje, éçhyuje, f. : écluse.
Courtemaîche Echiouse, Petite Du patois éçhuje, éçhyuj, f. : écluse.
Courtemaîche Fotelas, Les Diminutif du vieux français fou, fô, m. : hêtre, foyard. Petits bois de hêtre.
Courtemaîche Graiverats, Les Allusion à la présence de bancs de graviers, en patois graivie, m.
Courtemaîche Grands Bois, Pâturage des Sens évident.
Courtemaîche Malie, Forêt de Du vieux français maillie, f : champ de peu de valeur ; dérivé de maille, monnaie de peu de valeur. Ici, le qualificatif s'applique à la forêt et non pas à un champ.
Courtemaîche Montcovets, Les Sens évident pour cette colline qui se trouve entre Coeuve et Courtemaîche.
Courtemaîche Montes, Les Allusion possible à la configuration pentue de cette combe.
Courtemaîche Montni, Sur Dérivé de "mont", dont la désinence est inconnue (qualificatif ou anthroponyme).
Courtemaîche Motiefroid, Bois de Du latin mons, tis, m. : montagne, et de l'anthroponyme germanique Theodfrid. Il est plus que douteux que ce microtoponyme soit un terme composé avec les mots patois môtie, église, et du patois fraid/froid, froid.
Courtemaîche Poirie Boetchat En patois, "Le poirier du bosquet" ou "Le bosquet du poirier". Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Septenbouche" à Fahy, "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, etc.). Boetchat peut également renvoyer à un patronyme.
Courtemaîche Sentier, Champ du Sens évident.
Courtemaîche Varmen Sens inconnu.
Courtételle Alery, Combe Alery renvoie probablement à un patronyme. Le mot est certainement d'origine germanique.
Courtételle Bévent Dérivé probable du patois bé, belle, adj. : beau, et du français "vent" : le beau vent.
Courtételle Bois, Le Noir Sens évident.
Courtételle Chaux, Bois de Chaux : dérivé de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage.
Courtételle Chaux, Métairie de Chaux : dérivé de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage.
Courtételle Chaux, Sous Chaux : dérivé de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage.
Courtételle Chaux, Sur Chaux : de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage.
Courtételle Chemin, Haut de Sens évident.
Courtételle Cornat le Lièvre Du patois coénat, m. : petit coin. Le toponyme juxtapose des termes patois et français.
Courtételle Côte, Grande Sens évident.
Courtételle Courtemelon Du latin curtis, domaine agricole, et de l'anthroponyme germanique Melo. Hameau relevant de la commune de Courtételle.
Courtételle Courtételle Toponyme composé de mot roman corte, ferme, et du prénom féminin germanique Hettila.
Courtételle Cratat, Au Du patois, crâs, m. : talus, ravin.
Courtételle Crêts, Les Sens évident.
Courtételle Croix, A la Sens évident.
Courtételle Essert Dessus, L' Essert : essart, terre défrichée.
Courtételle Essert Plata Essert : essart, terre défrichée, essartée. Plata renvoie probablement au caractère plat du secteur plutôt qu'à un patronyme.
Courtételle Essert, L' Essart : essart, terre défrichée, essartée.
Courtételle Fâde, La Du vieux français faude, f. : bergerie.
Courtételle Fin, Neuve Du patois fïn, m : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal.
Courtételle Fontaine, Sainte Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source (latin fons).
Courtételle Fosses, Forêt des Du patois fosse, f. : tombe. Ce terme peut également renvoyer à des trous creusés pour déterrer de la marne, de l'argile, etc.
Courtételle Futchies, Aux La référence au patois fortchie, f. : fourchée est ici problématique.
Courtételle Joux, Haute Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc.
Courtételle Limaces, Les Sens évident.
Courtételle Mont Dessous Sens évident.
Courtételle Mont Dessus Sens évident.
Courtételle Montenol On retrouve ce toponyme dans le village de Montenol. Du latin mons, tis, m. : montagne, et de l'anthroponyme germanique Hanolt/Hunold.
Courtételle Morcés, Les Dérivés probable du patois moché, m. : morceau, ( ici de terre).
Courtételle Oués, Les Du patois ouét, m : ours.
Courtételle Pavillon, Cras de En patois, crât, m. ; crêt, talus. Ce lieu-dit associe des termes patois et français.
Courtételle Penesse, Sur la Dérivé possible du vieux français penage : droit de mener les porcs paître des glands en certains endroits.
Courtételle Prés, Grands Sens évident.
Courtételle Prîre, Lai En patois, prîere, f. : carrière de pierres.
Courtételle Rondevert Allusion probable à la forme des parcelles et à leur verdeur.
Courtételle Sacy, Pâturage de Du patois sâce, f. : saule ; en vieux français saussaie, f : forêt de saules.
Courtételle Vainé, Forêt de Du gaulois vanno, pente, et par extension, sommet. Ce microtoponyme se retrouve ailleurs sous la forme "vanné".
Damphreux Agasse, L' Du patois, aidyaisse, f. : pie.
Damphreux Bonné, Le Variante locale du terme "banné" : bois dont l'accès est interdit au bétail et aux membres de la communauté sans autorisation expresse du propriétaire (communauté, seigneur, prince).
Damphreux Brisetouche Sens inconnu.
Damphreux Chair de Boeuf Référence possible à la présence d'une pâture de boeufs destinés à la boucherie.
Damphreux Chèvre Morte Sens évident, mais il conviendrait de connaître les anciennes versions de lieu-dit un peu suspect pour en connaître l'étymologie.
Damphreux Coeudres, Les Du patois, tieudre, m. : noisetier. Ici, bois de noisetiers.
Damphreux Côtaies, Les Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Damphreux Côtaies, Les Terme patois signifiant : terrains situés à flanc de coteau.
Damphreux Damphreux Composé du latin dominus, m. ( ici pour saint) et du prénom roman Ferreolus, patron de l'église du lieu avec saint Ferjeux ; tous les deux sont des martyrs bisontins du IIIe siècle.
Damphreux Dô, La Allusion possible à la dote ecclésiale, soit le domaine affecté à l'entretien de l'église depuis l'époque carolingienne. Eventuellement tiré du patois "li'd'dôs" : là-dessous.
Damphreux Hade, La Dérivé du germanique halda, versant en pente douce d'une colline.
Damphreux Méchîles, Les Du patois maîtchiere, f. : pré marécageux.
Damphreux Mohé Dérivé possible de l'adjectif patois, mô, ve : mouillé(e) ; par extension, terrain marécageux.
Damphreux Morteau Eau stagnante, morte : allusion à un petit marais.
Damphreux Pratchie Dérivé possible de pré.
Damphreux Semancé Allusion possible à des champs ensemencés. Renvoi possible au patois "ché moncés", "six monceaux" de fourrage..
Damphreux Varaille Nom d'un ancien hameau, Vareroille, disparu à la fin du Moyen Age. Trois lieux-dits renvoient, à Beurnevésin, Damphreux et Bonfol, à ce petit village.
Damvant Aiges, Les Du patois aidge, f. : haie.
Damvant Bois de Vaux Vaux est ici un pluriel de val.
Damvant Bois Juré Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées.
Damvant Bornes, Les Allusion évidente aux bornes de la frontière franco-suisse.
Damvant Breuches, Sous les Peut-être du vieux français bruech, m . : marais, bourbier.
Damvant Calvaire, Le Allusion probable à la présence d'un calvaire ou à la dureté des travaux dans ce terrain.
Damvant Chaufours, Les Les fours à chaux.
Damvant Coeudrets, Les Du patois tieudre, m. : noisetier, coudrier. Bois de noisetiers.
Damvant Damvant Dérivé probable du latin dominus, ici dans le sens de saint, et d'un prénom non identifié.
Damvant Failat, Le Dérivé possible du patois fâle, adj. : jaune clair. Fallat, m. : boeuf jaune clair.
Damvant Fer à Cheval Allusion possible à la courbure du chemin.
Damvant Genavrats, Les Dérivé du patois dgenâvre, m. : genièvre, plante autrefois commune dans les pâturages.
Damvant Lomont, Le Du latin longus mons : le long mont.
Damvant Perchet, Le Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre.
Damvant Pré Pétusa, Le Dérivé possible du vieux français pertuis, m. : trou.
Damvant Roches, Sous les Sens évident.
Damvant Roches, Sous les Sens évident.
Damvant Roches, Sur les Sens évident.
Damvant Vaux, Combe de Sens évident. Vaux est ici le pluriel de val.
Delémont Abues, Les Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles.
Delémont Algérie, L' Lieu-dit donné en référence à l'eldorado supposé que constituait l'Algérie au milieu du XIXe siècle
Delémont Béridier Terme patois, " bé ridiai", signifiant littéralement "Beauregard".
Delémont Béridier, Ruines du Terme patois "bé ridiai", signifiant littéralement "Beauregard".
Delémont Beuchille, La Du patois beûtche, f. : brin de paille. La francisation partielle de ce terme n'exclut pas une référence au patois beûtchïn, pomme sauvage. D'après le patoisant Biétrix, beutchion, résine de sapin (BIETRIX, 27).
Delémont Bois Brûlé Sens évident.
Delémont Borne, La Haute Sens évident. Une grande borne de pierre avec la crosse de Bâle est posée au milieu de ce lieu-dit.
Delémont Brunchenal du Milieu En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Delémont Brunchenal, Grand En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Delémont Brunchenal, Petit En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Delémont Chaive, Droit de la Dans le Jura, le droit a le sens d'adret, de pente exposée au midi. "Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet.
Delémont Chaive, Envers de la Dans le Jura, "envers" a le sens d'ubac, endroit exposé au nord. "Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet.
Delémont Chaive, Plain de la Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. "Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet.
Delémont Charreratte Diminutif du vieux français charrière, f. : route accessible aux chars.
Delémont Chavelier, Le Toponyme sans doute composé de chaux : du substantif pré-latin calmis, m. : terrain désert, pâturage. du et du bas-latin villare, n. : ferme.
Delémont Cheynatte Diminutif du patois chène, m. : chêne. Ici, petite forêt de chênes.
Delémont Cheynatte, Sous Diminutif du patois chène, m. : chêne. Ici, petite forêt de chênes.
Delémont Colgrabe, La De l'allemand Kohlgrab, n. : fosse à charbon, par allusion aux meules à charbon des charbonniers d'antan.
Delémont Combe du Vivier, La Sens évident, qui renvoie probablement à un vivier à poissons.
Delémont Côtattes, Les Diminutif de côte. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Delémont Côte à Bépierre. Bépierre signifie ici "beau Pierre", par référence à un ancien patronyme ou à un sobriquet.
Delémont Côte, Sous la Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Delémont Cras, Pâturage du Long Sens évident. En patois crât, m. : crêt, talus.
Delémont Croisée, La Sens évident, qui fait référence à d'anciens chemins.
Delémont Delémont Delémont est vraisemblablement composé d'un anthroponyme germanique Tallo/Tello et du substantif roman "mont" : mont.
Delémont Deute, La Du patois deûte, f. : dot ecclésiale (terres dont les revenus finançaient une partie des charges paroissiales).
Delémont Domont Du patois dôs, sous, "Sous le Mont".
Delémont Dozière Diminutif probable du patois doze, douze. Référence probable à une dîme levée ici à la douzième gerbe ou à une redevance de douze unité monétaire ou de contenance.
Delémont Echamés, Les Echaimés Dérivé possible du latin calamus, i, m. : roseau. La référence à un ancien vocable patois "ès çhaimes", aux flammes, est également possible.
Delémont Fenatte, La Diminutif du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté.
Delémont Feuilleresse Dérivé de "feuille", peut-être par référence au caractère verdoyant des frondaisons de cette forêt.
Delémont Gentilpran Le préfixe "gentil" signifie peut-être agréable. Pran est un érivé du latin pratum, i, n : pré.
Delémont Gentilpran, Droit de Le préfixe "gentil" signifie peut-être agréable. "Pran" est un érivé du latin pratum, i, n : pré. Le "droit" est le nom régional de l'adret, pente exposée au midi.
Delémont Golate, La Dérivé du patois goulatte, f. : goulotte, petit ruisseau de drainage.
Delémont Kohlholz Littéralement "Le Bois du Charbon". Allusion probable à la présence de charbonniers (voir également "Kohlberg" à Vermes).
Delémont Mettembert, Forêt de Sens évident qui renvoie à la proximité du village de Mettembert.
Delémont Mexique, Le Lieu-dit donné en référence à l'eldorado supposé que constituait le Mexique au milieu du XIXe siècle
Delémont Montagne, Plain de la Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Delémont Neuf Cul Le sens exact de ce microtoponyme facétieux ne se laisse pas deviner.
Delémont Palastre, Le Dérivé possible du latin pala, e. f. : pelle. La référence au palastre français, soit la boîte métallique qui contient le mécanisme d'une serrure est ici caduque.
Delémont Pran, La Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura.
Delémont Pré Mochel "Mochel" semble renvoyer à un patronyme. En patois, moché, m. : morceau. On trouve parfois des toponymes issus de cette racine-là.
Delémont Prés Grebis En patois, grebi, à foison. Allusion probable à la verdeur des prairies de ce secteur.
Delémont Prés Roses "Roses" renvoie au prénom de la propriétaire ou au caractère agréable de l'endroit.
Delémont Rondez, Les Dérivé du latin rotundus, rond, sans soute par allusion à la forme des parcelles.
Delémont Sot, Combe de la Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve). La référence au vieux français seu, m. : sureau, est également envisageable (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405).
Delémont Sot, Trou de la Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve). La référence au vieux français seu, m. : sureau, est également envisageable (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405).
Delémont Tairèche Microtoponyme apparenté à "Tariche", à Saint-Brais. En patois de Châtenois (Territoire de Belfort), tarèche, lierre. En patois jurassien, lierre se dit tèrrétr, m.
Delémont Vie, Dos En patois, "sous le chemin".
Delémont Viviers, Les Sens évident.
Delémont Voirnet, Le Diminutif probable de voirande. Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale.
Delémont Vorbourg, Chapelle du "Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines. Le Vorbourg fut d'abord un site fortifié du XIe siècle. La chapelle castrale aurait été consacrée par le pape alsacien Léon IX en 1049. Au XIXe siècle, la chapelle devient le haut-lieu de la dévotion mariale dans le Jura.
Delémont Vorbourg, Creux du Sens évident. "Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines.
Delémont Vorbourg, Deuxième Deuxième ferme appelée Vorbourg. "Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines.
Delémont Vorbourg, Premier Première ferme appelée Vorbourg. "Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines.
Develier Beaulieu Sens évident d'un toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles.
Develier Bénesse, En Dérivé possible du patois bené, m. : petite fontaine.
Develier Bezou Dérivé possible du latin bis, double, par allusion au caractère fourchu d'un arbre d'un chemin (bifurcation).
Develier Chauffours, Les Allusion aux anciens fours à chaux édifiés dans les finages jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Develier Chaux, Bois de Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage.
Develier Claude-Chappuis Nom du tenancier de cette métaierie à l'époque (XVIIIe ou XIXe siècle) où ce toponyme s'est fixé.
Develier Combatte, La Diminutif patois de combe
Develier Communance, La Dans le Jura, autrefois, nom donné au pâturage communal.
Develier Côte, Peute En patois, peut, e, adj. : vilain. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Develier Cras, Les Du patois, crât, m. : talus, ravin.
Develier Crêt, Grand Sens évident.
Develier Crêt, Sur Sens évident.
Develier Creux, Les Sens évident qui renvoie peut-être aux anciennes mines de fer à ciel ouvert médiévales.
Develier Develier Ce toponyme est composé d'un anthroponyme germanique Dîdo/Dieto/Deodo et du suffixe roman villare, domaine agricole.
Develier Develier-Dessus Le village de Develier est constitué de deux localités : la principale, aujourd'hui simplement appelée "Develier" et la secondaire, appelée "Develier-Dessus", sur la route conduisant à Bourrignon. Develier : de Theudo, anthroponyme germanique, et de villare, grand domaine. Voir "Tivila".
Develier Fer à Cheval Allusion à la forme du tracé de la route Porrentruy-Delémont à cet endroit de la montagne.
Develier Fin, La Du patois fïn, f : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts.
Develier Fourneaux, Cras des En patois, crât, m. : crêt, talus. Les fourneaux sont ici les bas fourneaux dont on tirait du fer jusqu'à la fin du Moyen Age.
Develier Golatte, La Ruisseau. Du patois goulatte, f. : goulotte, petit ruisseau de drainage.
Develier Gouttes, Les Allusion probable au caractère humide de ces lieux.
Develier Lieu Galet La transcription largement francisée de ce microtoponyme cache le véritable nom patois de ce lieu-dit.
Develier Louvière, Sur la Sens évident. L'endroit abritait autrefois des loups.
Develier Maire, Pré au Sens évident
Develier Maison, Rogne Le sens de "rogne" reste inconnu.
Develier Montagne, La Sens évident.
Develier Pécal, Le En ancien français régional, pécal, péqui, la pâture.
Develier Rintche, La Dérivé probable du patois rantche, f. : crèche, mais également rangée.
Develier Tivila Doublet probable et archaïque de "Develier/Dittwiler" : de Theudo, anthroponyme germanique, et du bas-latin villare, grand domaine foncier. Les fouilles récentes ont prouvé la présence d'un important site mérovingien (VIe-VIIIe siècle) à cet endroit.
Develier Toyers, Sous les Du patois toyie, m. : pin.
Develier Vâche, La De l'allemand Walkmühle, f. : moulin à foulon. En français régional, vauche, moulin à fouler le drap.
Develier Vaivre, En Dérivé du gaulois, wabero, ruisseau, terrain humide.
Develier Vie Dentie Dérivé possible du vieux français anti, e adj. : vieux antique. Les toponymes en "vie d'entier, d'antier" renvoient peut-être à la présence d'anciennes voies de l'époques romaine. Ce lieu-dit borde la route des Rangiers.
Develier Vies, Les En patois, vie, f. : chemin, route.
Develier Voirannes Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale.
Ederswiler Berg En allemand, "La Montagne".
Ederswiler Chueweid En dialecte bâlois, "La pâture des vaches".
Ederswiler Ederswiler Du nom de personne germanique Ether et du suffixe wilari, dérivé du bas latin villare, n : domaine agricole. Ederswiler est la seule commune germanophone du canton du Jura.
Ederswiler Habschälle En dialecte bâlois, Schälle, f : cloche de vache, clochette.
Ederswiler Hagenmatt En allemand, "le pré (entouré) de haies".
Ederswiler Hallen En allemand, Halle, f. : atelier, hangar.
Ederswiler Hinter Wältschimatt En allemand, "Derrière le Pré des Welches". On appelait welsch, dans le monde germanique Wältschi, en dialecte alémanique un allophone d'origine gauloise ou simplement romanophone.
Ederswiler Landei Sens inconnu, dérivé de Land, n. : terre, pays.
Ederswiler Lob Dérivé possible de l'allemand Laub, n. : feuillage, frondaison.
Ederswiler Oberfeld En allemand, "le pré du haut".
Ederswiler Pré, Gros Sens évident. Terme français dans ce village à la frontière des langues.
Ederswiler Riesel En dialecte bâlois, "le chiendent".
Ederswiler Zilbrugg Si le terme" brugg" est probablement une forme dialectale de l'allemand Brücke, f. : pont, le sens de celui de "Zil" ne se laisse pas deviner
Epauvillers Arvire, Pré d' Dérivé probable du patois "prè d'lai r'vîere" : pré de la rivière.
Epauvillers Cernies, Prés des Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Epauvillers Châtillon Diminutif du patois tchété, m. : château.
Epauvillers Châtillon Du latin castellum, i, n : endroit fortifié, château. En patois, tchété, m. : château.
Epauvillers Chénat, Le Dérivé du patois tchéne, m. : chêne.
Epauvillers Chétevat Diminutif du patois tchété, m. : château.
Epauvillers Chétevat, Sur Diminutif probable du patois tchété, m. : château.
Epauvillers Chez Bouvier Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Bouvier est un patronyme courant à Saint-Ursanne.
Epauvillers Chez la Jeanne Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien.
Epauvillers Chez le Chat Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. "Le Chat" renvoie probablement au surnom du tenancier,
Epauvillers Chez le Sec Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. "Le Sec" renvoie probablement au surnom du tenancier.
Epauvillers Chez Vuille Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Vuille est un patronyme courant dans le Clos du Doubs.
Epauvillers Chez. le Baron Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. "Le Baron" est ici plutôt un sobriquet qu'un patronyme.
Epauvillers Combe Dessous Sens évident.
Epauvillers Côtes, Champ des Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Epauvillers Cuisins, Les Du patois tiusïn, m. : cousin. A rapprocher des lieux-dits "Les Beusses" à Lajoux et Saulcy.
Epauvillers Epauvillers Jusqu'au XVIe siècle, le village d'Epauvillers s'appelle simplement "Villers". Du bas latin villare, n. : domaine agricole. "Peu" est un dérivé probable du latin puteus, i, m. : trou, puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse.
Epauvillers Faignets, Les Dérivés du français faîne, f : fruit du hêtre, dont on tirait autrefois de l'huile.
Epauvillers Fenatte, Sous la Dérivé du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées.
Epauvillers Fin, Grosse Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté.
Epauvillers Paigres, Côte des Paigre, m. : en patois enclos pour les porcs, petit parc.
Epauvillers Pâturatte, La Dérivé patoisé du français pâture.
Epauvillers Péca, Le En ancien français régional, pécat, péqui m. : pâture.
Epauvillers Piéneuchelat Diminutif de plain, m : terrain plat et du patois eutche, f : : terrain sur lequel on cultive des légumineuses.
Epauvillers Planche, Haute Planche, f. : autrefois, parcelle en forme de planche.
Epauvillers Pré Rond Sens évident.
Epauvillers Preigne, Sur Dérivé du verre "prendre", qu'on retouve sous la forme de "prise" en Pays neuchâtelois. Preigne, prise a le sens de terre prise en amodiation.
Epauvillers Rochelles, Les Dérivé du substantif français roche.
Epauvillers Roches, Sous les Sens évident.
Epauvillers Saprais, Dos En patois, dôs : sous. Saprais est probablement une contraction de "sats près" : prés secs en patois.
Epauvillers Teck, Fin du Fin : du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées. Teck : peut-être du vieux français tai, thoi, m. : bourbier, limon.
Epauvillers Villers, Bois de Villers : du bas-latin villare, n. : domaine agricole. Villers est le nom qu'a porté Epauvillers durant tout le Moyen Age.
Epiquerez Aroche, Champ d' Si la référence au substantif roche est ici évidente, le sens exacte de ce toponyme ne se laisse pas deviner : peut-être autrefois, en patois, "dôs rotche", sous roche.
Epiquerez Bambois, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées.
Epiquerez Bessebon Sens inconnu.
Epiquerez Boichat, Le Du patois bouétchet, m. : bosquet. La référence au patois bouecha, m. : buis ne peut être exclue.
Epiquerez Caron, Le Renvoi probable au substantif et à l'adjectif carré, par allusion à la forme du terroir.
Epiquerez Charbonnière, La Sens évident.
Epiquerez Charmillotte, La Allusion probable à un bois de charmes.
Epiquerez Charoubez Peut-être un dérivé de "champ roubé", du vieux français rober, rouber, v. : dérober, voler, ici, sous-entendu aux difficultés du terrain.
Epiquerez Chervillers Toponyme typique des VIIIe-Xe siècle. Du latin villare, grand domaine, et de Sigihari, anthroponyme germanique.
Epiquerez Chételat, Le Diminutif du patois tchété, m. : château. Allusion possible à la fortification de ce pic rocheux proche du Doubs.
Epiquerez Chiate, Pré la Chiate : ce dernier terme renvoie probablement à un nom ou un surnom de femme.
Epiquerez Combe, La Sens évident.
Epiquerez Concoichats, Les La référence au verbe concasser, en patois concâssaie, ne pourrait se comprendre ci que dans un sens analogique, la roche étant peut-être très friable.
Epiquerez Côte à Bion Bion renvoie peut-être à un anthroponyme, nom de famille ou sobriquet inconnu.
Epiquerez Coucou, Le Sens évident.
Epiquerez Epiquerez Originellement, "Es Piquerez" : chez les Piquerez, patronyme régional.
Epiquerez Essertfallon Contraction du substantif essart : défrichement, et d'un anthroponyme masculin mentionné au XIVe siècle, Phalonus, Falonus.
Epiquerez Foudres, Les La référence aux ravages de la foudre est possible, sans être évidente.
Epiquerez Montbion Du latin mons, tis, m : montagne et peut-être d'un anthroponyme ancien inconnu.
Epiquerez Montbion, Côte de Côte : sens évident. Montbion : du latin mons, tis, m. : montagne et d'un anthroponyme ancien inconnu.
Epiquerez Neuve Côte Sens évident, qui renvoie peut-être à une mise en valeur tardive.
Epiquerez Paroisse, Enson En patois, enson : sur.
Epiquerez Plains, Pâture des Du français régional plain, m. : terrain plat, parfois situé sur le sommet d'une montagne.
Epiquerez Prés Martin Renvoi probable au prénom ou au patronyme du propriétaire.
Epiquerez Rangs, Sur les Du patois ran, m, : talus, pente.
Epiquerez Réchesse, La En patois, lai rétchaince, "la richesse" : allusion à la fortune présumée des anciens tenanciers de cette ferme.
Epiquerez Roi, Esserts du Essart, m. : endroit défriché, action de défricher d'essarter. Le terme Roi renvoie probablement à un sobriquet plutôt qu'à un patronyme.
Epiquerez Rossat, Mont Dérivé de l'adjectif rouge, roux, allusion probable à la couleur des terres ou à leur aridité due au manque d'eau.
Epiquerez Rougin, Côte Rougin renvoie peut-être à un surnom ou un patronyme, ou alors à la couleur des terres de ce secteur. Voir un peu à côté : Mont Rossat.
Epiquerez Sagneules, Les Dérivé du français régional seigne, sagne f. : terrain marécageux.
Epiquerez Toyer, Le Du patois, tayïe, toyïe, m. : pin.
Epiquerez Viermelin Le sens de la première partie de ce toponyme ne se laisse pas deviner. La désinence en -melin renvoie probablement au patois melïn, m. : moulin.
Epiquerez Chétios, Les Dérivé probable du terme patoisé : essertiôs, m. pl : les essarts, les défrichements.
Fahy Bésin Sens inconnu, à rapprocher du lieu-dit "Combe le Sin" à Bure.
Fahy Bois Abandonné Sens évident.
Fahy Bois Juré, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. Synonyme : "Le Banbois".
Fahy Bois Juré, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. Synonyme : "Le Banbois".
Fahy Bosse, Combe la Bosse : renvoi possible au patois beusse, f. : la petite fille. L'allusion à une colline arrondie en forme de bosse est ici exclue.
Fahy Bruyère, Haut de la Sens évident.
Fahy Charbonnières, Les Allusion à l'ancienne présence de meules à charbon.
Fahy Charmois, Le En français, charmille : forêt de charmes.
Fahy Chaux, Terre aux Le toponyme Chaux dérive du pré-latin calmis, pâturage, endroit déboisé.
Fahy Coeudre, La Du patois tieudre, m. : coudrier, noisetier. Ici, bois de noisetier.
Fahy Craiboinon Du patois, crât, m. : talus, ravin. "Boinon" est sans doute un diminutif de Bernard (Bouènaîd en patois).
Fahy Croix, Sur la Haute Sens évident.
Fahy Epenatte, Sur l' Dérivé probable du substantif épine. On appelait autrefois "épine" un buisson d'épineux, notamment la prunelle ou épine noire.
Fahy Esserts, Sur les Essert, m. : essart, endroit défriché, action de défricher, d'essarter.
Fahy Fahy Dérivé du latin fagus, i, m : hêtre. Le suffixe latin -etum signifie : lieu planté de..., en l'occurrence de hêtres, de "foyards".
Fahy Fiatte, La Du patois fiatte, fuatte, f. : épicéa.
Fahy Malcroissant Allusion probable à l'aridité relative du terroir de ce lieu-dit plutôt qu'à la forme de ses parcelles.
Fahy Manche, Bois de la Sens inconnu.
Fahy Péqui, Le Du français régional pâquis, péqui, etc. m. : pâturage, souvent communal.
Fahy Plisse, La Du vieux français plaisse, plessis, m, etc. : enclos formé de haies vives dont les branchages sont entrelacés.
Fahy Rochattes, Les En patois, "Les petits rochers".
Fahy Rotte, La En patois, rotte, f. : bande, compagnie, groupe. Ici, ce sens est difficile à admettre.
Fahy Septenbouche Nom d'une variété de poires presque sauvages, autrefois commune dans les pâturages. Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, etc.).
Fahy Seuillet, Le Dérivé possible du gaulois suteg : abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Trou de la Sot" à Delémont). La référence au vieux français seu, m. : sureau est également envisageable : (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405).
Fontenais Aige, Sous l' Du patois aîdge, f. : haie.
Fontenais Bans, Vieux Ban a ici le sens de finage, ensemble des terres cultivées.
Fontenais Bois, Champ sur le Sens évident.
Fontenais Brère Dérivé probable du patois brîere, f. : bruyère.
Fontenais Calabri Mot composé dont la désinence renvoie peut-être à un anthroponyme d'origine germanique, Abry, Aubry, Alberic.
Fontenais Calabri, Côte de Calabri : mot composé dont la désinence renvoie peut-être à un anthroponyme d'origine germanique, Abry, Aubry, Alberic.
Fontenais Calabri, Pâture de Calabri : mot composé dont la désinence renvoie peut-être à un anthroponyme d'origine germanique, Abry, Aubry, Alberic.
Fontenais Chainions, Côte des Chainions : diminutif probable de chêne. Chênaie : forêt de chênes.
Fontenais Chainions, Les Diminutif probable de chêne. Chênaie : forêt de chênes.
Fontenais Champs Graitoux Allusion probable à la présence de chardons ou de buissons d'épines.
Fontenais Chételat, Côte Chételat : diminutif du patois tchété, m. : château, qui renvoie à la présence d'un endroit fortifié au-dessus de Bressaucourt.
Fontenais Coeudre, Sous la Du patois, tieudre, m. : noisetier.
Fontenais Combe, La Sens évident.
Fontenais Côte, La Sens évident. En patois, côte peut signifier bois, forêt.
Fontenais Dot, Pesses de la La dot ou dote (dans le Jura "deute") était un domaine agricole affecté à l'entretien de l'église paroissiale. Pesse, f. : du vieux français paisse, f. : pâture.
Fontenais Fontenais Dérivé du bas latin fontana : fontaine, source.
Fontenais Fosses, Ban des Ban a ici le sens de finage. En patois fôsse, f. : tombe, fosse.
Fontenais Fréteux En patois, fréte, m. : faîte. Du germanique first : faîte. L'endroit ne se trouve pourtant pas au sommet d'une colline.
Fontenais Gez, Les Sens inconnu. On retrouve ce toponyme Au Noirmont et au Peuchapatte.
Fontenais Gilet, Pré Gilet renvoie peut-être à un anthroponyme ancien.
Fontenais Longennes, Les Terme patois faisant allusion à la longueur de certaines parcelles.
Fontenais Mont, Haut le Sens évident.
Fontenais Noz, Combe des En patois, nô, m. : abreuvoir, bassin de fontaine.
Fontenais Rochattes, Les Diminutif patois de roche.
Fontenais Rochets, Sur les Sens évident.
Fontenais Sainte-Croix Une chapelle de ce nom a été construite en cet endroit au milieu du XVe siècle après la découverte, en cet endroit, d'une relique de la "vraie croix"
Fontenais Sapin, Au Sens évident.
Fontenais Secroux, Combe de Le sens de "secroux" est inconnu.
Fontenais Seu, Pré du Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Trou de la Sot" à Delémont). Ici, la référence au vieux français seu, m. : sureau est plus probable : (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7- 405).
Fontenais Tennes, Combe es Du vieux français tinne, tenne, f. : bassin, cuve.
Fontenais Trémolay, La Sens inconnu sans rapport avec le toponyme Tramelan, qui renvoie à la présence de la rivière Trame.
Fontenais Vabecha Dérivé du patois vâ, m. : val, et d'une désinence d'origine inconnue
Fontenais Vatelin, Combe Vatelin renvoie probablement à un anthroponyme ancien. Dérivé possible du patois vâ, m. : val et d'une désinence inconnue, peut-être un anthroponyme.
Fontenais Villars Du roman villare, grand domaine. Toponyme typique de l'époque carolingienne (VIIe-IXe siècle). Le hameau de Villars dit "sur Fontenais", pour le distinguer des nombreux autres "Villars" situés dans la région, relève de la commune de Fontenais.
Fontenais Voyeboeuf, Devant Renvoie probable au mot voie, f. : chemin. Peut-être "Chemin des boeufs". Allusion possible au patois vé, m. : gué, "Gué des boeufs".
Fregiécourt Alêtre, Sous l' Du latin arista, f. : crête.
Fregiécourt Boulats, Les Du patois boula, boulie, boule, m. : bouleau.
Fregiécourt Essert Derrière. Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché.
Fregiécourt Essert Valtet Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché ; Valtet est probablement le nom d'un ancien tenancier de cet essart.
Fregiécourt Fregiécourt Composition d'un anthroponyme germanique du type "frîja" (libre) et du substantif roman corte : domaine agricole.
Fregiécourt Malatière, La Autrefois, une maladière (dans le Jura "maletière") était un hospice réservé aux malades (en patois : "malettes") et notamment aux lépreux. Il est également possible que le loyer des parcelles de ce lieu-dit finançait l'entretien d'une maladière, probablement celle située "Aux Malettes", près des Rangiers.
Fregiécourt Montillat, Le Du patois tyat, m. : tilleul. En français, "Mont des tilleuls".
Fregiécourt Moulin, Sur le Sens évident.
Fregiécourt Pécal, Le En ancien français régional, pécal, péqui, m. :, pâture.
Fregiécourt Pran, La Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura.
Fregiécourt Prince, Pré au Sens évident, qui renvoie à l'époque des princes-évêques de Bâle.
Fregiécourt Terre, Morte Sens évident, qui renvoie à la stérilité des lieux.
Glovelier Abues, Finage des Finage : ensemble des terres cultivées d'une communauté rurale. En patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles.
Glovelier Abues, Les Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles.
Glovelier Arches, Côte des Arches : sens inconnu.
Glovelier Bez, Combe du Bez, bief : en français régional, ruisseau.
Glovelier Bone en Bez Dessous Du vieux français régional : "borne en biez" : borne dans le ruisseau, par allusion à la présence d'une ancienne borne au milieu du Tabeillon qui marquait la limite entre Saulcy et Glovelier.
Glovelier Bone en Bez Dessus Du vieux français régional : "borne en biez" : borne dans le ruisseau, par allusion à la présence d'une ancienne borne au milieu du Tabeillon qui marquait la limite entre Saulcy et Glovelier.
Glovelier Brai, Dos le Du patois dôs le brè, "sous le berceau". Allusion probable à la géomorphologie du secteur.
Glovelier Breuil, Le Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées.
Glovelier Buet, Le Dérivé possible de buit, buis, boué m. : bassin de fontaine en bois ou en pierre.
Glovelier Charbon, Champs Charbon renvoie probablement à la présence ancienne de fours à chaux, de bas fourneaux ou de meules à charbon qui noircissaient les terroirs.
Glovelier Charbonnière, Dos la Sens évident. En patois, dô : sous.
Glovelier Charmeté Dérivé de charme, arbre commun dans les forêts jurassiennes.
Glovelier Combes Régonatte Régonatte : diminutif patois d'origine inconnue.
Glovelier Cras, Sur les Du patois crât, m. : crêt, talus.
Glovelier Crêt, Côte du Sens évident.
Glovelier Crêt, Le Sens évident.
Glovelier Droit, Pâturage du En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud.
Glovelier Ecapins, Les Sens inconnu.
Glovelier Foradrai En ancien français, for signifie en dehors. Est-il possible qu'"adrai" dérive du patois â droit, "à l'endroit" en français régional, c'est-à-dire à l'adret, pente exposée au midi ?
Glovelier Glacenal Microtoponyme dérivé de "glace", sans doute pour désigner un endroit humide longtemps couvert de glace à la mauvaise saison.
Glovelier Glovelier Toponyme composé d'un nom germanique tel que Liubold/Liuthold et du suffixe roman villare : domaine agricole.
Glovelier Grand Rossat L'allusion à la couleur rousse renvoie peut-être à la présence de nombreux feuillus dont les frondaisons prennent cette couleur en automne.
Glovelier Jolimont Toponyme typique des XIXe-XXe siècles
Glovelier Moébrai Dérivé possible du patois mô, ve, adj. mouillé, humide, et bré, m. : berceau, par référence à la situation de cette combe humide (voir "Dos le Brai" à Glovelier).
Glovelier Montagne, La Sens évident
Glovelier Morée, La Dérivé possible du vieux français morel, moreau, adj. : brun foncé.
Glovelier Morée, Petite Dérivé possible du vieux français morel, moreau, adj. : brun foncé.
Glovelier Môtie, Planche devant le Planche : parcelle de terre allongée, en forme de planche. Môtie, m : mot patois signifiant église.
Glovelier Places, Les Du vieux français plaisse, f. : haie, enclos.
Glovelier Plache Frochais Sens inconnu.
Glovelier Prés, Les Sens évident
Glovelier Prés, Les Sens évident.
Glovelier Prés, Les Longs Sens évident.
Glovelier Pucin, La Côte au Sens évident. Du patois pucïn, m. : poussin.
Glovelier Roche, La Sens évident.
Glovelier Rochette, La Sens évident.
Glovelier Rougin, Côte du Diminutif de "rouge" que l'on retrouve plus loin dans "Mont Russelin".
Glovelier Sceut Dessous Dérivé probable du latin saxum, i, n. : pierre, rocher. Hameau relevant de la commune de Glovelier.
Glovelier Sceut Dessus Dérivé probable du latin saxum, i, n. : pierre, rocher. Hameau relevant de la commune de Glovelier.
Glovelier Sceut, Combe de Sens évident. Sceut est un hameau relevant de la commune de Glovelier.
Glovelier Sceut, Sur la Montagne de Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve).
Glovelier Tabeillon, Combe Tabeillon : ancien agent seigneurial exerçant des charges notariales.
Glovelier Tabeillon, Fermes de la Combe Tabeillon : ancien agent seigneurial exerçant des charges notariales.
Glovelier Tcheminat, Le Diminutif du patois t'chmïn, m. ; chemin,
Goumois Bançon Diminutif possible de ban, m : ici, territoire communal.
Goumois Beaugourd, Côte de Sens évident. En ancien français go, gour : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau.
Goumois Beaugourd, Prés de Sens évident. En ancien français go, gour : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau.
Goumois Bécorps Du patois bé, bèlle, adj. : beau. La désinence en corps reste énigmatique.
Goumois Belfond, Dessous Le terme fond dérive peut-être du latin fons, tis, m. source, fontaine ; mais plus encore du latin fundus, i, m., finage.
Goumois Belfond, Dessus Le terme fond dérive peut-être du latin fons, tis, m. source, fontaine ; mais plus encore du latin fundus, i, m., finage.
Goumois Boichat Du patois boétchet, m. : buisson, bosquet, petit bois.
Goumois Bois Banal Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince.
Goumois Bolé, Chez le Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Bolé est ici plutôt un sobriquet qu'un patronyme.
Goumois Château, Sous le Sens évident.
Goumois Combe, Noire Sens évident.
Goumois Côte Dessus Sens évident.
Goumois Côte, Grosse Sens évident. Dans le Jura, côte signifie pente mais aussi, en patois, forêt.
Goumois Cugny, Château Toponyme curieux, l'endroit n'ayant jamais été fortifié. Cugny, toponyme apparemment gallo-romain en -acum, renvoie à un nom de personne.
Goumois Esserts, Les Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter.
Goumois Fin, Le Milieu de la Du patois fïn ; f, : finage, terrains cultivés.
Goumois Fol, Blanc Du vieux français fou, fol, m. ; hêtre.
Goumois Franquemont, Ruines de Franque- renvoie sans doute à l'adjectif franc, que : libre. Ce toponyme médiéval s'explique par la présence d'un château fortifié construit au début du XIVe siècle. Cette forteresse sut détruite en 1677.
Goumois Goumois Dérivé probable du nom germanique Gomoin, Comowin.
Goumois Herbe, La Verte Sens évident
Goumois Le Theusseret Ce diminutif d'un étymon du genre teus, teusse, theusse, thusse, résiste à l'analyse. Le renvoi à tuf, en patois tou, ( féminin) est improbable. En patois, un carrière de tuf est une toulîere.
Goumois Mouillet Dérivé de l'adjectif mouillé, e, qui renvoie à l'humidité du terrain-
Goumois Pélerin, Roche au Sens évident. Le terme pélerin renvoie peut-être à la forme des rochers.
Goumois Prés Dessus Sens évident.
Goumois Prises, Les Prise : dérivé du verbe prendre ; terrain donné en amodiation. Ce toponyme, fréquent au pied du Jura, est rare dans les vallées jurassiennes.
Goumois Rang, Sur le En patois, ran, m. : talus.
Goumois Roche, Longue Sens évident.
Goumois Roche, Sous la Sens évident
Goumois Roies, Les De l'ancien français roie, f. : sillon.
Goumois Saipelets, Les Diminutif de sapelot, m, petit sapin. Dans le Jura, on appelle sapin les résineux qui sont en fait souvent des épicéas.
Goumois Saucy, Côte de Saucy : du vieux français saussaie, f. : endroit planté de saules.
Goumois Singe, Rocher du Appellation donnée à ce rocher parce qu'il rappelle le profit d'un singe.
Goumois Vauchotte, La Du patois vâtche, f : fouloir, moulin à foulon. Le terme dérive de l'allemand walken, v. : fouler.
Goumois Vautenaivre Si le diminutif vau- dérive du français val, la désinence -tenaivre est difficile à analyser. La référence au latin tenebrae, f. pl. est hypothétique. Ce mot peut également renvoyer à un ancien anthroponyme.
Goumois Vautenaivre, Bief de Bief : dans le parler jurassien, ruisseau. Si le diminutif vau- dérive du français val.
Grandfontaine Assinges, Les Sens inconnu.
Grandfontaine Bois, Rière Sens évident.
Grandfontaine Bout, Champ du Sens évident.
Grandfontaine Chenal, Sur En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Grandfontaine Chênes, Bois de Sens évident.
Grandfontaine Chênet, Le La chênaie, le bois de chêne.
Grandfontaine Combe, Bas des Sens évident.
Grandfontaine Courcelles Diminutif du roman corticella, f. : petite ferme. Ce terme est dérivé du bas-latin curtis : domaine agricole.
Grandfontaine Creux, Champ du Sens évident.
Grandfontaine Croix, La Sens évident.
Grandfontaine Dos Val En patois francisé : "Sous le val".
Grandfontaine Dracourt Toponyme typique de l'époque mérovingienne (500-750). Juxtaposition d'un anthroponyme germanique, peut-être Drogo, Droga, et du terme roman corte : domaine. "Le domaine de Drogo ou Droga".
Grandfontaine Epasses, Les Dérivé possible du vieux français espesche, f . : terre ou pré dépouillé où l'on mène paître les troupeaux.
Grandfontaine Faivry Diminutif possible de faivre, m. : le forgeron, l'ouvrier qui travaille le fer.
Grandfontaine Férouse, La Dérivé de fer, ferreux. Allusion possible à un ancien bas fourneau ou à un ancien gisement de minerai de fer.
Grandfontaine Fosses, Les Du patois, fôsse, f. : tombe. Allusion possible à un ancien cimetière. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc.
Grandfontaine Grandfontaine Toponyme roman récent du XIe siècle. dont le sens est évident.
Grandfontaine Grandgour Du patois go, goué, m. : flaque d'eau, trou d'eau. On retrouve ce terme à Grandgourt (Montignez).
Grandfontaine Loup, Queue au Terme renvoyant à la forme de ce saillant enfoncé entre deux forêts. On retrouve le même lieu-dit à Boncourt.
Grandfontaine Montfréboeuf Fréboeuf" est un anthroponyme d'origine germanique, probablement Fredebold. La structure de ce toponyme rappelle celle de "Corminboeuf", nom d'un village du canton de Fribourg et du quartier de "Saint-Maimboeuf", à Montbéliard.
Grandfontaine Retenue, Sur la Retneue, f. : autrefois, barrage de rétention érigé sur un ruisseau pour créer un étang destiné à alimenter la roue à aubes d'un moulin, etc.
Grandfontaine Robert, Sur Combe Sens évident, Robert étant un anthroponyme.
Grandfontaine Vadavon, Bois de Le terme patois vâ, m. signifie vallon. La désinence Davon ou d'Avon renvoie peut-être à un anthroponyme ancien.
La Chaux des Breuleux Baumatte, La En ancien français, baume, f. : grotte, cavité naturelle. Ce toponyme renvoie peut-être également au patronyme franc-montagnard Baume (voir La Theurillatte, aux Breuleux).
La Chaux-des-Breuleux Cerneux, Les Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
La Chaux-des-Breuleux Chaux, Les Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage.
La Chaux-des-Breuleux Cratan, Le Diminutif du patois crâs, m. : crêt, talus, ravin.
La Chaux-des-Breuleux Creux Sale, Le Sens évident, encore que l'adjectif "sale" soit ici suspect.
La Chaux-des-Breuleux Creux, Les Sens évident.
La Chaux-des-Breuleux La Chaux-des-Breuleux Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Breuleux : dérivé du patois breûlaie, brûler. Ici, terrains défrichés par le feu.
La Chaux-des-Breuleux Maison Neuve, La Sens évident.
La Chaux-des-Breuleux Muriaude, La Allusion possible à un propriétaire possessionné dans ce lieu-dit qui serait originaire de Muriaux, village franc-montagnard. Le référence au substantif "mûre" est peu probable.
La Chaux-des-Breuleux Proux, Les Du patois proûe, f. : troupeau.
La Chaux-des-Breuleux Roselet, Le Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz".
La Chaux-des-Breuleux Tourbière, La Sens évident.
Lajoux Bé l'Hanne En patois : " bel homme". Allusion probable et peut-être moqueuse à un ancien propriétaire de ces lieux.
Lajoux Beusses, Les Peut-être du patois beusse, f : petite fille. La référence à des bosses est peu probable.
Lajoux Clos chez David Sens évident. David est ici un prénom et non un patronyme. Ce domaine est enclos, libéré des contraintes collectives (vaine pâture notamment).
Lajoux Clôsuratte sur le Crât En patois, crât, m : crêt, talus, Clôsuratte ; diminutif patoisé de clos, enclos.
Lajoux Coleuse, Sur la Dérivé possible du verbe "couler" : ruisseau, écoulement.
Lajoux Combes, Envers des En français régional, envers a le sens d'ubac, pente exposée au nord.
Lajoux Couhaye, Lai Dérivé probable du patois quoûe, qoûyeyatte, f. : queue, petite queue, par allusion à la configuration des terres.
Lajoux Creuse, Lai Dérivé patoisé d'un substantif proche du français creux. Le terme "creux" revient fréquemment dans les toponymes jurassiens.
Lajoux Dolaise, Le Pré de lai Sens évident. Du patois dolaije, m : porte dans la barrière d'un pâturage, d'un enclos.
Lajoux Dôs chez Jean Lachausse Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. En patois, dôs : sous. Lachausse est un patronyme régional.
Lajoux Droit des Combes En français régional, droit a le sens d'adret, pente exposée au sud.
Lajoux Embreux, Derrière les Dérivé possible du patois ambre, f. : framboise.
Lajoux Erreuilles, Es Variante possible d'aireille, f. : dans le Haut-Jura, terre labourée (du latin arare, labourer). La référence aux airelles, fruits sauvages autrefois communs, n'est pas à exclure.
Lajoux Fenatte, La Diminutif du patois fïn, f : finage, ensemble des terres cultivées.
Lajoux Fief, Petit Du bas-latin feodum, n : fief, tenure amodiée à cens. Ici, censive, domaine amodiée en échange de redevances diverses par le seigneur du "fief".
Lajoux Fontaine, La Sens évident.
Lajoux Fornet-Dessus Du latin furnus, i, m. : four. Le four en question est probablement un bas fourneau médiéval. On y fondait du minerai de fer.
Lajoux Gros Fief Du bas-latin feodum, n. : fief, tenure amodiée à cens. Ici, censive, domaine amodié en échange de redevances diverses par le seigneur du "fief".
Lajoux Joux, Clôsure des Joux : du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, joran, etc, Une clôsure est un domaine enclos, non soumis à la vaine pâture du bétail communal.
Lajoux Laives, Dôs les Du patois dôs, sous et laive, f. : grosse pierre, dalle nacrée typique du sous-sol calcaire de la région.
Lajoux Lajoux Dérivé d'un mot gaulois jou, juris, signifiant "sombre forêt, grande forêt". On retrouve cette racine dans Jura, Joran, Jorat, joux, etc.
Lajoux Melïn dos le Crât En patois : "moulin sous le crêt".
Lajoux Meurgis, Gros En patois, meûrdgie, m. : tas de pierres situé au bout d'un champ épierré.
Lajoux Montbeauchon, Dô En patois, dôs : sous. Le sens de "beauchon" est inconnu ; il renvoie peut-être à un anthroponyme ancien.
Lajoux Oye, Côte d' Dérivé possible du patois oûeye, oéye, f : oie.
Lajoux Paigre, Le Du patois, paigre, m : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré.
Lajoux Pâture, La Sens évident.
Lajoux Piain des Djoux En patois, piain, m : plain, terrain plat. Djoux, f. : en français régional joux, mot d'origine gauloise signifiant sombre forêt que l'on retrouve dans Jura, Jorat, Joran, etc.
Lajoux Plaigneux, Les Dérivé probable de plain : en français régional, surface plane, petit plateau.
Lajoux Plain de la Cernie, Le Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Lajoux Prattes, Es Toponyme patois renvoyant peut-être à un diminutif dérivé de prè, m : pré.
Lajoux Pré, Rond Sens évident.
Lajoux Prés Fleury, Les Sens évident : Ici, Fleury renvoie plutôt à l'adjectif fleuri, plus qu'au patronyme Fleury, inconnu dans la Montagne.
Lajoux Prés Petits Sens évident.
Lajoux Prés, Les Grands Sens évident.
Lajoux Prières, Chu les Du patois, prîere, carrière de pierres. "Sur les carrières".
Lajoux Rangs, Sur les Du patois ran, m : talus, butte, monticule. Terme fréquent dans les microtoponymes jurassiens.
Lajoux Roches, Sur les Sens évident.
Lajoux Sâces, Es Du patois, sâce, f. : osier, saule.
Lajoux Saigne, La Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Lajoux Saignes, Sur les Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse.
Lajoux Tennements, Es Dans l'ancien Evêché de Bâle, on appelait "tènement" (m.) une tenure, c'est-à-dire un bien-fonds concédé par un seigneur à un paysan en bail héréditaire, emphytéotique. On retrouve la même racine avec "La Tenie", à Bure.
Lajoux Vacheries de Lajoux, Les Vacherie : autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. Lajoux est le nom du village dont relevaient ces vacheries.
Le Bémont Bémont, Sous le Sens évident. "Le Bémont", en français moderne "Le Beau Mont".
Le Bémont Bosse, La Ce hameau relevant de la commune du Bémont se trouve... dans une dépression. L'étymologie de ce toponyme est donc problématique.
Le Bémont Cerneux, Pâturage du Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché.
Le Bémont Champ Dodat Référence possible à un patronyme ou à un sobriquet.
Le Bémont Closure des Bridevaux Closure f. : autrefois, endroit enclos, interdit à la vaine pâture du troupeau communal. Bridevaux est un patronyme franc-montagnard.
Le Bémont Combatte Goly Combatte est un diminutif patois de combe. Goly renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet ancien.
Le Bémont Communances-Dessous, Les En français régional. communances, f. pl. : pâturages communaux.
Le Bémont Communances-Dessus, Les En français régional. communances : pâturages communaux.
Le Bémont Cras du Plainat En patois, crât ; m : crêt, talus. Plainat dérive du français régional plain : surface plane.
Le Bémont Creux, Le Grand Sens évident.
Le Bémont Croix, La Sens évident.
Le Bémont Cufattes, Les Le sens de ce diminutif patois reste inconnu.
Le Bémont Désir, Mon Toponyme typique du XXe siècle (résidences secondaires, etc.).
Le Bémont Droit, Le En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud.
Le Bémont Fief, Le Ici, fief a le sens de tenure, terre amodiée en contrepartie de redevances seigneuriales.
Le Bémont Fin, Bas de la Sens évident. Fin : du patois fïn, f. : ensemble des terres exploitées d'une communauté.
Le Bémont Gez, Sur le Le toponyme Gez, que l'on retrouve au Bémont, au Peuchapatte et à Fontenais, est inconnu.
Le Bémont Le Bémont Du vieux français bel, belle, adj. : beau et du substantif mont.
Le Bémont Maillebois, Prés Peut-être un dérivé du patois "prés emmey bôs" : prés au milieu des bois.
Le Bémont Neuve Velle, La En ancien français, velle, f :, ville, mais également village, hameau.
Le Bémont Neuve Velle, Pâturage de la En ancien français, velle, f. :, ville, mais également village, hameau.
Le Bémont Paradis, Le Sens évident, renvoyant à un lieu-dit du XIXe ou XXe siècle.
Le Bémont Péché, Forêt du Péché : dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186).
Le Bémont Péché, Prés du Péché : dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186).
Le Bémont Plain d'Evrasse Plain, m. : surface plane. Evrasse est le diminutif patois d'un terme inconnu.
Le Bémont Praissalet, Cerneux du Sens évident. Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Praissalet : dérivé possible du terme "pré" et d'un terme inconnu, peut-être un patronyme.
Le Bémont Praissalet, Le Dérivé possible du terme "pré" et d'un terme inconnu, peut-être un patronyme.
Le Bémont Praissalet, Pâture du Sens évident. Praissalet : dérivé possible du terme "pré" et d'un terme inconnu, peut-être un patronyme.
Le Bémont Prés Baconat Sens évident. Baconat est un patronyme franc-montagnard
Le Bémont Rouges Terres, Les Allusion à la couleur rougeâtre de l'humus. Hameau relevant de la commune du Bémont.
Le Bémont Royes, Les De l'ancien français roie, f. : sillon.
Le Bémont Saigne Jeanné Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Jeanné renvoie probablement à un diminutif des prénoms Jean ou Jeanne.
Le Bémont Vers chez Jean Adam Sens évident, renvoyant au nom d'un ancien propriétaire de ce domaine.
Le Bémont Vie, Vers la Du patois vie, f : : chemin, route.
Le Noirmont Ban, Bois du "Ban" a ici le sens, régional, de territoire communal.
Le Noirmont Barrières, Haut des Sens évident. Du patois baîrre, f. : barrière, clôture. Dans le Jura d'antan, ce terme s'appliquait aussi bien aux haies qu'aux barrières proprement dites.
Le Noirmont Barrières, Les Du patois baîrre, f. : barrière, clôture. Dans le Jura d'antan, ce terme s'appliquait aussi bien aux haies qu'aux barrières proprement dites.
Le Noirmont Bouège, La Dérivé possible de l'ancien français bouge qui signifiait, entre autres choses, au féminin, lit d'un fleuve, étable ; au masculin, terrain humide couvert de bruyères.
Le Noirmont Calame, La Sens inconnu. Le renvoi au patronyme neuchâtelois Calame est ici peu probable.
Le Noirmont Cerneutat, Le Diminutif patois de cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Le Noirmont Cerneux Crétin Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Crétin est ici un patronyme, du reste courant dans le Jura (diminutif de chrétien).
Le Noirmont Cerneux Derrière Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Le Noirmont Cerneux Gonin Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Gonin renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet.
Le Noirmont Cerneux Joly Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Joly est un patronyme franc-montagnard.
Le Noirmont Cerneux Lombard Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Lombard est probablement un patronyme ou un sobriquet.
Le Noirmont Cerneux Renard Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Le Noirmont Chanteraine, Tourbières de Dérivé possible du patois tchaîntaî, chanter, et du patois raînne, f. : grenouille.
Le Noirmont Chez le Bolé Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien.
Le Noirmont Combatte, Rière les Combatte : diminutif patois de combe.
Le Noirmont Combes, Les Sens évident.
Le Noirmont Côtatte, La Diminutif patois de côte.
Le Noirmont Côte, Grosse Sens évident.
Le Noirmont Côtes Les Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Le Noirmont Couénat, Le Du patois coénat, m : petit coin.
Le Noirmont Craux, Sous les En patois, crât, m. : crêt, talus, pente.
Le Noirmont Creux-des-Biches, Le Sens évident.
Le Noirmont Creux, Le Sens évident.
Le Noirmont Croix, La Sens évident.
Le Noirmont Epral, Creux de l' Le sens d'Epral ne se laisse pas deviner.
Le Noirmont Esserts, Les Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter.
Le Noirmont Faignets, Les Dérivé probable du substantif faîne, f : fruit du hêtre, qui, pressé, servait autrefois à produire de l'huile
Le Noirmont Fin, Haut la Du patois fïn, f. : le finage, les terres exploitées.
Le Noirmont Frécheux, Les Dérivé possible de l'adjectif frais, fraîche.
Le Noirmont Gez, Sur le Sens inconu. On retrouve ce toponyme au Peuchapatte et à Fontenais.
Le Noirmont Gipou, Gros Sens inconnu, à rapprocher du lieu-dit voisin : Roche Gipois
Le Noirmont Goule, La Du latin gula, e, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit.
Le Noirmont Jouèré, Le Dérivé possible du terme joux : en français régional, forêt épaisse, parfois partiellement transformée en pâture.
Le Noirmont Laises, Les Sens inconnu.
Le Noirmont Noirmont, Le Sens évident. Toponyme typique des XIe-XIVe siècles, avec un article Le, La Les.
Le Noirmont Pas, La Combatte du Si combatte est un dérivé patois du substantif "combe, l'étymologie du terme "pas" dérive peut-être du latin passus, m. : passage.
Le Noirmont Pautelle, La D'après BOSSARD et CHAVAN, ce microtoponyme peut être un dérivé de palta, boue, et par extension terrain humide.
Le Noirmont Peu des Vaches, Le Dérivé possible du latin puteus, m. ; puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme.
Le Noirmont Peu-Péquignot, Le Peu est un dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme. Péquignot est un patronyme franc.montagnard.
Le Noirmont Peu, Sur le Dérivé possible du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme.
Le Noirmont Peux, Haut des Peu est un dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme
Le Noirmont Pierres, Pré des Sens évident
Le Noirmont Pré Derrière Sens évident.
Le Noirmont Roc Montès Microtoponyme moderne (XXe siècle) voulant se donner une consonance méditerranéenne. Un hospice pour les malades y a été fondé en 1907.
Le Noirmont Roche, Gipois Sens inconnu. La référence au gypse est ici peu probable, aucune activité de ce genre n'étant signalée dans les archives.
Le Noirmont Saigne aux Femmes, La Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Le Noirmont Saigne, La Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Le Noirmont Saigne, Outre la Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Le Noirmont Somêtres, Arête des Du latin summa terra, le sommet de la terre.
Le Noirmont Somêtres, Les Du latin summa terra, le sommet de la terre.
Le Noirmont Stales, Sous les Peut-être un dérivé du patois "dôs l'étâle" : sous l'étable, l'écurie.
Le Noirmont Terreau, Sous le En patois, terrâs, m : fossé.
Le Peuchapatte Abel, Cras d' Du patois crât, m : crêt, talus, Le terme Abel, que l'on retrouve dans le toponyme Chaux d'Abel, Pont d'Able à Porrentruy, reste inexplicable.
Le Peuchapatte Barres, Neuves Du patois baîrre, f. : haie, clôture.
Le Peuchapatte Cerneux Lombard Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. "Lombard" renvoie sans doute à un patronyme.
Le Peuchapatte Cerneux Lombard Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Le terme Lombard renvoie à un sobriquet plutôt qu'à un patronyme.
Le Peuchapatte Coies, Derrière les Sens inconnu.
Le Peuchapatte Creux, Les Sens évident dans un paysage où dolines et emposieux sont nombreux.
Le Peuchapatte Gez, Cerneux des Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Le toponyme Gez, que l'on retrouve au Peuchapatte et à Fontenais, est inconnu.
Le Peuchapatte Paigres, Les Du patois, paigre, m. : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré.
Le Peuchapatte Pâturage communal Sens évident.
Le Peuchapatte Peuchapatte, Le Dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age.
Le Peuchapatte Prés Richard Sens évident, renvoyant au nom du propriétaire de ces parcelles.
Les Bois Aidges, Les Du patois aidge, f. : haie.
Les Bois Aigle, Roche de l' Sens évident.
Les Bois Aiguille, L' Terme souvent appliqué à des rochers dont le sommet est en forme d'aiguille (voir "Montaigu" à Vermes).
Les Bois Âne, Dos d' Toponyme faisant référence à la forme de cette colline.
Les Bois Beauregard Sens évident. Toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles.
Les Bois Biaufond La référence au mot "bief" (ruisseau en français régional) est possible. Plus probablement, dérivé de "beau fond" par allusion à la présence du plan d'eau entouré des montagnes du Doubs.
Les Bois Bief, Clair En français régional, bief, m. ; ruisseau. On retrouve le même lieu-dit à Clairbief, à Soubey.
Les Bois Boéchet, Le Du patois boétchet, m. : buisson, bosquet, petit bois.
Les Bois Boéchet, Le Du patois bouétchet, m. : bosquet.
Les Bois Bois Banal, Le Autrefois, bois réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées.
Les Bois Bois Banal, Le Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince.
Les Bois Bois Français Autrefois, "Bois François", par référence à un patronyme franc-montagnard.
Les Bois Bois, Les Sens évident. Autrefois, la localité s'appelait les Bois-Jean-Ruedin, du nom d'un mythique premier défricheur.
Les Bois Bourquard Cattin Prénom et nom d'un ancien tenancier de ce domaine.
Les Bois Bousset, Le Dérivé probable du patois bouétchet, m. ; buisson.
Les Bois Broche, La Du bas-latin bruscia, e. f. : broussailles, friches.
Les Bois Canon, Le Sens inconnu. La référence au canon, soit le cens dû autrefois pour l'amodiation d'un bien foncier est peut probable.
Les Bois Caserne, La Allusion probable à la forme des anciens bâtiments de cette métairie.
Les Bois Cerneux au Maire Du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché.
Les Bois Cerneux-Claude Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Claude est un patronyme franc-montagnard
Les Bois Cerneux-Godat Du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Godat est un patronyme franc-montagnard.
Les Bois Cerneux-Madeux Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Madeux est probablement un ancien patronyme local.
Les Bois Cernie, La Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Les Bois Chausse, La Sens obscur, renvoyant peut-être au terme chaux (poudre de pierre calcaire).
Les Bois Chaux d'Abel, La De l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Abel : autrefois "Aubelle", à rapprocher de "Pont d'Able", à Porrentruy : terme dont le sens reste inconnu.
Les Bois Chez Chailat Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Chailat est probablement un ancien patronyme franc-montagnard.
Les Bois Chez Jacques-Ignace Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien.
Les Bois Chez Jean Germain Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien.
Les Bois Chez Pierre Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien.
Les Bois Chez Yady Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. En patois, Yâdi : Claudy.
Les Bois Chez. Jeune Jean Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien.
Les Bois Combe, La Sens évident.
Les Bois Côte, Petite Sens évident. En patois, côte, f. peut également désigner une forêt.
Les Bois Crâts, Derrière les Du patois, crât, m, talus, ravin.
Les Bois Crêt Brûlé Sens évident, peut-être aussi en référence à l'aridité des lieux.
Les Bois Croix, Sur la Sens évident.
Les Bois Erguël, Borne d' Sens évident sur cette crête rocheuse qui sépare l'Erguël de la Franche Montagne.
Les Bois Fonges, Les Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux.
Les Bois Fromont Fromund est probablement un ancien prénom d'origine germanique, que l'on retrouve à Bonfol, en Ajoie.
Les Bois Fromont, Côte de Sens évident. Frodimund est un ancien prénom germanique que l'on retrouve à Bonfol, en Ajoie.
Les Bois Îles, Les Esserts d' Essert, m : essart, terre défrichée. Les îles se trouvaient autrefois probablement sur le plan d'eau constitué par le Doubs à cet endroit.
Les Bois Large Journée, La Francisation probable du patois lo laîrdge joénâ, "Le Grand Journal", toponyme donné à une parcelle de terre. Le journal est une mesure de superficie d'environ un tiers d'hectare.
Les Bois Maison Rouge Sens évident. Autrefois, on peignait certaines maisons en rouge en mélangeant de la chaux avec du sang de boeuf.
Les Bois Mont, Sous le Sens évident.
Les Bois Mont, Sur le Sens évident.
Les Bois Montée, Haut de la Sens évident.
Les Bois Mort, Ruines du Moulin de la Le Moulin de la Mort, sur le Doubs, était appelé ainsi par le fait qu'il était dangereux d'y accéder depuis le plateau franc-montagnard et celui de Maîche, de l'autre côté de la rivière, par les échelles également dites "de la Mort".
Les Bois Murs, Les Sens évident, même si les murs de pierres sèches ne remontent pas au-delà des XVII-XVIIIe siècles.
Les Bois Neige, Creux de la Sens évident.
Les Bois Nods, Combe du En patois, nô, m. : bassin de fontaine, abreuvoir.
Les Bois Pas, La Combatte du Si combatte est un dérivé patois du substantif "combe", l'étymologie du terme "pas" dérive peut-être du latin passus, m. : passage.
Les Bois Pâture, Closure de la Closure, f. : terrains enclos, en principe autrefois non soumis au droit de vaine pâture du bétail communal.
Les Bois Pâture, La Sens évident.
Les Bois Pâture, La Sens évident.
Les Bois Peu Claude, Le Peu est un dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme. Ici, Claude est un patronyme franc-montagnard.
Les Bois Piaitennes, Es Du patois piait, e, adj. : plat. Référence à un surface plane sur le sommet d'un monticule.
Les Bois Planche, La Planche : autrefois, parcelle en forme de planche.
Les Bois Pluie, Cerneux de la Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché.
Les Bois Porc, Roc du Allusion possible à la forme de ce rocher.
Les Bois Prailats-Dessus, Les Le microtoponyme" Prailats" renvoie probablement à un terrain couvert de prêles. Un diminutif patoisé de "pré" n'est pas à exclure complétement.
Les Bois Prailats, Les Ce microtoponyme renvoie probablement à un terrain couvert de prêles. Un diminutif de "pré" est également possible.
Les Bois Prés Derrière Sens évident.
Les Bois Prés, Cul des Sens évident : le fond des prés.
Les Bois Rangs, Sous les En patois, ran, m. : talus.
Les Bois Rosées Les Dans le français régional, rosée avait le sens de récolte. Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz".
Les Bois Rosées-Dessous Dans le français régional, rosée avait le sens de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz".
Les Bois Sarrasins, Combe des La référence aux Sarrasins, envahisseurs musulmans du Xe siècle, est ici purement fictive.
Les Bois Sauces, Les Autrefois, saussaie : forêts de saules.
Les Bois Vanne, La Ce lieu-dit est situé dans les côtes du Doubs. Ce toponyme dérive peut-être du gaulois vanno, pente, et par extension sommet.
Les Breuleux Angosse, Sur La référence à une variété de poire dite "d'Angosse" est ici peu probable, même si maints lieux-dits renvoient à ce fruit autrefois très courant dans les campagnes (voir "Septenbouche" à Fahy, "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, " Tchertau" à Bure, etc.).
Les Breuleux Breuleux, Les Dérivé du patois breûlaie, brûler. Ici, terrains défrichés par le feu.
Les Breuleux Chalery, Derrière Chalery dérive probablement de "chaux" : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage.
Les Breuleux Champs Donzé Sens évident. Donzé est un patronyme courant aux Breuleux.
Les Breuleux Chaux Parrat De l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Parrat est un patronyme franc-montagnard.
Les Breuleux Chaux, Les Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage.
Les Breuleux Coin de l'Echange La question de savoir à quel genre d'échange (foncier ?) fait allusion ce toponyme est inconnue.
Les Breuleux Coinay, Finage du Le finage est l'ensemble des terres exploitées d'une communauté rurale. Coinay est ici un dérivé du patois coinat, coénat, m. : petit coin (de terre).
Les Breuleux Crêt, Gros Sens évident.
Les Breuleux Crêt, Petit Sens évident.
Les Breuleux Deute, La Du patois deûte, f. : dot ecclésiale (terres dont les revenus finançaient une partie des charges paroissiales).
Les Breuleux Envers, Les En parler jurassien, envers : terrains situés à l'ubac, c'est-à-dire au nord.
Les Breuleux Finage des Vacheries Sens évident. Le finage est l'ensemble des terres exploitées d'une communauté. Une vacherie était autrefois un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison.
Les Breuleux Finage du Coinay Le finage est l'ensemble des terres exploitées d'une communauté rurale. Coinay renvoie au patois coénat, m. : petit coin.
Les Breuleux Fonges, Le Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux qui signifiait spongieux.
Les Breuleux Paigres, Les Du patois, paigre, m. : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré.
Les Breuleux Pâturage Communal Sens évident d'un microtoponyme contemporain.
Les Breuleux Péchair, Le Dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186).
Les Breuleux Peu Girard Peu : dérivé probable du latin puteus m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. Girard est un patronyme franc-montagnard.
Les Breuleux Peu Parrat Peu : dérivé probable du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. Parrat est un patronyme franc-montagnard.
Les Breuleux Point de Vue, Le Sens évident.
Les Breuleux Pré Garçon Sens évident, même si on ignore à quel garçon appartenait ce pré, probablement au XVIIIe ou au XIXe siècle.
Les Breuleux Prés Claclos Le terme Claclos renvoie peut-être à un sobriquet, mais la déformation d'un ancien mot patois en çhiôs (clos, verger) n'est pas exclue.
Les Breuleux Prés Goniat Goniat est un patronyme franc-montagnard.
Les Breuleux Prés, Grands Sens évident.
Les Breuleux Ranchat, La Du patois rantchat, m. : ornière. D'après le patoisant Biétrix, rantchat, petit tertre (BIETRIX, 268).
Les Breuleux Ravières, Les Ravière : parcelle ensemencée de raves.
Les Breuleux Rond Rochet Sens évident, rochet étant ici l'équivalent de "rocher".
Les Breuleux Saignes, Les Saigne, seigne, sagne f. : en français régional, prairie marécageuse.
Les Breuleux Sommettes, Les Diminutif de "sommet".
Les Breuleux Theurillatte, La Theurillat est un patronyme franc-montagnard.
Les Breuleux Vacheries, Les Autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison.
Les Enfers Baraque, La Sens évident.
Les Enfers Begnon, Sur le En français régional, bugnon, m. : source jaillissante. En patois, bené, fontaine.
Les Enfers Bief, Combe du Dans le Jura, bief, m. a le sens de ruisseau.
Les Enfers Bois, Le Noir Sens évident.
Les Enfers Bouvier, Côte au Sens évident. Un bouvier est un berger qui garde les bovins.
Les Enfers Breuleux, Le Dérivé du patois breûlaie, brûler. Ici, terrains défrichés par le feu.
Les Enfers Cerniévillers Cernie, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Villers : du bas latin villare, n : domaine agricole. Les toponymes en -villers, - villars datent des VIIIe-Xe siècles, mais celui-ci, atypique, est certainement postérieur.
Les Enfers Champs, Grands Sens évident.
Les Enfers Enfers, Les Référence possible au terme "enfer" dans le sens d'endroit encaissé, de terrain bas. Mais l'allusion à des défrichements par brûlis ne peut être totalement écartée.
Les Enfers Esserts, Fin des Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'un village. Essert : en français, essart, terre essartée. défrichée.
Les Enfers Fin, Petite Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté.
Les Enfers Patalour Contraction de "Patte à l'Ours". Un des derniers ours tué dans les côtes du Doubs l'a été à Goumois en 1761.
Les Enfers Péchillard, Le Dérivé probable de "péché", peut-être de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186).
Les Enfers Plainbois, Fin des Fin : du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Les Enfers Platat Diminutif patoisé de l'adjectif plat, e, par allusion à la configuration du terrain.
Les Enfers Prés Brahier Brahier est un patronyme franc-montagnard.
Les Enfers Prés, Côte des Sens évident.
Les Enfers Roches, Derrière les Sens évident.
Les Enfers Roches, Rouges Sens évident.
Les Enfers Rondez, Fin des Du patois fïn, f. : finage, terres exploitées d'une communauté. Rondez est ici une allusion probable à la forme arrondie de certaines parcelles,
Les Enfers Saignes, Pâturage des Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Les Enfers Vélie, Sur le Du patois vélie, m : parc pour les veaux.
Les Enfers Vie, Sous la Neuve En patois, vie. f. : chemin, route.
Les Enfers(Enclave) Champ à l'Oiseau Sens évident.
Les Genevez Ablâtre, L' La référence à un diminutif d'Abel /Able reste énigmatique. On la retrouve à Porrentruy, aux Bois et au Peuchapatte.
Les Genevez Aigle, La Sagne à Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Au Moyen Age, l'aigle se rencontrait encore dans l'arc jurassien.
Les Genevez Bémont, Cras des Du patois crât, m. : crêt, talus. Bémont : "bel mont", le beau mont.
Les Genevez Bois Rebetez Dessous Rebetez est un patronyme montagnard.
Les Genevez Bois Rebetez Dessus Rebetez est un patronyme montagnard.
Les Genevez Cerneux, Fin des En patois, fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Les Genevez Chaux, Fin de la En patois, fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. Chaux : de l'ancien substantif calmis : terrain désert, pâturage.
Les Genevez Chez Henri Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Henri est ici plutôt un prénom qu'un patronyme.
Les Genevez Chez le Sire Sens évident. Sire renvoie probablement à un sobriquet ou au patois chire, m : monsieur, curé, riche personnage.
Les Genevez Chez Sémon Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Sémon est un patronyme courant dans la Courtine de Bellelay.
Les Genevez Chez Vaubert Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Vaubert est sans doute un ancien patronyme régional.
Les Genevez Clave, Cras Du patois crât, m : crêt, talus. Clave renvoie peut-être au patois çhiaivîe, m : sacristain. La claverie est autrefois l'ensemble des revenus gérés par la paroisse. L'hypothèse d'un anthroponyme "Clave" ne peut cependant pas être exclue.
Les Genevez Combes, Les Sens évident.
Les Genevez Cras, Les Du patois, crât m : crêt, ravin.
Les Genevez Creux au Loup, Le Sens évident.
Les Genevez Embreux, Les Dérivé possible du patois ambre, f. : framboise.
Les Genevez Fin de la Madeleine En patois, fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. Madeleine est la patronne de la paroisse des Genevez et la première église fut construite dans cette combe humide. Elle fut détruite en 1620.
Les Genevez Fondras, Le Dérivé du patois fondrayie, f. : mare.
Les Genevez Genevez, Les La question de savoir si ce toponyme renvoie à celui de Genève (ou du Genevois) ou au mot genièvre/genévrier reste posée, aucune des deux options ne satisfaisant les linguistes et les historiens.
Les Genevez Joux Derrière, Les Joux : terme d'origine celtique (jou, juris) désignant une forêt épaisse. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude.
Les Genevez Joux, Les Joux, f : terme régionale d'origine gauloise (jou, juris) signifiant "grande forêt". Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude.
Les Genevez Pâturage du Bas Sens évident.
Les Genevez Pau de Fer, Le Du patois pâ, m. : pieu. "Le pieu de fer". Ces pieux marquaient souvent des limites importantes, ici celles entre la Franche Montagne et la Courtine de Bellelay.
Les Genevez Plains, Les Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Les Genevez Pré Flageolet, Le Référence possible à une variété de haricots, les flageolets (en patois flaidjolat).
Les Genevez Pré Piat, Le Piat est probablement un patronyme ancien ou un sobriquet.
Les Genevez Prédame, Le "Le pré aux dames". "Dames" était autrefois un terme qui s'appliquait à des femmes de la noblesse ou à des religieuses.
Les Genevez Sagne à Droz, La Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Droz est un patronyme fréquent dans l'arc jurassien.
Les Genevez Sauvage, Cras du En patois, crât, m : crêt, talus. Sauvage renvoie peut-être au caractère isolé des lieux.
Les Genevez Sorne, La Nom de rivière. De la racine indo-européenne ser-/sor-, couler. Elle prend sa source aux Genevez et se jette dans la Birse à Delémont.
Les Genevez Tourbière, La Sens évident.
Les Genevez Vacheries des Genevez, Les Vacherie : autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison.
Les Genevez Veaux, Les Sens évident.
Les Pommerats Balme, La En ancien français, baume ; f. : grotte.
Les Pommerats Beaugourd, Sous les Prés de En ancien français go, gour, m. : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau.
Les Pommerats Bief, Delai di En patois : "au-delà du bief", du ruisseau.
Les Pommerats Bois Banal Autrefois, bois réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées.
Les Pommerats Cerneux, Le Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché.
Les Pommerats Champs Marion Marion est le diminutif de Marie, allusion probable à l'ancienne propriétaire de ce domaine.
Les Pommerats Chez le Forestier Sens évident.
Les Pommerats Combe Chabroyat Le sens de Chabroyat reste inconnu.
Les Pommerats Côtes, Sur les Sens évident dans cet endroit situé au-dessus des côtes du Doubs.
Les Pommerats Crâtan Diminutif du patois crât, m. : crêt, talus, ravin.
Les Pommerats Crats, Côte aux Du patois crat, m : corneille.
Les Pommerats Crines, Sur les Sens inconnu, sauf à y voir une référence au crin de cheval, et donc à la présence de ces animaux sur une pâture.
Les Pommerats Croix, A la Sens évident.
Les Pommerats Culat, Prés du Diminutif patoisé de cul, à comprendre ici dans le sens de fond, cuvette, extrémité.
Les Pommerats Envers, A l' Dans le Jura, envers a le sens d'ubac, pente exposée au nord.
Les Pommerats Fief, Le Ici, fief a le sens de tenure, terre amodiée en contrepartie de redevances seigneuriales.
Les Pommerats Les Platures En ancien français régional, plature, f. : terrain plat.
Les Pommerats Maison, La Noire Sens évident.
Les Pommerats Malnuit En français moderne, "La Mauvaise Nuit".
Les Pommerats Mébôs Du patois emmé (les) bôs, "au milieu des bois". Voir "Les Emibois" à Muriaux.
Les Pommerats Moulin Jeannotat Sens évident, Jeannotat est un patronyme franc-montagnard
Les Pommerats Moulin Jeannottat, Le Sens évident. Jeannotat est un patronyme franc-montagnard.
Les Pommerats Pâture Dessus Sens évident.
Les Pommerats Plain sur les Roches, Le Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Les Pommerats Plainbois, Les Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Les Pommerats Pommerats, Les Diminutif du latin tardif pomarium, n. : pommier.
Les Pommerats Pontat, Sur le Variante possiblede pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux.
Les Pommerats Recourbe, Le Allusion probable à la courbure marquée du chemin à cet endroit.
Les Pommerats Retenue, Pré de la Retenue a ici le sens de barrage pour retenir l'eau, probablement pour alimenter une mare en amont d'un moulin.
Les Pommerats Roche, Sous la Sens évident.
Les Pommerats Sâces, Bief des Dans le Jura, bief a le sens de ruisseau. Sâce, f. : en patois, saule, osier.
Les Pommerats Saignatte, La Diminutif patois de saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Les Pommerats Saigne, La Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Les Pommerats Saigne, La Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Les Pommerats Sapin, Le Sens évident. Dans le Jura, sapin a souvent le sens d'épicéa.
Les Pommerats Sciet, Côte di Sciet : dérivé possible du latin secare, couper, scier et par suite, arête aiguisée.
Les Pommerats Seignolet, Combe du Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Seignolet, diminutif de seigne.
Les Pommerats Tanné, Sur le Le substantif "tanne" renvoie plus probablement au français régional tanne, f. : trou, grotte, terrier, tanière, voire emposieux.
Les Pommerats Trépâs, Les Dérivé possible du latin trans, à travers et passus, us, m. : col, défilé.
Les Pommerats Vie de Muriaux, Sous la Sens évident. Du patois vie, f. : chemin.
Lugnez Beuye, Le Du patois beuye, f. : butte, éminence.
Lugnez Boulaies, Les En ancien français, boulaie, f. : forêt de bouleaux.
Lugnez Chapelle de St-Imier Saint Imier a vécu au VIIe siècle. Retiré comme ermite dans la vallée de la Suze, il a donné son nom au petit monastère fondé sur sa tombe et à la localité qui s'est développée dans ses abords immédiats. La chapelle Saint-Imier de Lugnez, bâtie sur des fondations romaines, commémore le souvenir de ce saint né dans cette localité ajoulote.
Lugnez Chêne, Sur le Sens évident.
Lugnez Chêne, Sur le Sens évident.
Lugnez Chenu Diminutif possible de chêne ; endroit couvert de chênes.
Lugnez Couleuvres, Les Sens évident.
Lugnez Genavrires, Les En patois, dgenavrie, m. : genévrier.
Lugnez Grevez Diminutif probable du latin grava, e, f. : gravier.
Lugnez Lugnez Composé probable d'un nom de personne latin, peut-être Lunius, et d'un suffixe toponymique celtique en -akos/-acum.
Lugnez Mont, Le Sens évident.
Lugnez Rouges Terres Sens évident, qui renvoie à la présence d'argiles ou de déchets d'activités sidérurgiques.
Lugnez Tâfon, Le Sens inconnu.
Lugnez Vasson, Sur Du patois vason, m. : gazon.
Lugnez Voirandes, Les Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale.
Lugnez Vouénaies, Sur les Dérivé probable du français gagner, terme d'origine franque, waidanjan signifiant : se procurer de la nourriture, faire paître le bétail, puis par extension acquérir un avantage matériel, gagner. Ici, le terme renvoie certainement à des terres gagnées sur la forêts.
Lugnez Vouèvre, La Du gaulois, wabero : ruisseau, terrain humide.
Mervelier Aimetteneux, Les Probablement : lieu où l'on frappait sur les éponges de fer issues des bas fourneaux pour le rendre mat.
Mervelier Aves, Combe des Sens évident. Du patois âve, f. : eau.
Mervelier Bâle, Sur les Vies de Du patois vie, f. : chemin. Ici, ce chemin menait du Val Terbi à Bâle.
Mervelier Bergerie de Grand Mont Sens évident.
Mervelier Beymont, Rière Dérivé probable du français "bel mont " (beau mont).
Mervelier Cerneux sur l'Eau, Le Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. L'eau est ici la Scheulte qui irrigue ce lieu-dit.
Mervelier Chaumont Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne, est également possible.
Mervelier Chenal, Sèche En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Mervelier Chételat, Le Dérivé du patois tchételat, m. : petit château. Allusion à un ancien endroit fortifié.
Mervelier Chételat, Sous le Dérivé du patois tchételat, m. : petit château. Allusion à un ancien endroit fortifié.
Mervelier Chez Gorgé, Clos Gorgé Sens évident. Gorgé est un patronyme jurassien.
Mervelier Choin, Le Sens inconnu.
Mervelier Clos Gorgé Du patois çyôs, m. : enclos, mais également verger. Gorgé est un patronyme courant à Moutier et dans les environs.
Mervelier Combes, Les Sens évident.
Mervelier Envers, Les En français régional, l'envers est synonyme d'ubac, pente exposée au nord.
Mervelier Fornés, Les Diminutif probable du patois foénat, m :, four, fourneau, par allusion à un ancien bas fourneau et à un four verrier.
Mervelier Fuattes, Les En patois fuatte, f. : épicéa.
Mervelier Héres, Les Dérivé possible du vieux français herre, ierre, m. : route, chemin.
Mervelier Louvière, La Endroit où se réunissaient autrefois les loups.
Mervelier Mervelier Composé d'un nom germanique, sans doute Modheri, et du terme roman villare, domaine agricole. Cette étymologie est la même que celle de Movelier.
Mervelier Mocherde, La Dérivé possible du patois moûechon, f. : moisson, ou de moché, m. : morceau, que l'on retrouve dans d'autres lieux-dits.
Mervelier Moncé Du patois moncé, m. : monceau ; allusion possible avec la fertilité des lieux.
Mervelier Mont, Grand Sens évident.
Mervelier Nou Du pré-latin nauda, marécage. Ce microtoponyme est apparenté aux nombreux "Noz" et autres "Nods" courants dans l'espace jurassien.
Mervelier Pécâ, Le Dérivé du vieux français régional péqui, m. : pâturage
Mervelier Pinfols, Les Dérivé du patois pïnfô, m. : houx.
Mervelier Pouches, Les En patois, pouche, m. : puits
Mervelier Romont, Prés Romont, toponyme courant, dérivé du latin rotundus mons, "Montagne arrondie".
Mervelier Sâces, Les Dérivé du patois sâsse, f. : saule.
Mervelier Saint-Jean Terres relevant probablement, autrefois, d'un autel ou d'une chapellenie vouée à saint Jean.
Mervelier Scheulte, La Nom de rivière, qui s'est transmis à une localité située non loin de sa source : Schelten. L'étymologie de ce mot ne se laisse pas deviner.
Mervelier Sir Remai Transcription hypothétique du mot "sire" suivi d'un nom difficile à déterminer.
Mervelier Vachal Dérivé probable du patois vâ, m : val et tchâ, dans le sens de pâturage ("chaux").
Mervelier Vernes, Les Sens évident. Verne est synonyme d'aulne (en patois viene, f.).
Mervelier Vie, La Neuve Sens évident. Du patois vie, f. : chemin.
Mettembert Charbonnières Sens évident. La présence de ces sites est signalée par la couleur de la terre, noircie, qui transparaît au moment des labours ou dans les taupinières.
Mettembert Combe de Mettembert Sens évident.
Mettembert Joux, La Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle.
Mettembert Mettembert Il est impossible de trancher dans l'explication de ce toponyme entre le "Mont du Milieu" et le "Mont de Matto", nom de personne germanique.
Mettembert Mettembert, Forêt de Sens évident, cette forêt étant située entre les communes de Mettembert et de Delémont.
Mettembert Ordon, L' Du patois odjon, ouédjon, m., équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par dérivation, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers.
Mettembert Perches, Champ des Sens évidente. Du patois pîertche, f. : hêtre.
Mettembert Pré Thiebaud Sens évident. Thiébaud est ici un prénom masculin d'origine germanique, courant durant le Moyen Age.
Mettembert Pré, Sous le Sens évident.
Mettembert Pré, Sur le Sens évident.
Miécourt Bellevue Sens évident. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le bureau de douane de la route Porrentruy-Bâle était établi en cet endroit.
Miécourt Champs, Les Grands Sens évident.
Miécourt Esserts, Le En français, essart, m : endroit essarté, défriché.
Miécourt Fahy, Rière le Fahy : du latin fagus, i, m. : hêtre. En vieux françaix régional, forêt de hêtres de foyards.
Miécourt Journaux, Les Huit Sens évident. Dans le Jura, le journal est une ancienne mesure de surface valant 32 ares.
Miécourt Ligne, La Sens évident, mais il est impossible de savoir à quelle ligne ce toponyme renvoie.
Miécourt Miécourt L'anthroponyme germanique Miezo/Mieto précède ici le roman corte. : domaine agricole.
Miécourt Miserez-Dessous Miserez est un hameau proche de Miécourt. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins.
Miécourt Miserez, Mont de Sens évident. Miserez est le nom d'un hameau relevant actuellement de la commune de Charmoille. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins.
Miécourt Monsieur, Le Fahy Fahy : du latin fagus, i, m. : hêtre. En vieux français régional : forêt de hêtres de foyards. "Monsieur" est un terme qui s'appliquait autrefois aux personnages importants : ecclésiastiques, nobles, princes.
Miécourt Mont, Le Sens évident.
Miécourt Mossenière, La Dérivé probable du français mousse, et non pas du patois moûechon, f. moisson puisque ce lieu-dit est celui d'une forêt.
Miécourt Pâle, La En patois, pâle, m. : le piquet, le pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux.
Miécourt Pécal, Le Bon De l'ancien français régional, pécal, péqui, m. : la pâture.
Miécourt Perche, La Peute Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre.
Miécourt Pran d'Alle, La Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura.
Miécourt Prêle Renvoi probable à un terrain couvert de prêles.
Miécourt Roi, La Vie du Du patois vie, f. : chemin. Cette route a relié, depuis l'époque romaine jusqu'à la fin du XIXe siècle, Porrentruy à Bâle via Ferrette.
Miécourt Saradin Sens inconnu.
Miécourt Sereuille, Le Dérivé possible du verbe latin serare, enfermer, par allusion au caractère resserré de l'endroit. On retrouve le même toponyme à Courgenay. La référence au patois s'raye, m. : soleil est peu probable.
Miécourt Vergerat, Le Diminutif du patois voirdgie, m. : verger.
Miécourt Voirandes, Les Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale.
Montavon Chaux, Sur la Dérivé du pré-latin calmis, pâturage, endroit déboisé.
Montavon Froideval Sens évident.
Montemlon Pâture, Grande Sens évident.
Montemlon Saigne Dessus, La Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse.
Montenol Banvart, Essert Essert : essart, terrain défriché, essarté. Banvart : du patois banvaîd, m. : garde-champêtre (de l'allemand Bannwart : garde-champêtre).
Montenol Chavatte Dérivé du patronyme ancien Chavat, que l'on retrouve à "Combe Chavat" à Montmelon.
Montenol Chêtelat Diminutif du patois tchété, m. : château.
Montenol Chez Darosier Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien.Darosier est un ancien patronyme régional.
Montenol Chien, Poil de Sens évident. Allusion probable à la mauvaise qualité du fourrage.
Montenol Combes, Les Sens évident.
Montenol Montenol Du nom germanique Hunold/Hanolt et du préfixe latin mons, tis : montagne.
Montenol Planche, La Planche : autrefois, en français régional, parcelle en forme de planche.
Montenol Prés, Les Sens évident.
Montfaucon Cenneux, Les, Dérivé de cerneux, cernie, cernier, m. : du vieux français cerniz, m. ; bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Claude est un patronyme franc-montagnard.
Montfaucon Cerneux Claude Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Claude est un patronyme franc-montagnard.
Montfaucon Champs, Les Rôtes Le sens de "rôte" ne se laisse pas deviner. La référence au patois reûti, rôtir est peu probable, tout comme celle au patois rotte, f. équipe, bande.
Montfaucon Chaufour, Le Le four à chaux, qui fournissait autrefois la communauté en chaux pour la construction et l'amendement des champs.
Montfaucon Chez Brand Sens évident. Brand est un patronyme commun à La Ferrière.
Montfaucon Chez le Roi Sens évident. Roi renvoie ici à un patronyme ou plutôt à un sobriquet.
Montfaucon Chez Modeste Sens évident. Modeste est ici un prénom courant au XVIIIe siècle.
Montfaucon Coeudres, Les En patois, tieudre, f. : noisetier.
Montfaucon Combe, La Sens évident.
Montfaucon Combe, Noire Sens évident.
Montfaucon Combes, Sur les Sens évident.
Montfaucon Communal Dessous Communal a ici le sens de pâturage communal.
Montfaucon Communance, Pâturage de la En ancien français régional, une communance est une pâture communale.
Montfaucon Côte, Sous la Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Montfaucon Creux, Le Sens évident.
Montfaucon Deute, La Du patois deute, f. : dot. Autrefois, terres dont le revenu était affecté à l'entretien de l'église paroissiale.
Montfaucon Dôlaise, Prè lai En patois, prè, m. : pré ; dolaîge, f. : porte d'enclos.
Montfaucon Etroits, Combe des Sens évident (défilé)au vu de la configuration des lieux, très resserrés.
Montfaucon Froidevaux Sens évident : vallée froide.
Montfaucon Geai, Bois du Sens apparemment évident, mais plusieurs autres toponymes en "gez" interdisent de s'en référer sans autre à l'oiseau de ce nom. Le toponyme Gez, que l'on retrouve au Bémont, au Peuchapatte et à Fontenais, est inconnu.
Montfaucon Gros Bois Derrière Sens évident.
Montfaucon Le Péché Dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186).
Montfaucon Montbovats Dessous, Les La référence aux bovins est ici évidente dans ce microtoponyme déjà mentionné en 1210.
Montfaucon Montbovats Dessus, Les La référence aux bovins est ici évidente dans ce microtoponyme déjà mentionné en 1210.
Montfaucon Montbovats, Les La référence aux bovins est ici évidente dans ce microtoponyme déjà mentionné en 1210.
Montfaucon Montcenez, Gros Montcenez. Diminutif probable du patois senneu, "cernie".Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Montfaucon Montcenez, Petit Montcenez. Diminutif probable du patois senneu, "cernie".Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Montfaucon Montfaucon Composé du nom commun mont et du français faucon, mais peut-être aussi d'un nom de personne comme Falco, attesté ailleurs.
Montfaucon Mottes, Les Il est probable que ce microtoponyme fasse ici référence à de simples mottes de terre plutôt qu'à des fortifications médiévales.
Montfaucon Pâturatte, La Diminutif patoisé de pâture : petite pâture.
Montfaucon Péchillard, Le Dérivé possible de l'ancien français régional passiau, pachau, passage aménagé dans une clôture. Microtoponyme à mettre en ralation avec "Le Péché" à Montfaucon, et "Sur Paicheux" à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186).
Montfaucon Peignières, Les Peut-être dérivé d patois peingnou, m. : peignoir à chanvre. En ancien français, peignée, f. : quantité de laine, de lin ou de chanvre que l'ouvrier met sur son peigne.
Montfaucon Petit Bois Derrière Sens évident.
Montfaucon Pré Petitjean, Le Sens évident.
Montfaucon Prés, Les Neufs Sens évident. Neuf renvoie ici à l'adjectif nouveau et non pas au chiffre neuf.
Montfaucon S'lesie, Cabane derrière le Du patois ç'léjie. m. : cerisier.
Montfaucon Saigne, Plain de Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Saigne, seigne : en français régional, prairie marécageuse.
Montfaucon Tiat, Sur le Du patois tya, m. : tilleul.
Montfaucon Vacherie, La Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison.
Montfavergier Benat Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Benat et probablement un ancien patronyme, mais la référence au patois bené, m. : fontaine, abreuvoir, n'est pas exclue.
Montfavergier Combes, Les Sens évident.
Montfavergier Côte Dedôs Sens évident. En patois, dedôs, dessous.
Montfavergier Fin, Grosse Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'un village.
Montfavergier Montfavergier Composé du substantif mont et du terme faverge, f : en vieux français, forge, bas fourneau. Référence aux bas fourneaux dans lesquels on fondait le minerai de fer de la région.
Montfavergier Saigne, Sur la Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Montfavergier Sairains-Dessus, Les Du latin Duo Sorores, "Les Deux Soeurs". Nom de ce hameau au Moyen Age.
Montfavergier Vernois, Le Dans l'espace jurassien, les aulnes sont souvent appelés "vernes".
Montfavergier. Sairains, Les Du latin Duo Sorores, "Les Deux Soeurs". Nom de ce hameau au Moyen Age.
Montignez Amour de Dieu, L' Sens allusif, par ironie, à la pauvreté de cette terre ? au fait qu'elle ait été donnée à une institution charitable ?
Montignez Beuye, Le En patois, beuye,, f. : la butte, le monticule.
Montignez Blanchard Allusion probable à la couleur de la terre (voir "Abues").
Montignez Canada, Le Nom d'une ferme. Allusion à un pays propice à l'agriculture et qui avait, au XIXe siècle, les faveurs des émigrants jurassiens. Voir à Delémont, "Le Mexique", "L'Algérie".
Montignez Chaufour, Le Le four à chaux.
Montignez Chênois, Le Chênaie, f. : forêt de chênes.
Montignez Chênois, Le Dérivé de chênaie, f. : forêt de chênes.
Montignez Côtaie, Le Dans l'espace régional, côtaie, m. : terrain en pente.
Montignez Erbépines, Les Dérivé probable du français aubépine.
Montignez Foigière, La Du patois foidgiere, f. : fougère.
Montignez Fontenattes, Les En patois : "Les petites fontaines, les petites sources".
Montignez Fosses, Les Le patois donne au sens de fôsse, f. celui de tombe. Possible allusion à un ancien cimetière ou à des pièges creusés pour capturer les animaux sauvages.
Montignez Grandgourt En patois go, goé, m. : flaque d'eau, trou d'eau dans une rivière. Le prieuré de Grandgourt, qui relève de la commune de Montignez, est mentionné depuis 1182 (Grantgour). Il relève de l'abbaye de Bellelay.
Montignez Hade, La Dérivé du germanique halda, versant en pente douce d'une colline.
Montignez Haut du Mont Sens évident.
Montignez Longues Raies, Les Roie, f. : en vieux français : sillon.
Montignez Montignez Composé du nom de personne latin Montanius et du suffixe toponymique celtique - akos/acum.
Montignez Pâles, Les En patois, pâle, m. : piquet, pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux.
Montignez Réchennes, Les Dérivé possible du patois rétchaince, f. : richesse, par référence à la fertilité de ces terroirs. Plus probable encore : dérivé du vieux francique rubisk : rude, rêche. En patois, réetche, adj. : rêche. Particularité d'une terre ingrate.
Montignez Tâfon, Le Sens inconnu.
Montignez Vies de Boncourt En patois, vie, f. : chemin." Le chemin de Boncourt".
Montignez Vies de Buix En patois, vie, f. : chemin.
Montignez Voirande, La Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale.
Montmelon Autel, Roc de l' Sens évident. L'"autel" en question est un rocher en forme d'autel.
Montmelon Bauchenez Dérivé possible de "beau" et de "chênaie", forêt de chêne.
Montmelon Bosnire, Le Renvoi possible au substantif bosse, f : terrain rempli de bosses. L'allusion aux buissons est moins probable.
Montmelon Chaudiron, Le Du latin caldaria, f. : chaudière. Excavation généralement circulaire creusée par les eaux dans le roc.
Montmelon Chavat-Dessous, Combe Sens évident. Chavat est un ancien patronyme régional.
Montmelon Chavat-Dessus, Combe Sens évident. Chavat est un ancien patronyme régional.
Montmelon Cherchenaise, La Renvoi possible au français "cherche noise", par allusion à un différend portant sur ces terres. La référence à un ancien "essert" suivi d'un patronyme n'est pas à exclure.
Montmelon Chez Basuel Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Au XVIIe siècle, le bandelier Basuel (prononcer Bazué), de Porrentruy, est propriétaire de cette métairie.
Montmelon Chez Danville Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Danville est un ancien patronyme régional.
Montmelon Combatte, La Diminutif du patois combe : petite combe.
Montmelon Cornes, Les Allusion à la forme des parcelles exploitées dans ce lieu-dit. Voir également, toujours à Montmelon, le toponyme "Les Coénets".
Montmelon Couénets, Les Du patois coûene, f. : corne, par allusion à la forme des parcelles. Voir également le toponyme "Les Cornes", également à Montmelon.
Montmelon Croix, Sur la Sens évident. Sommet du col de ce nom qui relie l'Ajoie au Clos du Doubs. La croix de pierre plantée en cet endroit date du début du XVIIe siècle.
Montmelon Graviers, Fin des Sens évident. Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées.
Montmelon Grenier, Le Sens évident.
Montmelon Joux, La Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle.
Montmelon Joux, La Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc.
Montmelon Maran, Le Du patois mâ, adj : mauvais, et ran, m : crêt, butte, monticule, talus. "Mauvais talus".
Montmelon Montmelon Du latin mons, tis, m. : montagne et de l'anthroponyme germanique Melo/Milo.
Montmelon Oeuches, Les Du patois eutche, f : ouche, terrain bien engraissé affecté à la culture des légumineuses.
Montmelon Plan du Noyer Sens évident. Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Montmelon Pontins, Les Pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux.
Montmelon Pré Derrière Sens évident.
Montmelon Ravines Dérivé de ravin. Hameau relevant de la commune de Montmelon.
Montmelon Russelin, Mont Russelin renvoie à un patronyme inconnu. Diminutif possible du français roux, rousse.
Montmelon Sablonnière, La Sens évident
Montmelon Saigne Dessous, La Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse.
Montmelon Saigne du Milieu, La Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse.
Montmelon Souboz, Champ de Souboz est probablement une contraction de "sous le bois". En patois, bô, m. : bois.
Montmelon Vilain, Roche au Autrefois, un vilain est un paysan affecté à l'exploitation d'un domaine seigneural.
Montmelon ( Enclave) Brunefarine Sens évident. Allusion probable à la mauvaise qualité des céréales panifiables récoltées en ce lieu.
Montmelon (Enclave) Chamesat Diminutif probable de "champ" et d'une désinence d'origine inconnue.
Montmelon (Enclave) Malcôte, La Sens évident : "la mauvaise côte".
Montmelon (Enclave) Outremont Littéralement, "De l'autre côté de la Montagne"
Montmelon (Enclave) Piérion, Pré Piérion est ici probablement un diminutif du prénom Pierre, en patois Pierat.
Montmelon (Enclave) Pommeret, Le Dérivé du français pommeraie, f : plantation de pommiers, endroit riche en pommiers.
Montmelon (Enclave) Prés, Grands Sens évident.
Montmelon (Enclave) Sévai Dérivé possible du vieux français saiweux, m : évier, par allusion à la configuration des lieux.
Montmelon (Enclave) Sévai Dérivé possible du vieux français saiweux, m : évier, par allusion à la configuration des lieux.
Montmelon (Enclave) Genoux, Prés Genoux est peut-être un patronyme ancien ou le sobriquet du tenancier de ces prés.
Montrenol Chavatte Diminutif de l'ancien patronyme Chavat, que l'on retrouve à "La Combe Chavat".
Montsevelier Aibaiteuse, L' Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers.
Montsevelier Aidjes, Les Du patois aidge, f. : haie.
Montsevelier Bois aux Vaches Sens évident.
Montsevelier Cerneux, Les Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché.
Montsevelier Champre, Le Dérivé possible du français champ ou du patois tchaimpois, m : pâturage.
Montsevelier Champs, Les Gros Sens évident.
Montsevelier Chaumai, Rière Dérivé possible du substantif français "chaume".
Montsevelier Chèvre, La Dérivé probable de l'allemand Schäferei, f : bergerie.
Montsevelier Coischterlet, En Diminutif d'un terme allemand inconnu.
Montsevelier Combe, La Sens évident.
Montsevelier Cornan, La Dérivé du patois coène, f. : corne. Parcelles autrefois disposées en forme de corne gagnée sur la forêt. Le toponyme "coénaie" apparaît également en Ajoie.
Montsevelier Esserts Jeannerin Essert : essart, endroit essarté, défriché. Jeannerin renvoie à un ancien patroynme ou à un sobriquet.
Montsevelier Greierlet, Le Microtoponyme germanique superficiellement francisé dont le sens est inconnu. Montsevelier est situé à la frontière des langues.
Montsevelier Jenquille, La La référence aux "jonquilles" est ici peu probable, surtout au singulier.
Montsevelier Meules, Aux Sens évident, renvoyant à l'ancienne présence de meules de foin ou de paille.
Montsevelier Meusas, Les Dérivé possible du patois meûsi, v. : moisir, par allusion à l'humidité des lieux.
Montsevelier Mont, Lirdge Dérivé possible du patois laîrdge, adj. : large.
Montsevelier Montsevelier Dérivé de l anthroponyme germanique Muozo et du bas latin villare, domaine foncier. En allemand Müntzwiler
Montsevelier Moulin, Le Sens évident.
Montsevelier Perbonnes, Les Si le dérivé du patois pîere, f. : pierre, est possible pour la première partie de ce toponyme, le sens de la seconde "bonnes" reste énigmatique.
Montsevelier Prés St-Georges Saint-Georges renvoieici à une chapellenie consacrée à ce saint et qui était possessionnée en cet endroit.
Montsevelier Rechille, Sur la Allusion possible à la présence de roches ou de gravillons dans ce terroir.
Montsevelier Travers, Les Dérivé du français travers, par allusion à la position de cette partie du finage. On retrouve une variante de ce terme dans le toponyme "Traversains", fréquent en Ajoie.
Montsevelier Vies Forchies, Les Du latin via, e, f. : chemin et furca, e, f. : fourche : bifurcation, point de divergence de deux chemins.
Montsevelier. Welschgätterli Contraction de l'adjectif allemand welsch, de langue romane, et du substantif, tiré du dialecte alémanique, Gatterli, Gätterli, petite porte en perchis dans une parcelle traversée par un chemin. Montsevelier est situé à la frontière des langues.
Movelier Aibaiteuse, Haute Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers.
Movelier Bois, Sur le Sens évident
Movelier Boules, Travers les Du vieux français boule, m. : bouleau.
Movelier Breuille, Sur le Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées.
Movelier Buele, La De l'allemand Bühl, m. : colline.
Movelier Chavelier Toponyme sans doute composé de chaux : du substantif pré-latin calmis, m. : terrain désert, pâturage. du et du roman villare : ferme.
Movelier Combe de Movelier Sens évident. Movelier est un toponyme de l'époque carolingienne (VIIIe-Xe siècle) constitué d'un anthroponyme germanique, Modhari, et du substantif bas-latin villare, grand domaine.
Movelier Combe, Droit de la Sens évident. Dans le parler jurassien, le droit signifie : l'adret, soit la pente exposée au sud.
Movelier Cômes, Fin des Du patois fïn, f. : finage et côme, comme, f. crinière. Allusion au fait que ce finage servait parfois de pâture aux chevaux.
Movelier Eyesse, L' Du patois aidiaice, f. : pie.
Movelier Froquenats, Les Diminutif patois dont le sens ne se laisse pas deviner.
Movelier Gotte, La Du patois gotte, f. : goutte, sans doute par allusion au caractère humide des lieux.
Movelier Hasenschell En allemand, "Clochette des Lièvres". Movelier se trouve à la frontière des langues.
Movelier Joux, La Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude.
Movelier Joux, La Haute Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle.
Movelier Joux, Prés de la Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude ; pâturage boisé.
Movelier Montagne, Pâturage sur la Sens évident.
Movelier Movelier Movelier est un toponyme de l'époque carolingienne (VIIIe-Xe siècle) constitué d'un anthroponyme germanique, Modhari, et du roman tardif villare, grand domaine. La même étymologie s'applique du reste à Mervelier...
Movelier Pâturage de Bavelier Sens évident. Bavelier est un toponyme d'époque carolingienne constitué sur la base d'un nom de personne germanique inconnu et du suffixe roman villare, domaine agricole.
Movelier Pontins, Ruisseau des Pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux.
Movelier Prîere, Sur la Du patois, prîere, f. : carrière de pierres.
Movelier Réselle de Movelier, La Dérivé possible du patois raîsaie, raser ; par extension, brouter à ras de terre. Dans le patois de Châtenois, résille, rézille, terrain pierreux. A Movelier comme à Soyhières, ces lieux-dits concernent des pâturages situés sur l'adret d'un plissement.
Movelier Roggenburg, Vies de En patois, vie, f. : chemin. Roggenburg : village germanophone voisin de Movelier, autrefois Roggenberg. De l'anthroponyme germanique Rocco et du substantif berg, montagne.
Movelier Strayat, Prés "Strayat" est un terme peut-être dérivé du patois étrain, m. : paille, ou d'un terme allemand inconnu. Movelier est situé à la frontière des langues.
Movelier Toré, Sous le Du patois toré, taureau. Allusion probable à une pâture qui nourrissait le reproducteur des bovins de cette communauté
Muriaux Baumatte, La Diminutif patoisé de baume. Du vieux français baume, f. : grotte.
Muriaux Cerneux Musat Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Musat est ici un patronyme ou un sobriquet.
Muriaux Champs, Longs Sens évident.
Muriaux Chargeoux, Les En patois tchairdgeou, m : chargeur. Quelle marchandise chargeait-on jadis en cet endroit ? Du charbon, du bois, du sable ? Même question à Soubey et à Seleute.
Muriaux Charmattes, Fond des Charmatte : diminutif du patois tchaîrme, m. : charme.
Muriaux Chez Brahier Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Brahier est un patronyme franc-montagnard.
Muriaux Combaite Gerine Combaite dérive du patois combatte, f. : petite combe. Gerine est une variante du patois dgerainne, f. poule.
Muriaux Craloup, Le Probablement la contraction d'un ancien "crâs aux loups" : le ravin des loups
Muriaux Cras, Côte entre les deux Sens évident. En patois, crât, m. : crêt, talus.
Muriaux Cras, Derrière le Du patois crât, m. : crêt, talus.
Muriaux Crâtat Loviat Crâtat : dérivé patois de crât, m. : crêt, talus. Loviat et un patronyme franc-montagnard.
Muriaux Curtils, Derrière les En vieux français courtil, m : jardin.
Muriaux Ecarres, Les Contraction probable et francisée du patois Es Câres, "Dans les Angles" (voir sous "Coires").
Muriaux Emibois, Les Emibois : en patois emmey les bôs, "Au Milieu des Bois".
Muriaux Esserts-Belat Essert, m. : en français essart, endroit défriché, action de défricher, d'essarter. Belat est probablement un patronyme ou un sobriquet.
Muriaux Fonge, La Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux.
Muriaux Frênes, Crâtat des Sens évident. Crâtat : dérivé patois de crât, m. : crêt, talus.
Muriaux Laisières, Les Dérivé possible du gaulois laive, f. : dalle nacrée, pierre plate..
Muriaux Muriaux Dérivé de l ancien français, mirer, regarder, se refléter. On retrouve cette racine dans le patois mirou, m. : miroir, mais également dans la version allemande de ce toponyme, Spiegelberg (Montagne du Miroir). De fait, l'étymologie de ce toponyme n'est pas certaine.
Muriaux Peu, Le Dérivé probable du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age.
Muriaux Peux, Les Peu : dérivé possible du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age.
Muriaux Peux, Prés des Peu : dérivé possible du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age.
Muriaux Peux, Sous les Peu : dérivé possible du latin puteus, puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age.
Muriaux Prâ Saint Dérivé possible du latin pratum, i, n. : pré. Le saint pré, peut-être par allusion à une possession paroissiale.
Muriaux Prés, Grands Sens évident.
Muriaux Rochette, Combe de la Sens évident
Muriaux Roselet, Saignes du Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse. Roselet : dans le français régional, rosé avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz".
Muriaux Saignes, Les Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Muriaux Tranchée, Derrière la Allusion possible à la tranchée creusée lors de la construction de la ligne Saignelégier-Glovelier en 1904.
Muriaux Chenalatte, La Diminutif patoisé de chenal. En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Muriaux (Enclave) Arches, Clédars des Le terme arche est inconnu. Clédar, m. : en français régional, barrière en bois pour fermer un pâturage.
Muriaux (Enclave) Cerneux-Veusil-Dessous Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Veusil renvoie peut-être à un dérivé de veau.
Muriaux (Enclave) Cerneux-Veusil-Dessus Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Veusil renvoie peut-être à un dérivé de veau.
Muriaux (Enclave) Cerneux-Veusil, Pâturage communal de Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Veusil renvoie peut-être à un dérivé de veau.
Muriaux (Enclave) Chez Boillat Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Boillat est un patronyme franc-montagnard.
Muriaux (Enclave) Peux, Les Dérivé probable du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age.
Muriaux (Enclave) Pré Erard Sens évident. Erard est un patronyme franc-montagnard. Ce fut longtemps également un prénom.
Muriaux (Enclave) Velle, Clédar de la Velle : du latin villa, f. : le domaine, plus tard le village. Clédar, m. : en français régional, barrière en bois pour fermer un pâturage.
Muriaux. Chenevières, Les Parcelles sur lesquelles on cultivait du chanvre, plante textile travaillée à domicile jusqu'au début du XXe siècle.
Muriaux. Roselet, Le Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz".
Ocourt Ban, Le "Ban" a ici le sens régional, d territoire communal.
Ocourt Bouloie, Lai Du vieux français boule, m. : bouleau, Forêt de bouleaux.
Ocourt Chainions, Les Diminutif probable de chêne. Chênaie : forêt de chênes.
Ocourt Champs Derrière Sous entendu "derrière la montagne".
Ocourt Ciaimé, Le Bô En patois : bôs, m. : bois et çhaîmme : f. : flamme. Renvoi possible à un ancien incendie de forêt.
Ocourt Combatte, La Diminutif patois de combe.
Ocourt Combe, Côte de la Sens évident
Ocourt Combe, La Sens évident.
Ocourt Côte, La Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Ocourt Dérable, Dô le En patois, dérabye, m. : éboulement.
Ocourt Envers, La Côte des En français régional, "envers" signifie ubac.
Ocourt Fallat, Côte du En patois, fallat, m : boeuf de couleur jaune-clair.
Ocourt Fosses, Les Du patois, fôsse, f. : tombe. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc.
Ocourt Fosses, Les Du patois, fôsse, f. : tombe. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc.
Ocourt Frêne, Côte du Sens évident.
Ocourt Gravière, Côte de la Sens évident.
Ocourt Grètchatte, Tschu lai Du patois tchu : sur et grétche, f, : rampe raide.
Ocourt Grètche. Lai Du patois grètche, f. : pente raide.
Ocourt Meyri Diminutif possible du vieux français maillie, f : champ de peu de valeur ; dérivé de maille, monnaie de peu de valeur.
Ocourt Montagne, Sous la Sens évident.
Ocourt Montpalais Probablement, à l'origine, "Le Mont Pelé", déboisé.
Ocourt Monturban Urban est une variante romane prénom romain Urbanus, rarissime dans l'espace jurassien au Moyen Age.
Ocourt Montvoie En latin Mons Advocati, "Montagne de l'Avoué". Ce toponyme renvoie à la présence d'une ancienne forteresse, sans doute celle d'un premier avoué de l'église de Saint-Ursanne. On retrouve une étymologie comparable à Courchavon avec le microtoponyme Châtelvouhay. Jusqu'à sa réunion à la commune d'Ocourt en 1882, Montvoie constituait une commune de plein droit.
Ocourt Montvoie, Ruines du Château de Sens évident. En latin Mons Advocati, "Montagne de l'Avoué". Ce toponyme renvoie à la présence d'une ancienne forteresse, sans doute celle d'un premier avoué de l'église de Saint-Ursanne. On retrouve une étymologie comparable à Courchavon avec le microtoponyme Châtelvouhay.
Ocourt Motte, La Motte : colline naturelle ou artificielle fortifiée entre le IXe et le XIe siècle avec des palissades, au début de l'époque féodale.
Ocourt Moulin, Vers le Sens évident.
Ocourt Ocourt Composé d'un nom germanique de forme incertaine et du suffixe roman corte, domaine agricole.
Ocourt Origières, Les En ancien français, orgière, f. : champ d'orge.
Ocourt Ôta, Tchu l' En patois, tchu : sur ; hôta, m. : demeure.
Ocourt Pesses, Les Grosses Pesse : du vieux français paisse, f. : pâture.
Ocourt Planches, Les Grosses Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches.
Ocourt Planches, Sur les Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches.
Ocourt Pontoye Contraction probable du vocable : "Pont aux oies"
Ocourt Prés, Fonds des "Fonds" n'a pas ici le sens de fontaine ou de source, mais plutôt celui de cuvette, de bas d'un finage.
Ocourt Roche Palouse En patois, palou, se, adj. : pelé. Littéralement : la roche pelée.
Ocourt Roétchattes, Dôs les En patois, dôs : sous. Roétchattes, m. pl. : petites roches.
Ocourt Roue, Lai Londge En patois, long, dge, adj. : long. Roue, f. : raie, sillon.
Ocourt Sapins, Côte des Sens évident.
Ocourt Sassey Autrefois, saussaie : forêts de saules.
Ocourt Valbert Prénom d'origine germanique. Nom d'un abbé de Luxeuil, issu de la tribu royale franque des Sicambres, lié à la fondation de l'abbaye de Moutier-Grandval au VIIe siècle. Saint Valbert est le patron de l'église paroissiale d'Ocourt-La Motte.
Ocourt Valbert, Montagne de Valbert : prénom d'origine germanique. Nom d'un saint abbé de Luxeuil lié à la fondation de l'abbaye de Moutier-Grandval au VIIe siècle. Saint Valbert est le patron de l'église paroissiale d'Ocourt-La Motte.
Ocourt Vay, Sur les Prés du Autrefois, en français régional, vé, m. : gué.
Ocourt Vernes, Pesses des Verne est synonyme d'aulne (alnus). Pesse : du vieux français paisse, f. : pâture.
Ocourt Terre, Rouge Sens évident.
Ocourt Envers, Côte de l' En français régional, "envers" signifie ubac, pente exposée au nord.
Pleigne Bavelier, Moulin de Sens évident. Bavelier : de Babila ou Bavila, anthroponyme d'origine germanique, et du latin villare, grand domaine foncier. Hameau relevant de la commune de Pleigne.
Pleigne Bavelier ; Ferme de Bavelier : de Babila ou Bavila, anthroponyme d'origine germanique, et du latin villare, grand domaine foncier. Hameau relevant de la commune de Pleigne.
Pleigne Buté, Le Sens inconnu.
Pleigne Chêne, Champ du Sens évident.
Pleigne Combette, La Diminutif de combe.
Pleigne Courtine, La Du bas-latin curtis., grand domaine foncier. Au Moyen Age, exploitation agricole ; ensemble d'exploitations, regroupées géographiquement, souvent placée sous l'autorité d'un seigneur.
Pleigne Croix, La Sens évident.
Pleigne Diable, Combe au Sens évident.
Pleigne Essert Prenat Essert : essart, endroit essarté, défriché. Prenat est un ancien patronyme régional.
Pleigne Essert, L' Essert : essart, terre essartée, défrichée.
Pleigne Favoirgeattes Du patois favoirdgie, m. : forgeron. Ici, référence probable à d'anciens bas fourneaux sidérurgiques.
Pleigne Fischerboden En allemand, "Terrain des pêcheurs", probablement par allusion à la Lucelle située en contrebas.
Pleigne Forme Peut-être de l'ancien français forme, m : piège de chasse contenant un oiseau empaillé.
Pleigne Gerstel Diminutif probable de l'allemand Gerste, f. : orge.
Pleigne Grossfeld En allemand, "Grand champ". Pleigne est à la frontière des langues.
Pleigne Grosswald En allemand, "Grande forêt".
Pleigne Haegli et Mécolis Diminutif dialectal de l'allemand Haag, haie. Pleigne se trouve à la frontière des langues. L'origine du terme Mécolis est inconnue.
Pleigne Joux l'Amour, La Joux : du gaulois, jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. "L'Amour" est probablement un terme poétique que l'on retrouve à Alle : "Buisson Galant".
Pleigne Löwenburg En allemand "Le château des lions", du nom des seigneurs qui l'édifièrent au XIIIe siècle. Ce castel fut acquis par l'abbaye de Lucelle en 1526 et devint alors un prieuré cistercien jusqu'à la Révolution. Actuellement, le Löwenburg, ancienne commune du XIXe siècle, est un hameau germanophone relevant de la commune de Pleigne.
Pleigne Lucelle, Lac de Le lac en question est artificiel. Lucelle : nom d'une ancienne abbaye cistercienne du XIIe siècle. Etymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique.
Pleigne Mécolis, Le Sens inconnu.
Pleigne Morlatte, La Dérivé du patois morlatte, f. : poutre, madrier, planche (de l'allemand Mauerlatte). Ce toponyme est peut-être un doublet de "planche" dans le sens de parcelle de forme allongée.
Pleigne Moulin Neuf Sens évident.
Pleigne Noirval Sens évident.
Pleigne Pesses, Champs des Pesse : du vieux français paisse, f. : pâture.
Pleigne Planches, Haut des Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches.
Pleigne Pleigne Dérivé du latin planea, f. : petit plateau.
Pleigne Prés Nicolas Sens évident.
Pleigne Prés, Ronds Sens évident.
Pleigne Prîrre, Lai Du patois, prîere, f. : carrière de pierres.
Pleigne Selle au Roi Du patois, selle, f. : chaise. Allusion à la tenue en ces lieux des séances de justice d'un ancien tribunal royal. En allemand, "Richterstühl".
Pleigne Silberloch En allemand, "Trou d'argent", formule plus poétique que géologique.
Pleigne Tchété, Derie le En patois, "Derrière le château", allusion au manoir de Löwenburg du XIIIe siècle, actuellement en ruines.
Pleigne Terres, Les Rouges Sens évident.
Pleigne Toré, Le Du patois toré, m. :, taureau. Allusion probable à une pâture qui nourrissait le reproducteur des bovins de cette communauté.
Pleigne Truchet, Le D'après Bossard et Chavan, truchet, m. : rocher escarpé.
Pleigne Vernes, Champ des Verne : synonnyme d'aulne (en patois viene, f.).
Pleigne Ziegelkopf En allemand : "Tête de la tuile" ou peut-être, par déformation, "Ziegekopf" : la tête de la chèvre.
Pleujouse Bois Juré Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées.
Pleujouse Champois, Le En patois, tchaimpois, m. : pâturage.
Pleujouse Chaux, La De l'ancien substantif calmis : terrain désert, pâturage.
Pleujouse Chaux, La De l'ancien substantif calmis : terrain désert, pâturage.
Pleujouse Côte, La Sens évident. En patois, côte f. a également le sens de forêt.
Pleujouse Pleujouse Dérivé de l'adjectif substantivé latin pluviosa : pluvieuse, qui renvoie à un ruisseau et non pas à la localité édifiée sur ses berges.
Pleujouse Pleujouse, Rière Sens évident.
Pleujouse Ponts, Sur les Sens évident.
Porrentruy Alisiers, Les Sens évident.
Porrentruy Banné, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois.
Porrentruy Beaupré Sens évident.
Porrentruy Bellevue Toponyme typique du XIXe siècle.
Porrentruy Bellevue, Ferme de Sens évident.
Porrentruy Bois Carré Sens évident.
Porrentruy Bouloie, La Du vieux français boule, m. : bouleau. Forêt de bouleaux.
Porrentruy Chênes, Ferme des Sens évident.
Porrentruy Combe, 1ère Sens évident.
Porrentruy Combe, 2ème Sens évident.
Porrentruy Combe, Troisième Sens évident.
Porrentruy Côtes, Les Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Porrentruy Etang, L' Sens évident.
Porrentruy Etang, L' Sens évident.
Porrentruy Fahy, Devant le Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional)
Porrentruy Fahy, Grand Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional). La toponymie locale distingue un Grand et un Petit Fahy.
Porrentruy Fahy, Le Petit Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional). La toponymie locale distingue un Grand et un Petit Fahy.
Porrentruy Fahy, Sous le Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional).
Porrentruy Fin, Grand' Du patois fïn, f. : le finage, ensemble des terres cultivées.
Porrentruy Fin, La Haute Du patois fïn, f. : le finage, ensemble des terre cultivées.
Porrentruy Grégeat, Combe Grégeat renvoie peut-être un anthroponyme inconnu.
Porrentruy Hermont, Cras d' Du patois crât, m. : crêt, talus. Hermont renvoie à l'anthroponyme germanique Harimund que l'on retrouve é Chevenez, "Bas d'Ermont" et dans le toponyme Hérimoncourt, en France voisine.
Porrentruy Juifs, Combe aux La tradition dit que les marchands de bestiaux juifs parquaient leurs bestiaux à la veille des foires dans les combes ainsi désignées.
Porrentruy Lorette Chapelle de Notre-Dame de Lorette. Cette chapelle a été édifiée à Porrentruy en 1657.
Porrentruy Maison Noire Sens évident.
Porrentruy Mavalau, Bois de Mavalau : diminutif probable de "La mauvaise Vallée". Du patois mâ. adj. : mal, et vâ, m. : val.
Porrentruy Minoux, Les En patois, minou, m . : mineur. Cette étymologie renverrait à une ancienne présence de mines de fer.
Porrentruy Oiselier, L' Sens évident.
Porrentruy Oiselier, L' Allusion poétique probable à la présence d'oiseaux.
Porrentruy Perche, La Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre.
Porrentruy Pont d'Able, Le Le sens du mot Able est inconnu. Il renvoie peut-être à un ancien anthroponyme.
Porrentruy Porrentruy Dérivé du latin pons Ragentrudis, pont de Ragentrud. Ragentrud étant un prénom féminin germanique,
Porrentruy Prairie, La Sens évident.
Porrentruy Rasse, La Du patois raîsse, f. : scie.
Porrentruy Roche de Mars, Sur La "Roche de Mars" est peut-être un toponyme gallo-romain qui renvoie au dieu Mars. Elle surplombe l'ancienne voie romaine qui menait de Pierre-Pertuis à Mandeure.
Porrentruy Saint-Nicolas, Fontaine Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source.
Porrentruy Sarmère, Combe Le sens du terme "sarmère" est inconnu.
Porrentruy Solier Du patois solie, m. : fenil, grenier à foin.
Porrentruy Té, Sur le Toponyme dérivant peut-être du vieux français tai, thoi, m. : boue, fange.
Porrentruy Vauche, La Du patois vâtche, f. : fouloir. Le mot vient de l'allemand walken : fouler.
Porrentruy Vaumacon, Combe Du patois vâ, m. : val. Macon renvoie peut-être à un anthroponyme ancien.
Porrentruy Voyeboeuf Renvoi probable au mot voie, f, : chemin ; "Chemin des boeufs". Allusion également possible au patois vé, m. : gué, "Le gué des boeufs".
Porrentruy Waldegg En allemand, "Le Coin de la Forêt". Nom donné à cette ferme au temps des princes-évêques de Bâle, germanophones pour la plupart d'entre eux. Ils ont résidé au château de Porrentruy de 1528 à 1792.
Rebeuvelier Barres, Sur les En patois baîrre, f. : barrière, haie, clôture.
Rebeuvelier Baume, Do la En patois, "dô lai bâme" : sous la caverne, la grotte.
Rebeuvelier Bie, Sur le En français régional, bié, bief, m : ruisseau.
Rebeuvelier Brue, Le Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées.
Rebeuvelier Champs là Derrière Sens évident.
Rebeuvelier Champs, Les Neufs Sens évident.
Rebeuvelier Chaux, Côte de Chaux : dérivé de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage.
Rebeuvelier Chez Hans Adam Sens évident dans un village situé sur la frontière des langues
Rebeuvelier Esserts, Aux Esserts : en français, essarts, terres défrichées, essartées.
Rebeuvelier Gitzi Du dialecte alémanique Gitz, m. : chèvre, mais également sommet d'un arbre.
Rebeuvelier Grangeatte, Sous la Diminutif du patois graindge, f. : grange.
Rebeuvelier Journée, La Belle "Journée" renvoie ici à "journal", mesure de superficie foncière, plutôt qu'à la durée d'un jour. On retrouve ce même vocable aux Bois : La Large Journée.
Rebeuvelier Maichières, Les Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux
Rebeuvelier Mon Désir Microtoponyme typique du XIXe et du XXe siècle.
Rebeuvelier Montchemin, Sur Allusion possible à la présence d'un chemin près de cette colline.
Rebeuvelier Moton, Sur En patois, moton, m. : mouton ; allusion possible à un ancien pâturage pour les moutons. Ce terme peut également être un composé du latin mons, montagne, et d'un suffixe difficile à deviner.
Rebeuvelier Moulin, Prés du Sens évident.
Rebeuvelier Ordons, Les Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers.
Rebeuvelier Prés de Courroux Ces prés auraient-il appartenus à des exploitants domiciliés à Courroux, de l'autre côté du Raimeux ? Raumeux ?
Rebeuvelier Prés Maiquet Maiquet renvoie sans doute à un ancien patronyme ou à un sobriquet.
Rebeuvelier Raimeux, Sous En ancien français, ramier, m. :, terre inculte et pleine de broussailles.
Rebeuvelier Rebeuvelier Composé du nom germanique Rihbald/Rihbold et du substantif roman villare : domaine agricole.
Rebeuvelier Rises, Les Du patois rise, f : sorte de chéneau pour glisser le bois sur une pente.
Rebeuvelier Sarasine, La Au Moyen Age, le terme "Sarasin" désigne les musulmans opposés aux chrétiens en Méditerranée puis, par analogie, des personnes aux moeurs guerrières ou aux croyances suspectes.
Rebeuvelier Tairéche Microtoponyme apparenté à "Tariche", à Saint-Brais. En patois de Châtenois (Territoire de Belfort), tarèche, lierre. En patois jurassien, lierre se dit tèrrétre, m.
Rebeuvelier Tu, La En patois tou, f. : tuf ; allusion à l'ancienne présence d'une carrière de tuf.
Rebeuvelier Prés des Auges "Auge" est peut-être ici un dérivé du patois aidge, f. : haie, clôture.
Réclère Bois de la Côte Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Réclère Clef, Sous la Clef : du gaulois cleta, la claie, la barrière mobile.
Réclère Combattes, Les Diminutif patois du français combe.
Réclère Cratat Du patois crât, m. : crêt, talus, ravin.
Réclère Drézeules, Les Peut-être un dérivé du préroman drausa : aulne de montagne
Réclère Fahy, Le Autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres, de "foyards" (du latin fagus, m. : hêtre).
Réclère Foinelats, Les Dérivé patoisé de foin : les petits foins, allusion probable au faible rendement en fourrage de ce talus.
Réclère La Clef Du gaulois cleta, la claie : barrière mobile.
Réclère Longues Raies De l'ancien français roie, f. : sillon.
Réclère Montagne, La Sens évident.
Réclère Montavon Du latin mons, tis, m., montagne, et de Tado, anthroponyme germanique. Dans le cas présent, il s'agit peut-être d'un microtoponyme qui fait référence au nom de famille Montavon, courant dans le Jura. Les familles Montavon sont originaires du hameau de ce nom, dans la commune de Boécourt (voir "Montavon" sous Boécourt).
Réclère Perchet, Le Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre.
Réclère Réclère L'étymologie de ce toponyme renverrait au patois çhiériere, f. : clairière.
Réclère Roches, Sous les Sens évident.
Réclère Rougeux De couleur rouge, allusion à la couleur rougeâtre des terres du lieu. Voir également "Rudge", à Courgenay, et "Rouges-Terres" au Bémont.
Réclère Tauré Du patois toré m. : taureau. Allusion probable à une pâture qui nourrissait le reproducteur des bovins de cette communauté.
Réclère Verdat Dérivé probable de l'adjectif vert, pour souligne la qualité des prairies à cet endroit. La forme patoise, probablement originelle, est "Voidgeat", de voi (dge), vert(e).
Réclère Vernes, Les Dans l'espace jurassien, les aulnes sont souvent appelés "vernes".
Réclère Vie, Sous la Du patois vie, f. : chemin.
Roche d'Or Faux d'Enson, La Dans l'espace jurassien, une "faux" équivaut à environ un tiers d'hectare. En patois, enson : sur.
Roche d'Or Genièvres, Les Sens évident.
Roche d'Or Roche d Or Toponyme au sens poétique, en français, relativement récent (XIIIe-XIVe siècle).
Roche d'Or Rottes, Les Du patois rotte, f. : équipe, bande. Sens difficile à admettre ici.
Roche d'Or Té, Champ du Dérivé possible du vieux français tai, thoi, m. : boue, fange.
Roche d'Or Vacherie Dessous Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison.
Roche d'Or Vacherie Dessus Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison.
Roche d'Or Vaux, La Sens évident.
Roche d'Or Valeu Terme apparenté à Vâloin, à Buix. Du patois vâ, m. : val, mais également vâ : vers. Le sens de la désinence "leu" ne se laisse pas deviner ; peut-être : là, là-bas.
Roche d'Or Voillattes, Les Sens inconnu. Le terme peut difficilement dériver du patois voyïn, m. : regain.
Rocourt Bois, Sur le Sens évident.
Rocourt Borbets, Les Du patois boûerbet, m. : bourbier.
Rocourt Boulais, Le Du vieux français boulaie, f. : endroit planté de bouleaux.
Rocourt Coinat, Le En patois, coinat, m. : petit coin.
Rocourt Combe Monnay Monnay semble être ici un patronyme, mais l'allusion à une variante locale de "meunier" n'est pas à exclure.
Rocourt Combe, Grande Sens évident.
Rocourt Côtai, Peut Côtai(e) m. : dans le patois régional, endroit en pente. En patois, peut, e, adj. : laid, vilain.
Rocourt Fontenettes, Les Diminutif de fontaine, qui signifiait autrefois souvent "source".
Rocourt Gobes, Les De l'allemand Gabe, f. :, don, ration. Terme jurassien renvoyant au droit, pour le "bourgeois" d'une localité, d'obtenir du bois de chauffage dans la forêt communale.
Rocourt Journaux, Les Quatre Le journal est une unité de mesure de surface valant 32 ares en Ajoie.
Rocourt Montchaverin Mont : sens évident. Chaverin semble un dérivé du latin calvus, a, um, adj. : chauve.
Rocourt Patai, Sur le D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé de l'illyrien palta, boue (voir "Les Pâtets" à Bure). Cette étymologie est cependant fragile.
Rocourt Rocourt Composé d'un nom germanique Rocco et du substantif roman corte, domaine agricole.
Rocourt Sacenet, Le Du vieux français saussaie, f. : forêts de saules.
Rossemaison Champs, Les Grands Sens évident
Rossemaison Cras, Haut des Du patois crât, m. : crêt, talus.
Rossemaison Leuchu, Clos Du patois leuchu : là-dessus, là-haut
Rossemaison Montchaibeux Du latin mons, montagne et probablement d'un anthroponyme germanique non identifié, comme dans le cas de "Montfréboeuf" à Grandfontaine
Rossemaison Pran, La Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura.
Rossemaison Rossemaison L'exonyme allemand "Rottmund" semble indiquer que ce toponyme dérive du latin russea, adj., rouge et mons, tis, colline. La montagne rouge et non pas "la maison rouge".
Saignelégier Bas, Le Sens évident.
Saignelégier Baume, La Du vieux français baume, f. : grotte.
Saignelégier Belin, Rière chez Belin est ici un patronyme ou un sobriquet.
Saignelégier Bémont, Le Haut du Sens évident. Bémont : "bel mont", le beau mont.
Saignelégier Cerlatez, Les Autrefois" Esserts Latel ". Essert : essart, m. : terre défrichée, essartée. Latel était probablement un patronyme régional.
Saignelégier Cerneux Belin Cernieux, cernie, f. : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Saignelégier Champs, Longs Sens évident
Saignelégier Champs, Longs Sens évident
Saignelégier Charmattes, Fond des Dérivé du patois tchaîrme, m. : charme.
Saignelégier Chaumont, Le Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne reste cependant possible.
Saignelégier Closurattes, Les Diminutif patoisé de closure f. : parcelle enclose, soustraite à la vaine pâture du bétail communal.
Saignelégier Combatte, La Diminutif patois du substantif combe.
Saignelégier Combe, La Sens évident.
Saignelégier Cotirnat Diminutif possible et patoisé du substantif "courtine".
Saignelégier Cratan, Sur le Diminutif du patois crât, m. : crêt, talus, ravin.
Saignelégier Craux, Sur les Craux est ici vraisemblablement une variante du patois crât, m. : crêt, talus.
Saignelégier Crêt, Pâture sur le Sens évident.
Saignelégier Culat, Au Diminutif patoisé de cul, à comprendre ici dans le sens de fond, cuvette, extrémité.
Saignelégier Deute, La Du patois deûte, f. : dot, notamment ecclésiale (terres dont les revenus finançaient une partie des charges paroissiales).
Saignelégier Effondrais, Saignes des Effondrais : du patois fondrayîe, f. : bourbier, mare. Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Saignelégier Esserts-Belat, Aux Essert : essart, m., endroit défriché, essarté. Belat renvoie probablement à un ancien patronyme.
Saignelégier Fin, La Petite Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté.
Saignelégier Fonges, Craux des Craux est ici vraisemblablement une variante du patois crât, m. : crêt, talus. Fonge : dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux.
Saignelégier Grégoire, La Renvoi probable au prénom d'un ancien propriétaire de ce domaine.
Saignelégier Gruère, Etang de la Gruère : du vieux français gruier, m. : garde- forestie ; gruerie : juridiction d'un garde-forestier.
Saignelégier Gruère, Moulin de la Gruère : du vieux français gruier m. : garde- forestier ; gruerie : juridiction d'un garde-forestier.. :
Saignelégier Pâturage communal Sens évident.
Saignelégier Pâture Chez Tainat Sens évident. Tainat est probablement le diminutif d'un prénom (Etienne') du propriétaire de cette pâture.
Saignelégier Saignattes, Sous les Diminutif patois du substantif saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Saignelégier Saignelégier Association du substantif saigne, seigne, sagne f. : en français régional, prairie marécageuse, et du prénom médiéval Léger.
Saignelégier Theurre, La Dérivé possible de l'ancien français turet, turel, colline, éminence. On retrouve ce toponyme à Bure et à Soubey.
Saignelégier Theurre, La Petite Dérivé possible de l'ancien français turet, turel, colline, éminence.
Saignelégier Tuilerie, La Sens évident.
Saignelégier Vacherie, La Autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison.
Saignelégier Vie, Pâturage de la Neuve Sens évident. Vie, f. : substantif patois signifiant chemin, route.
Saignelégier Vie, Sous la Neuve Du patois vie, f. : chemin.
Saint-Brais Ban Dessous En français régional, ban, m. : territoire communal.
Saint-Brais Ban Dessus En français régional, ban, m. : territoire communal.
Saint-Brais Barres, Sous les Du patois baîrre, f. : en patois, barrière, clôture.
Saint-Brais Bollement Du patois bôlement, m. : éboulement.
Saint-Brais Césai Mot patois signifiant "César". Ce curieux microtoponyme faisant référence à l'ancienne Rome existait déjà au Moyen Age.
Saint-Brais Champ Martin Sens évident, Martin étant probablement le nom du tenancier de cette terre.
Saint-Brais Champ, Peut En patois, peut, e, adj. : vilain.
Saint-Brais Charbonnière, La Sens évident.
Saint-Brais Chésal, Le Dans le Jura, chésal, m. : bien-fonds sur lequel on peut bâtir une maison d'habitation.
Saint-Brais Coperie, La Neuve Du patois copou, m. ; bûcheron. Renvoi probable à des coupes de bois, voire à la présence de scieurs de long.
Saint-Brais Coperie, La Vieille Du patois copou, m. ; bûcheron. Renvoi probable à des coupes de bois, voire à la présence de scieurs de long.
Saint-Brais Creux, Le Sens évident.
Saint-Brais Errauts, Les Variante possible d'aireille, f. : dans le Haut-Jura, terre labourée (du latin arare, labourer).
Saint-Brais Errauts, Sous les Variante possible d'aireille, f. : dans le Haut-Jura, terre labourée (du latin arare, labourer).
Saint-Brais Favoirgeatte, La Diminutif patois du vieux français faverge, f. : forge, bas fourneau. Les bas-foruneaux sont courants dans cette région jusqu'à la fin du Moyen Age : Cf. Montfavergier, tout proche.
Saint-Brais Fin, Enson la Enson : en patois, sur. Fïn, f. : en patois, finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté.
Saint-Brais Fiolets, Les Sens inconnu.
Saint-Brais Fondeval, Le Sens évident : " le fond du val".
Saint-Brais Gainaiche, La Dérivé probable du verbe "gagner", compris ici dans le sens de terres gagnées sur la forêt, défrichées.
Saint-Brais Graitery D'après PIERREHUMBERT, "sans doute ... terrains maigres, stériles". Cette hypothèse semble bien fragile, même si ce microtoponyme est courant dans les montagnes de l'arc jurassien.
Saint-Brais Malmaison, La "La Mauvaise Maison".
Saint-Brais Mont, Le Sens évident.
Saint-Brais Moron, Sur Du latin mons rotundus, colline arrondie à son sommet. Ce toponyme est connu au XIIIe siècle déjà.
Saint-Brais Obeisses, Les Sens inconnu.
Saint-Brais Parties, Cras des Crât, m. : en patois, crêt, talus. Le sens de "Parties" reste inconnu.
Saint-Brais Pâture Dessus, La Sens évident.
Saint-Brais Péquie, Le En ancien français régional, pécal, péqui, m : : pâture.
Saint-Brais Plaignat, Le Plaignat est ici un diminutif de "plain". Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Au Moyen Age, Planey était un hameau qui est à l'origine de la communauté villageoise de Saint-Brais.
Saint-Brais Plain, Le Autrefois, un plain, m. était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Saint-Brais Plaine, Champ du Plaine est ici un dérivé de plain : en français régional, terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Saint-Brais Pontenets, Les Diminutif de "pontin" : m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux.
Saint-Brais Poye, Le En patois, poye, m. : chambre principale d'une maison.
Saint-Brais Pré Dessus Sens évident.
Saint-Brais Pré Sergent, Le "Sergent" renvoie ici au petit fonctionnaire seigneurial du Moyen Age, et non pas au grade militaire des Temps modernes.
Saint-Brais Pré Villat Sens évident. Villat est un patronyme régional
Saint-Brais Prés Dessous Sens évident.
Saint-Brais Rang, Sur le En patois, ran, m. : talus.
Saint-Brais Roches, Les Sens évident.
Saint-Brais Rosées, Côte des "Rosées" fait ici probablement référence à la présence de roseaux.
Saint-Brais Rosées, Les "Rosées" fait ici probablement référence à la présence de roseaux.
Saint-Brais Rottes Dessus, Les Dérivé possible du patois rotte, f. : équipe, bande (sous entendu, de défricheurs).
Saint-Brais Rottes Dessus, Les Dérivé possible du patois rotte, f. : équipe, bande (sous entendu, de défricheurs).
Saint-Brais Rottes, Les Du patois rotte, f. : équipe, bande (sous entendu, de défricheurs).
Saint-Brais Rottes, Sur les La référence au patois rotte, f. : équipe (sous-entendu, de défricheurs) est possible.
Saint-Brais Saignattes, Les Dérivé patoisé de saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Saint-Brais Saigneroux Dimutif de saigne, f. : en français régional, prairie marécageuse.
Saint-Brais Saint-Brais Le village a simplement repris de nom de son saint patron, Brictius, évêque de Tours (+491).
Saint-Brais Senneut, Le Dérivé probable de cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Saint-Brais Taiche, La Sens inconnu.
Saint-Brais Tariche Microtoponyme apparenté à "Tairèche", à Delémont. En patois de Châtenois (Territoire de Belfort), tarèche, lierre. En patois jurassien, lierre se dit tèrrétre, m.
Saint-Ursanne Bel Oiseau, Côte du Sens poétique évident.
Saint-Ursanne Bellefontaine Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source (latin fons). Toponyme moderne désignant l'endroit où ont été construites, au XVIe siècle, des installations sidérurgiques utilisées jusqu'au milieu du XIXe siècle. Ce site protoindustriel comportait notamment un barrage sur le Doubs, des canaux, etc.
Saint-Ursanne Brochets, Roche aux Sens évident.
Saint-Ursanne Chaibiat, Forêt du Dérivé possible du patois chaibion, m. : sable, par allusion à la présence de sablières.
Saint-Ursanne Champ Raimeux En ancien français, ramier, m. : terre inculte et pleine de broussailles ; bois, forêt ; dans le même ordre d'idée, raime, f. : branche, branchage, ramée.
Saint-Ursanne Champs Dessus Sens évident.
Saint-Ursanne Château, Derrière le Sens évident. Le château princier de Saint-Ursanne, au-dessus de la ville, a été détruit à la Révolution.
Saint-Ursanne Combaie, La Dérivé probable du substantif français combe.
Saint-Ursanne Combe, Noire Sens évident.
Saint-Ursanne Coperie, La Du patois copou, m. : bûcheron. Renvoi probable à des coupes de bois, voire à la présence de scieurs de long.
Saint-Ursanne Envers, Les Dans le Jura, on utilise le terme envers pour désigner l'ubac, soit une pente exposée au nord.
Saint-Ursanne Etelles, Combe des Du patois étèlle, f. ; copeau, probablement par allusion à des coupes de bois.
Saint-Ursanne Garde Fou Sens évident au bord d'une route tracée dans une pente escarpée.
Saint-Ursanne Gobé, Combe "Gobé" renvoie peut-être à un diminutif du patois gâbe, f. : "gaube", soit allocation en bois ou en argent attribuée autrefois aux "bourgeois" d'une communauté.
Saint-Ursanne Gripons, Les D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé du prélatin crepp, rocher.
Saint-Ursanne Joux Chaupe Joux : dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. Dérivé du gaulois jou, juris : sombre forêt, racine que l'on retrouve dans Jura, Jorat, Joran, etc. Chaupe est le nom d'une famille de Saint-Ursanne à la fin du Moyen Age.
Saint-Ursanne La May Du patois, mè, maie, pétrin. Allusion probable à la géomorphologie des lieux.
Saint-Ursanne Lomenne, La Le sens de ce vocable lié aux cours d'eau, pourtant courant, n'est pas connu. On le retrouve à Soubey.
Saint-Ursanne Lorette Chapelle consacrée à Notre-Dame de Lorette, édifiée au début en 1711.
Saint-Ursanne Métchaimé Sens inconnu, à rapprocher du toponyme "Echaimé", présent à Delémont.
Saint-Ursanne Oisontaine En français moderne : "La fontaine des petites oies".
Saint-Ursanne Pâquoille En ancien français régional, péqui, pédal, etc. : pâturage, souvent communal. "Oille" renvoie peut-être à oies : " la pâture aux oies".
Saint-Ursanne Parterre, Le Sens évident, équivalent de plain.
Saint-Ursanne Piretaille, Derie Dérivé du patois "derrie pîere tayie", soit "derrière pierre taillée", par allusion à la présence d'une pierre servant de limite au bord du Doubs.
Saint-Ursanne Pré Martin, Forêt du Sens évident. Martin est probablement le prénom de l'ancien propriétaire du ce pré.
Saint-Ursanne Roches, Sur les Sens évident.
Saint-Ursanne Sablonnière, La Renvoi évident à la présence d'une ancienne sablière.
Saint-Ursanne Saint-Ursanne Ursanne est un dérivé du prénom antique Ursicinus qui était celui de l'ermite qui s'est établi sur les bords du Doubs au début du VIIe siècle.
Saint-Ursanne Tillot, Le Du patois tyat, m : tilleul. La référence aux tilleuls est fréquente dans l'espace jurassien. On débattait souvent des affaires judiciaires et politiques "Sous les Tilleuls", réputés conférer sagesse et esprit de justice dans le monde germanique.
Saint-Ursanne Vacherie, La Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison.
Saint-Ursanne Vasou, Rière Dérivé du patois vason, m. : gazon.
Saint-Ursanne Vie, La Neuve Du patois vie, f. : chemin, route. Cette route est celle qui mène de Saint-Ursanne aux Malettes.
Saint-Ursanne Vie, Neuve Du patois vie, f : chemin, route.
Saint-Ursanne Vignes, Côte des Sens évident. Jusqu'à la ifn du Moyen Age, les vignes sont cultivées jusque loin dans l'Europe du nord.
Saint-Ursanne (Enclave) Bois Banal Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince.
Saint-Ursanne (enclave) Côte, Haute Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Saint-Ursanne (Enclave) Côte, Haute Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt.
Saulcy Beusses, Combe des Peut-être du patois beusse, f. : petite fille. La référence à des bosses est peu probable.
Saulcy Bochet des Prés Du patois boûetchèt, m : bosquet.
Saulcy Bollement, Etang de Du patois bôlement, m. : éboulement.
Saulcy Cerneux, Le Cernie, cerneux, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Saulcy Cerniers de Saulcy Cernie, cerneux, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Saulcy Ciroux, Les Sens inconnu. La référence au latin secare, scier, découper est peu probable.
Saulcy Combe aux Monin Monin est ici probablement un patronyme, mais la référence au patois monnie, m : meunier n'est pas exclue.
Saulcy Combe Tabeillon, Haut de Sens évident. Tabeillion : autrefois, notaire subalterne.
Saulcy Cras, Peut Du patois peut, e : vilain et crât, m. : crêt, talus.
Saulcy Fin, La Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées.
Saulcy Finet, Le Diminutif du patois fïn, f : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté.
Saulcy Montjean, Combe Sens évident. Montjean est un toponyme tardif, le prénom Jean ne se répand ici qu'à partir du XIIIe siècle.
Saulcy Mottes, Cras des Renvoi possible à la présence de petits monticules dans ce ravin.
Saulcy Nirveux Déformation possible de "noir val".
Saulcy Perches, Gros Pré des Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre.
Saulcy Pierres, Pré des Sens évident.
Saulcy Poiveux Sens inconnu, malgré sa consonance patoise.
Saulcy Prans, Les Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura.
Saulcy Pré Voirmais, Le Voirmais est peut-être un ancien patronyme. La référence au patois varméché, m : vermisseau, est peu probable.
Saulcy Prés de Saulcy, Les Sens évident.
Saulcy Racine, La Hameau relevant de la commune de Saulcy. Sens évident.
Saulcy Roches, Sous les Sens évident.
Saulcy Roies, Longues De l'ancien français roie, f. : sillon.
Saulcy Saulcy Dérivé du patois sâcie, f : : saule. En latin salix, cis.f : saule, osier.
Saulcy Tabeillon, Haut de la Combe Tabeillon : ancien agent seigneurial exerçant des charges notariales.
Saulcy Tertre, Le Tertre : petit monticule de terre.
Seleute Borne, Prés de la Sens évident.
Seleute Boules, Les En ancien français, boule, m : bouleau.
Seleute Chargeou, Le En patois tchairdgeou, m : chargeur. Quelle marchandise chargeait-on jadis en cet endroit ? Du charbon, du bois, du sable ? Même question à Soubey et à Muriaux.
Seleute Chételat, Le Diminutif du patois tchété, m. : petit château.
Seleute Clairmont Sens évident, faisant allusion à la couleur de cette colline ou à la faible densité de sa forêt.
Seleute Côte, Esserts de la Essert, m. : essart, endroit défriché, essarté.
Seleute Doubs, Champs du Sens apparemment évident, mais ces champs ne sont pas au bords du Doubs...
Seleute Falat, Le D'après le patoisant Biétrix, falat, e adj. : de couleur fauve ; subst. masc. boeuf de couleur fauve (BIETRIX, 113).
Seleute Fin Dinie En patois fïn : finage, ensemble des terres exploitées d'un village. Le sens de "dinie" est inconnu.
Seleute Fondras, Les Dérivé du patois fondrayie, f. : mare.
Seleute Gravière, Côte de la Sens évident.
Seleute Joratte, La Du gaulois jou : sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, etc. Joratte est ici un diminutif patois de djoux (joux).
Seleute Monnat Mot dérivé du patois monnie, m. : : meunier. Monnat est cependant également un patronyme régional.
Seleute Monnat, Plainmont de Du français régional plain, m : terrain plat, petit plateau. En patois, monnie, m : meunier.
Seleute Noirval, Finage de Sens évident. Finage, m : ensemble des terres exploitées d'une communauté
Seleute Otat, Sur l' En patois hôta, m. : demeure, maison.
Seleute Prés, Grands Sens évident.
Seleute Raiton, Le Peut-être un dérivé du patois, réton, m : écho.
Seleute Seleute L'origine de ce toponyme reste obscure.
Seleute Trembiet, Le Dérivé du français tremble, variété de peuplier.
Seleute Vanoge, La Toponyme qui est peut-être à rapprocher du Venoge vaudois, hydronyme d'origine gauloise. .
Seleute (Enclave) Cernie Dessus, La Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Seleute (Enclave) Cernie-Dessous, La Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Seleute (Enclave) Foulat, Combe Foulat renvoie probablement à un patronyme ancien ou à un sobriquet.
Soubey Aigle, Côte à l' Sens évident.
Soubey Boichat, Côte du Du patois boûetchèt, m : bosquet, buisson, mais peut-être aussi, sur les bords du Doubs, boitchat, m. : brochet.
Soubey Bouvier, Côte au Sens évident.
Soubey Bringuet Sens inconnu.
Soubey Brochet, Champ Sens inconnu, l'allusion au poisson étant difficile à admettre dans ces lieux escarpés.
Soubey Bros, En Sens inconnu.
Soubey Cernie, La Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal.
Soubey Champois, Le Du patois tchaimpois, m. : pâturage.
Soubey Chandolat Dérivé probable d'un "Champ-Delà" ou d'un toponyme en Champ suivi d'un patronyme.
Soubey Chargeoux, Roches du En patois tchairdgeou, m : chargeur. Quelle marchandise chargeait-on jadis en cet endroit ? Du charbon, du bois, du sable ? Même interrogation à Muriaux et à Seleute.
Soubey Charoubez Peut-être un dérivé de "champ roubé", du vieux français rober, rouber, v. : dérober, voler, ici, sous-entendu aux difficultés du terrain.
Soubey Chaufour, Finage du Chaufour : le four à chaux. Finage : ensemble des terres exploitées d'une communauté
Soubey Chaufour, Le Chaufour : le four à chaux.
Soubey Chercenay Hameau relevant de la commune de Soubey. L'ancienne église paroissiale était autrefois édifiée en cet endroit. Dérivé probable de cernie, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher.
Soubey Chez Grisard Ancien patronyme ou sobriquet appliqué à une famille qui exploitait ce lieu-dit.
Soubey Clairbief Du français régional biez, ruisseau.
Soubey Coeudret, Le Du patois tieudre, m. : noisetier, coudrier.
Soubey Cras, Le Du patois, crât, m : crêt, talus, ravin.
Soubey Crâte, La Dérivé possible du patois crâs, m. : crêt, talus.
Soubey Cumenne, Grand Du patois tieumènnes, m. pl. : pâturage communal.
Soubey Doubs, Le Nom de rivière. Du celtique dubî, adj., noir.
Soubey Droit, Pâurage du En français régional, droit signifie adret, pente exposée au midi.
Soubey Fahy, Côte du Fahy : du latin fagus, i, m : hêtre, bois de hêtre, de foyard.
Soubey Finage, Grand Autrefois, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés).
Soubey Finage, Petit Autrefois, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés).
Soubey Fonge, La Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux.
Soubey Froidevaux Sens évident : froides vallées.
Soubey Genevret Du patois dgenâvrie, m : genévrier.
Soubey Heuttatte, La Diminutif patoisé de hutte : petite cabane, La référence à un atelier de verrerie ne peut être écartée, des verriers étant actifs à Lobchez au XVIIe siècle.
Soubey Joux, La En français régional, pâturage boisé, du gaulois jou, juris : sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jotat, Joran, etc.
Soubey Laives, Pâturage des En français régional, lave, laive, grandes pierres plates de calcaire, naturelles ou travaillées.
Soubey Lobchez Contraction possible du diminutif bissel. petit bief, petit ruisseau.
Soubey Lobchez, Pâturages de Sens évident. Contraction possible du diminutif bissel. petit bief, petit ruisseau.
Soubey Lods, Prés du Sens inconnu. Allusion possible à des rapides du Doubs (lains).
Soubey Masesselin Au XIVe siècle, "Maison Henselin", prénom dérivé de l'allemand dialectal Hanselin, "Petit Jean".
Soubey Montes, Côte des Double sens probable, les côtes étant par définition en pente.
Soubey Moulins, Les Sens évident.
Soubey Omène, Côte de l' Sens inconnu. Normalement ; côte de lomène. On retrouve ce toponyme à Saint-Ursanne.
Soubey Ormets, Les Allusion probable à une forêt d'ormeaux (du latin ulmus, orme).
Soubey Pâture d'Amont Sens évident. Aimont : en patois, en haut, au sommet.
Soubey Planches, Les Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches.
Soubey Roche Brisée Sens évident.
Soubey Roches, Rouges Sens évident.
Soubey Sauces, Côte des Du patois sâcie, f. : saule, osier.
Soubey Soubey Origine inconnue, mais sans rapport, malgré les apparences, avec le mot bief, m : ruisseau.
Soubey Teureux Sens inconnu. Ce microtoponyme se rapproche de celui de "Theurre" à Saignelégier, et de "Teurion" à Bure.
Soubey Vacherie, La Autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison.
Soulce Boiraderie, La Diminutif possible et francisé du patois borèt, boéret, m. : canard.
Soulce Cerneutat, Le Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché.
Soulce Chalamey, La Dérivé probable du latin calamus, i, m : roseau.
Soulce Charrère, Fin de Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. Charrère : dérivé du vieux français charrière, f. : chemin carrossable.
Soulce Chenal, Sur En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide.
Soulce Combes, Forêt des Sens évident.
Soulce Corfontaine Du latin curtis, is : domaine agricole et fons, tis : source, fontaine.
Soulce Côte, Peute Sens évident. En patois, peut, e, adj. : vilaon ; côte a parfois le sens de forêt.
Soulce Domont Du patois dôs, sous ; "sous le mont".
Soulce Droit, Haut du En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud.
Soulce Eché Laimbére Formule patoisée d'"essert Lambert". Essert : essart, parcelle défrichée, essartée. Lambert est un ancien prénom.
Soulce Envers, Pâturage de l' Envers : en parler jurassien, ubac, pente exposée au nord.
Soulce Esserts, Les Essert : essart, terre défrichée, essartée.
Soulce Esserts, Les Essert : essart, terre défrichée, essartée.
Soulce Esserts, Sur les Essert : essart, terre défrichée, essartée.
Soulce Eve, Sur l' Dérivé du patois âve, m. : eau.
Soulce Folpotat, Droit de En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse.
Soulce Folpotat, Envers de En français régional, envers à le sens d'adret, pente exposée au midi. Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse.
Soulce Folpotat, Métairie de Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse.
Soulce Géline, Creux de la Du vieux français géline, f. : poule. Référence possible à la poule du tétras ou d'un autre volatile sauvage.
Soulce Graitery D'après PIERREHUMBERT, "sans doute ... terrains maigres, stériles". Cette hypothèse semble bien fragile, même si ce microtoponyme est courant dans les montagnes de l'arc jurassien.
Soulce Montagne, Pâturage sur la Sens évident.
Soulce Montaigu Du vieux français agu, e, adj. : pointu, fin. Toponyme désignant couramment les arêtes rocheuses acérées.
Soulce Montaigu, Sur Du vieux français agu, e, adj. : pointu, fin. Toponyme désignant couramment les arêtes rocheuses acérées.
Soulce Noies, Les Dérivé probable du patois nô. m : abreuvoir, fontaine.
Soulce Ordons, Dos les En patois dos : sous ; odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers.
Soulce Piaigneux, Le Dérivé du français régional "plain". Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Soulce Plain, Sur le Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé.
Soulce Poirchets, Les Dérivé possible du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre.
Soulce Pran, Lai Dérivé du latin pratum, i, n. : pré. Ensemble de prés.
Soulce Prés Dessous, Les Sens évident.
Soulce Prés Dessus, Les Sens évident.
Soulce Prés, Entre les Sens évident
Soulce Rangs, Pâturage sur les En patois, ran, m. : talus.
Soulce Roches, Sur les Sens évident.
Soulce Roudgeolaine, Fin de Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. Roudgeolaine est un dérivé du patois roudge, adj. : rouge, sans doute par allusion à la couleur des terres en cet endroit.
Soulce Sècheval Sens évident.
Soulce Sormont Sens inconnu. Le contraction "sur le mont" est peu probable.
Soulce Soulce Dérivé du substantif germanique sulza : source salée ; ces sources ont disparu.
Soulce Tchâ, Cras de Du patois crât, m. : crêt ; et tchâ, f. : pâturage (du pré-latin calmis : terrain désert).
Soulce Toyerats, Les Diminutif du patois toyïe, m. : pin.
Soulce Vies, Veyes Du patois veye, adj. : vieux et vie, f. : chemin.
Soulce Vigne, Pré de la Sens apparemment évident, même si la présence de vigne à près de 1000 mètres d'altitude est suspecte.
Soyhières Aibet, L' Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers. Voir également, à Soyhières toujours, "La Batteuse".
Soyhières Bambois, Le Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Forêt interdite au bétail de la communauté.
Soyhières Batteuse, La Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers.
Soyhières Bouec, En Dérivé possible du germanique bosc, buisson, bois.
Soyhières Bouec, Sur Dérivé possible du germanique bosc, buisson, bois.
Soyhières Clomme, La Sens inconnu
Soyhières Combe, La Sens évident.
Soyhières Eglise, Derrière la Vieille Allusion probable à la présence, sur une butte, de l'ancienne église paroissiale, actuellement chapelle de Lourdes. La nouvelle église, construite en 1936 au centre du village
Soyhières Fin, La Grosse Du patois fïn, f. : finage, ensemble de terres cultivées.
Soyhières Jetti En dialecte bâlois, "jätten" : enlever les mauvaises herbes.
Soyhières Joux, La Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude.
Soyhières Prés, Les Grands Sens évident
Soyhières Questre (Kechtre), Sur le Dérivé probable d'un terme allemand inconnu.
Soyhières Réselle de Soyhières, La Dérivé possible du patois raîsaie, raser ; par extension, brouter à ras de terre. Dans le patois de Châtenois, résille, rézille, terrain pierreux. A Movelier comme à Soyhières, ces lieux-dits concernent des pâturages situés sur l'adret d'un plissement.
Soyhières Riedes-Dessus De l'allemand ried, n. : marais.
Soyhières Soyhières Soyhières : dérivé probable du latin salicaria, f. : lieu planté de saules
Soyhières Stierholz En allemand, "Le bois des taureaux". A rapprocher des lieux-dits qui font allusion à des taureaux, comme Toré, etc.
Soyhières Treuil, Bois du Du patois treûye, m. : pressoir. Ce terme renvoie peut-être à un autre engin mécanique, peut-être pour transporter le bois.
Undervelier Aimeri, Côte de l' Sens inconnu. La référence à l'anthroponyme germanique Emmerich, Aymeric, est ici peu probable.
Undervelier Bacon, Rochers En patois, bacon, m. : jambon. On voit mal le rapport avec cette viande et ces rochers.
Undervelier Bambois, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées.
Undervelier Beucheu Dérivé probable du patois boûetchèt, m. : bosquet, buisson.
Undervelier Charrératte Diminutif patoisé de charrière, f., en ancien français : chemin carrossable.
Undervelier Chermattes, Côte des Dérivé du patois tchaîrme, m : charme.
Undervelier Combe, Creux de Sens évident.
Undervelier Corbés, Les Du patois coérbat, te, adj. courbe. Allusion, probable à la forme des parcelles.
Undervelier Corbon, Côte de "Corbon" est un dérivé du patois coérbat, te, adj. :, courbe, allusion probable à la forme des parcelles ou à la morphologie du lieu-dit.
Undervelier Droit, Côte du Dans le Jura, on appelle droit l'ubac, soit les pentes exposées au midi.
Undervelier Droit, Pâturage du Sens évident. Dans le Jura, on appelle droit l'ubac, soit les pentes exposées au midi.
Undervelier Etoile, La Belle Sens poétique évident d'un toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles.
Undervelier Fontaine, Blanches Sens évident. Allusion à la présence de barrages, de canaux, de bassins, etc. construits dans le contexte de l'industrie sidérurgique implantée à Undervelier dès 1598.
Undervelier Forges. Les Sens évident. A Undervelier, le prince-évêque Jacques-Christophe Blarer de Wartensee fit construire des "forges" en 1598.
Undervelier Frénois Dérivé de frêne, arbre courant dans les forêts jurassiennes.
Undervelier Golat, Le Du latin gula, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit.
Undervelier Grillons, Les Sens évident.
Undervelier Joux, Pré de Joux : dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. Joux : du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc.
Undervelier Louvière, La Endroit, autrefois fréquenté par les loups.
Undervelier Maison, Blanche La Sens évident.
Undervelier Metteneux, La Ce lieu-dit pourrait renvoyer au vocable ès matenne/mètenne : "lieu où l'on battait la loupe de métal sorti du bas-fourneau afin d'en éliminer les scories, lieu où l'on travaille la gueuse de fonte pour la mater, l'homogènéiser". Cette hypothèse renvoie à l'existence des activités sidérurgiques dans l'arc jurassien, notamment dans la Vallée de Delémont.
Undervelier Miéry, Le Ruisseau affluent de la Sorne. Sens inconnu, Ordinairement, les ruisseaux et les petites rivières n'avaient pas de nom.
Undervelier Mont Dedos En patois, dedôs : dessous.
Undervelier Mont, Le Sens évident.
Undervelier Montépoirgeat Probablement un ancien "mont ès poirgeat" : mont aux poiriers. Le poirier est autrefois un arbre fruitier très commun dans les campagnes.
Undervelier Montois, Le Dérivé du français mont.
Undervelier Pré Derrière Sens évident.
Undervelier Ravières, Sur les Ravière : champs où l'on cultivait des raves.
Undervelier Rebévelier, Côte de Sens évident. Rebévelier ; du nom germanique Rodbert et de la postposition latine villare, n. : domaine agricole.
Undervelier Rochet, Sous le Sens évident.
Undervelier Sainte-Colombe, Grotte de La légende veut qu'une sainte femme originaire d'Espagne, du nom de Colombe, ait vécu en ermite dans cette grotte. Celle-ci fait l'objet d'un pèlerinage annuel.
Undervelier Tirmenté, Côte de Sens inconnu.
Undervelier Undervelier Toponyme composé du nom germanique Undhari et du suffixe roman villare, n. : domaine agricole.
Undervelier Voutier, Le Allusion évidente la courbure des couches géologiques de cette cluse.
Undervlelier Pertuis, Rouge En vieux français, pertuis, m : passage, trou.
Vellerat Entre Douvelie En patois, vélié, m. : parc à veaux. Contraction d'"Entre dou vélie", en français : entre deux parcs à veaux.
Vellerat Fin, La Du patois fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts.
Vellerat Joux, Champ de la Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle.
Vellerat Montagne, La Sens évident.
Vellerat Ordon Noé, L' Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. Ici, Noé est soit un surnom, soit un substantif déformé
Vellerat Porcs, Côte des Sens évident, qui renvoie à la dépaissance des porcs dans les forêts d'antan.
Vellerat Roche, Sur la peute En patois peut, e adj. : vilain.
Vellerat Rochet, Sous le Sens évident.
Vellerat Vellerat Diminutif du bas-latin villare : domaine agricole. En patois, velle, f. : ville, autrefois également village.
Vendlincourt Bannat, Le Dérivé de ban : terrain mis "à ban", interdit d'accès sans autorisation de la communauté, du seigneur, etc.
Vendlincourt Belouchie, Combe Du français régional blouche, f. : prune ; blouchie, m : prunier. La blouche est également une variété régionale de prune à demi-sauvage.
Vendlincourt Bois au Maire Sens évident
Vendlincourt Bois Juré, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées.
Vendlincourt Boulies, Les Du vieux français boule, m : bouleau. On retrouve ces termes Boulaies, Boulets, Bouloie, dans maints toponymes régionaux. Ils montrent à quel point la couverture forestière a changé entre la fixation de ces lieux-dits et l'époque actuelle.
Vendlincourt Chaluet Peut-être un dérivé de chaux, du pré-latin calmis : terrain désert, sec.
Vendlincourt Champs Maillis Du vieux français maillie, f : champ de peu de valeur ; dérivé de maille, monnaie de peu de valeur.
Vendlincourt Charmille, Sur la Charmille : forêt de charmes, haie de charmes.
Vendlincourt Chaussin Dérivé probable de chaux, du pré-latin calmis : terrain désert, sec.
Vendlincourt Chétre, Le Peut-être du latin castrum, i, n : la fortification. Dérivé possible du patois tçhaitre, m : celui qui empiète sur le champ d'un voisin.
Vendlincourt Combe aux Chiens Sens évident.
Vendlincourt Combe Saint-Jean Sens évident : Saint Jean est le patron des paroisses d'Alle et Coeuve, proches de ce lieux-dit.
Vendlincourt Combe Saint-Jean, La Saint Jean est le patron de la paroisse d'Alle, limitrophe de ce lieu-dit.
Vendlincourt Ecorchevez En patois, écoèrtche vé, littéralement "écorche veaux". Dans le Jura vaudois, nom familier d'un vent froid du nord-ouest ; par extension, nom de nombreux lieux-dits exposés à un vent glacial.
Vendlincourt Enseignes, Grosses Du vieux français régional enseigne, f : borne armoriée.
Vendlincourt Goutte Boinay, La La Goutte renvoie à l'existence d'un petit ruisseau, d'un terrain marécageux. Boinay est un nom de famille bien connu à Vendlincourt.
Vendlincourt Goutte, La Peutte Du patois peut, te, adj : vilain. Ici, le vilain ruisseau, le vilain terrain marécageux.
Vendlincourt Grisattes, Les Allusion probable à la couleur de la terre de l'endroit.
Vendlincourt Maillis, Champs Du vieux français maillie, f : champ ne rapportant qu'une maille, de peu de valeur. La maille est une pièce de monnaie de peu de valeur. Maillis est peut-être également dérivé de Marie, Mairie, Mayie, prénom féminin.
Vendlincourt Merras, Le Diminutif régional de mare. On retouve ce toponyme à Buix, au hameau du Maira.
Vendlincourt Noblat, Esserts Les "esserts" sont des essarts : endroits récemment essartés, défrichés. Noblat est un nom de famille bien connu de Courtavon, village situé à côté de Vendlincourt.
Vendlincourt Planches au Rual Une planche est un champ ( ou un groupe de champs)étiré en longueur. Du patois ruâle, m : le diable.
Vendlincourt Porpignat, Champs Du patois porpie, poérpie, m. : renoncule âpre. Ces terrains sont probablement favorables à la pousse de cette fleure jaune qui répugne au bétail.
Vendlincourt Ravières, Les Parcelles consacrées à la culture des raves.
Vendlincourt Rivières, Entre les Sens évident.
Vendlincourt Sapin, En Sens évident.
Vendlincourt Vasselles, Les En ancien français, vaucel, m. : vallon.
Vendlincourt Vendlincourt Composé du nom germanique Wandilîn et du suffixe roman corte, domaine agricole.
Vendlincourt Vendline, La Rivière qui tire son nom du village où elle prend sa source : Vendlincourt. Elle se jette dans la Coeuvatte à Florimont (Territoire de Belfort).
Vendlincourt Voigière, La De l'adjectif patois patois, void(ge), vert(e). Terrain propice à la production de fourrage vert.
Vermes Abues, Les Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrain où l'on trouve des argiles.
Vermes Andoie, L' Ce toponyme est peut-être un diminutif d'"andain". Dans le Territoire de Belfort, ando, petit trou dans le terre où se perd l'eau d'une fontaine. La référence au patois andoye, f. : saucisse est ici peu probante.
Vermes Bambois, Le Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Synonyme : "le Bois Juré".
Vermes Berchenaux Si le sens de "ber" est mal établi, celui de "chenal" renvoie, entre autres choses, à un couloir en pente raide.
Vermes Chapagne, La Diminutif du français "campagne" à l'extrême limite de la frontière des langues. La référence au patois tçhaimpainne, f. : cloche, est également possible sur ce pâturage de hauteur.
Vermes Chez le Zuber Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Zuber est un patronyme soleurois fréquent dans le Jura dès le XVIIIe siècle.
Vermes Chez Renaud Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Renaud est un patronyme de la vallée de Delémont.
Vermes Courbets, La Tête aux Si "tête" renvoie ici à la forme d'un rocher, la référence aux "Courbets" ne se laisse pas analyser.
Vermes Creux, Le Sens évident.
Vermes Creux, Roche du Sens évident.
Vermes Droit, Forêt du En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud.
Vermes Envelier Hameau relevant de la commune de Vermes. Ce toponyme est une contraction de l'anthroponyme germanique Emmo ou Enno et du latin villare, grand domaine foncier.
Vermes Envers, L' Dans le Jura, l'envers est synonyme d'ubac, pente exposée au nord.
Vermes Essertalin Essert : en français, essart, endroit défriché, essarté. Talin renvoie ici probablement à un ancien pytronyme ou à un sobriquet.
Vermes Fédeloi, Sur Toponyme d'origine inconnue, peut-être d'origine germanique.
Vermes Fin sous le Village Sens évident. Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté.
Vermes Fin sur le Village Fin : du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté.
Vermes Flos, Le Référence tout juste possible au français "flot", par allusion à la présence de plusieurs ruisseaux en cet endroit.
Vermes Kohlberg En allemand "La Montagne du Charbon". Allusion probable à l'ancienne présence de charbonniers. Vermes est situé à la frontière des langues.
Vermes Kohlberg, La En allemand "La Montagne du Charbon". Allusion probable à l'ancienne présence de charbonniers. Vermes est situé à la frontière des langues.
Vermes Lieu, Le Sens exact inconnu malgré l'évidence.
Vermes Mé, Devant la Du patois, mè, f. : maie f. :, pétrin. Allusion probable à la géomorphologie des lieux.
Vermes Monnat, Le Terme dérivé du patois monie, m. : meunier. Monnat est cependant également un patronyme.
Vermes Montaigu "Le Mont de l'Aiguille", c'est-à-dire très pointu.
Vermes Moulin Sens évident.
Vermes Nierlet Moulin La référence à l'allemand Niere, f. rein, rognon est ici peu probable, même sous forme de diminutif. Mais « près du Moulin »
Vermes Pré, Le Long Sens évident.
Vermes Rambode, Le Gros Francisation probable de l'allemand Rainboden ; de Rain, en allemand moderne, limite, lisière, borne, et Boden, sol, terrain. Vermes est situé à la frontière des langues.
Vermes Rambode, Le Petit Francisation probable de l'allemand Rainboden ; de Rain, m : en allemand, limite, lisière, borne, et Boden, m. : sol, terrain. Vermes est situé à la frontière des langues.
Vermes Raymontpierre, Château de Ce toponyme est une traduction littérale du toponyme allemand Remontstein. Ces deux versions ont été créées en 1596, lorsque la famille Hugué, récemment anoblie, fit construire un château en cet endroit. Remontstein renvoie à l'anthroponyme germanique Ragimund et au substantif allemand Stein, pierre, rocher. Vermes est situé à la frontière des langues.
Vermes Rempart Allusion possible à la forme de la barre montagneuse en cet endroit.
Vermes Rière Buchwalder Sens évident. Buchwalder est un patronyme fréquent dans la région delémontaine.
Vermes Roche du Creux, La Sens évident.
Vermes Roches, Côte des Sens évident.
Vermes Rossmatte, La En allemanl, "La Prairie aux Chevaux". Vermes est situé à la frontière des langues.
Vermes Rues, Bief des En français régional, bief, m. est synonyme de ruisseau. En patois, rue, f. : roue ; ici roue de moulin ou d'appareil actionné par la force hydraulique.
Vermes Schlag, Le Terme allemand renvoyant peut-être à une coupe de bois (Holzschlag),
Vermes Schönenberg Schönenberg : en allemand "Belle Montagne". Vermes se trouve sur la frontière des langues.
Vermes Schônenberg, La Grande Schönenberg : en allemand "Belle Montagne". Vermes se trouve sur la frontière des langues.
Vermes Schönenberg, La Petite Schönenberg : en allemand "Belle Montagne". Vermes se trouve sur la frontière des langues.
Vermes Schwand Terme germanique désignant un arbre debout, mais desséché à la suite d'une saignée opérée à la base de son tronc. Cette méthode consistant à effectuer des cernes autour des troncs pour faciliter les défrichements est peut-être liée au lieu-dit roman "cerneux".
Vermes Seut, Le Dérivé possible du gaulois suteg : abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve). La référence au vieux français seu, m. : sureau est également envisageable : (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405).
Vermes Sonnenberg, La En allemand "Montagne du Soleil". Vermes se trouve sur la frontière des langues.
Vermes Soulce, Sur Du germanique sulza, eau salée.
Vermes Terras, Les Grands Du patois terrâs, m. : fossé creusé de main d'homme.
Vermes Terras, Les Petits Du patois terrâs, m. : fossé creusé de main d'homme.
Vermes Tiergarten En allemand, "Le Parc des Animaux". Ce microtoponyme renvoie peut-être à une réserve de chasse seigneuriale, du genre "voirande" (voir ce mot). Vermes est situé à la frontière des langues.
Vermes Tramelbé Si le latin trans, au-delà, à travers, est bien discernable, l'étymologie du second terme de ce mot composé reste inconnue.
Vermes Vermes Superlatif celtique vertamos, "supérieur", entendu ici par rapport à la Vallée de la Scheulte.
Vermes Verrier, Chez le Sens évident, par référence à d'anciennes verreries.
Vermes Wüstmatte, La En allemand, "La Prairie en friches". Vermes est situé à la frontière des langues.
Vicques Abues, Les Du patois, abue, arbue, f. : argile. Terrain où l'on trouve des argiles.
Vicques Clef, Haut de la Clef : du gaulois cleta, la claie : barrière mobile.
Vicques Clef, La Du gaulois cleta, la claie : barrière mobile.
Vicques Combe, Cras de la Sens évident. Du patois crât, m. : crêt.
Vicques Combe, La Sens évident.
Vicques Cran, Pont de En français régional, cran, entaille. Il est possible que le mot désigne, par extension, une combe allongée et resserrée.
Vicques Cras, Sur le Du patois crât, m. : crêt, talus.
Vicques Emetteneux, Les Probablement : lieu où l'on frappait sur les éponges de fer issues des bas fourneaux pour mater le fer, assurer une cohésion.
Vicques Fin de Val Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté.
Vicques Genevret, Sur Du patois dgenâvrie : m. : genévrier.
Vicques Montagne, La Sens évident.
Vicques Moton En patois, moton, m. : mouton ; allusion possible à un ancien pâturage pour les moutons. Ce terme peut également être un composé du latin mons, tis, montagne, et d'un suffixe difficile à deviner.
Vicques Moton, Sur En patois, moton, m. : mouton ; allusion possible à un ancien pâturage pour les moutons.
Vicques Pinchenal En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. L'étymologie de "pin" ne renvoie probablement pas à la présence de résineux de cette espèce.
Vicques Pré Derrière Sens évident.
Vicques Pré Godat Sens évident. Godat est un patronyme jurassien.
Vicques Pré Vautier Sens évident. Vautier est un ancien patronyme (ou un prénom francisé de Walter).
Vicques Recolaine Dérivé de Rikelinus, anthroponyme germanique que l'on retouve à Reconvilier. Le hameau de Recolaine relève du village de Vicques.
Vicques Retemberg De l'allemand Berg, montagne et probablement de l'anthroponyme germanique Resto. Vicques est situé sur la frontière des langues.
Vicques Romay, Pont Renvoi probable à l'adjectif "romain", entendu dans le sens d'ancien, voire de "royal". Cf : "La vie du Roi" à Alle ; indice probable de l'ancienneté de ce tracé.
Vicques Rosé, Forêt de Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". La référence à d'éventuelles roselières ne peut cependant pas être écartée.
Vicques Rosé, Sur Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". La référence à d'éventuelles roselières ne peut cependant pas être écartée.
Vicques Tevie, Sur Microtoponyme à rapprocher de "Tever" à Boécourt, mais à l'étymologie est tout aussi inexplicable. La référence à la présence de tuf dans ce secteur reste à démontrer.
Vicques Tiergarten En allemand, "parc aux animaux", allusion probable à une réserve de chasse dans ce secteur proche de la frontière des langues.
Vicques Val, En Sens évident.
Vicques Vanné, Le Du gaulois vanno, pente, et par extension, sommet.
Vicques Vicques Toponyme dérivé du bas latin vicus, i, m : bourgade. La présence romaine à Vicques est attestée par l'existence d'une vaste villa romaine.